Journal Concours de jeux vidéo

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sept.
2015

Bonjour,

je relaie ici l'annonce de l'ouverture (en retard) du 2ème concours de création de jeux vidéos OUJEVIPO (clin d'œil à l'OULIPO).

Il se présente comme tel:

L’Oujevipo Contest #2 est lancé!
Pour rappel, les 10 jeux sélectionnés par le jury seront portés sur bornes d’arcades pour une expo itinérante, et l’un d’eux recevra un prix de 800€.

Thème

Le thème de cette édition est l’enfance. Cela signifie que les jeux crée doivent s’adresser tout spécialement au jeune public (pensez 6-13ans)

Contraintes

Le jeu doit aussi obéir à au moins une de ces contraintes :

1 Ronde : le jeu doit être jouable par au moins 8 personnes simultanément.

2 Chaises musicales : une session de jeu ne doit pas excéder 30 secondes.

3 Machin bidule chouette:le jeu fait usage d’un contrôleur alternatif.

4 Gribouillis : le jeu doit être en partie conçu par un ou plusieurs enfants (concept, graphismes, sons…)

5 On joue au docteur ?: le jeu doit traiter de sujets d’adulte (actualité, politique, sexualité…)

6 Marelle: le jeu doit être joué sans les mains.

7 Récré: le jeu doit s’inspirer d’un jeu de cours de récré

8 Barbie & Ken: Le jeu doit employer/détourner les codes du marketing genré des jouets

9 Le Roi du silence: le jeu ne doit contenir aucun texte ni aucune voix (écran titre et tutoriel inclus)

10 Calvinball: les joueurs doivent créer leurs propres règles ;
Calendrier

-Les jeux doivent crées entre le 15 août et le 15 septembre (et donc soumis avant le 15 septembre à minuit)
-La liste des jeux sélectionnés pour l’exposition sera dévoilée le 30 septembre.

-La première exposition aura lieu le 31 octobre à La Minoterie de Dijon.

Toutes les infos ici:

http://oujevipo.fr/non-classe/4691-oujevipo-contest-2-cest-parti/

Rien de spécialement libre, je sais, mais l'idée est assez amusante pour avoir envie de la partager.

  • # Sympa !

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

    10 jeux sélectionnés par le jury seront portés sur bornes d’arcades pour une expo itinérante, et l’un d’eux recevra un prix de 800€.

    Et les 9 autres seront exploités gratuitement ? Espérons qu'ils aient au moins un merci pour toutes ces heures de développement. Si l'entrée de l'expo est payante ce sera encore plus drôle.

    Et n'oubliez pas "Le jeu doit être au moins jouable sur Windows." (ça c'était gratuit)

    • [^] # Re: Sympa !

      Posté par  . Évalué à 0.

      Euh… je ne comprends pas bien. C'est le principe de la plupart des concours. Dans un concours international de piano, le gagnant a droit à un enregistrement, les deux autres finalistes un concert, et les autres, rien.
      Pareil pour les concours de radio (parfois il faut payer pour s'inscrire, d'ailleurs )

      • [^] # Re: Sympa !

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        sauf que celui qui fait le concours de piano et qui ne gagne rien, on ne va pas utiliser un enregistrement de son concert durant x temps sans rien lui demander ni rien lui donner

        • [^] # Re: Sympa !

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2. Dernière modification le 05 septembre 2015 à 12:19.

          C'est pourtant ainsi que fonctionnent pratiquement toutes les game jams de ce genre. On demande aux participants de coder des freewares. Généralement, ceux-ci sont hébergés sur le site du concours (ceux que je connais n'y mettent pas de publicités), ou alors sont seulement linkés sur l'espace où leur créateur aura jugé bon de l'héberger - ça peut être son site perso ou une plateforme genre Kongregate ou Newgrounds.

          L'objectif de la démarche est presque tout le temps le même : promouvoir la création de jeux vidéo, c'est tout. Le reproche d'"exploitation gratuite" que tu émets me parait hors de propos - en plus, ni l'Oujevipo (qui est un site très cool pour découvrir des jeux sympa) ni itch.io n'affichent de publicités sur leurs sites respectifs.

  • # Jouer au docteur: activité ludique sur la sexualité adulte (pensez 6-13ans)

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1. Dernière modification le 03 septembre 2015 à 20:06.

    les jeux crée doivent s’adresser tout spécialement au jeune public (pensez 6-13ans)
    4. Gribouillis : le jeu doit être en partie conçu par un ou plusieurs enfants (concept, graphismes, sons…)
    5. On joue au docteur ?: le jeu doit traiter de sujets d’adulte (actualité, politique, sexualité…)

    Heureusement qu’il est précisé « Le jeu doit aussi obéir à au moins une de ces contraintes », malheureusement l’intitulé de la règle 5 ne laisse aucun doute quant à l’esprit de promiscuité sexuelle qui anime la règle 5, et l’ensemble des intitulés des règles ne laisse aucun doute quant au public visé (vocabulaire de primaire voire maternelle), la description du thème confirme (6-13 ans).

    D’où vient cette obsession ambiante à vouloir mêler sexualité adulte et enfance? En fait une curieuse tendance se dessine en ce moment, où la promiscuité sexuelle adulte/enfant est vécue comme quelque chose de ludique (présente initiative) et dans d’autres situations, comme une avant garde voire un acte de résistance. Il y a d’énormes ressemblances avec les années 70 (ce qui est un peu raté pour une avant-garde).

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

    • [^] # Re: Jouer au docteur: activité ludique sur la sexualité adulte (pensez 6-13ans)

      Posté par  . Évalué à 2.

      Ce n'est pas comme s'ils étaient bombardés de sexe bien cru et avec zéro explications. Je suis d'une époque où ce n'était pas le cas, je ne sais pas si ça fait une différence au final ou pas.

      C'est vrai qu'expliquer aux enfants « comment on fait les bébés » est une choses terrible.
      De même qu'on doit mettre en prison les parents qui répondent à la question « dit papa, c'est normal que deux monsieurs ils s'embrassent ? ». Ou tout simplement en regardant un film « dit papa, pourquoi la dame s'accroche au bord du lit ? ».

      • [^] # Re: Jouer au docteur: activité ludique sur la sexualité adulte (pensez 6-13ans)

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 04 septembre 2015 à 03:25.

        le jeu doit traiter de sujets d’adulte ([…] sexualité…)

        C'est vrai qu'expliquer aux enfants « comment on fait les bébés ».

        Cette confusion sexualité/procréation est rétrograde.

        Quand j’étais en CM2 j’étais considéré comme surlexique parce que j’employais des mots comme « célibataire » dans mes rédactions (là où les plus fins lettrés utilisaient le mot de « solitaire »), ma prof disait de moi que j’avais un vocabulaire d’adulte à cause de cela. C’était considéré comme anormal. Le problème c’est que c’est l’année où nous avions nos cours d’éducation sexuelle et reproductive, et l’on trouvait donc anormal qu’un enfant sache ce qu’est le célibat à l’âge où il était initié à la sexualité. Une pédagogie qui place l’initiation à la sexualité avant l’éducation au célibat est le meilleur moyen de produire des frustrés sexuels, ce qui forme d’excellents consommateurs, on en conviendra.

        Ce n'est pas comme s'ils étaient bombardés de sexe bien cru et avec zéro explications.

        L’argument « y a pire » n’est jamais un argument recevable, et l’éducation sexuelle parentale ne peut se déléguer à un jeu vidéo.

        De même qu'on doit mettre en prison […]

        Homme de paille, cet argument n’est pas recevable.

        ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

        • [^] # Re: Jouer au docteur: activité ludique sur la sexualité adulte (pensez 6-13ans)

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          L’argument « y a pire » n’est jamais un argument recevable, et l’éducation sexuelle parentale ne peut se déléguer à un jeu vidéo.

          Je ne pense pas justement que ce soit un argument « y a pire » mais au contraire : il est nécessaire, dans le monde où nous vivons, d'apporter des explications aux enfants.

          • [^] # Re: Jouer au docteur: activité ludique sur la sexualité adulte (pensez 6-13ans)

            Posté par  . Évalué à 7.

            Et l'explication, ça doit forcément passer par des expressions comme "jouer au docteur"? C'est peut-être une maladresse dans l'intitulé, mais ça fait vraiment pervers comme truc ; tu fais un jeu pour les 6-13 ans qui s'appelle "jouer au docteur" et qui traite de sexualité? On vit dans une société qui est très (trop) sensible aux problèmes de pédophilie, on peut même légitimement militer pour une décontraction collective sur le sujet (ne serait-ce que pour inister sur l'idée qu'il n'est pas du tout anormal de confier des enfants à un homme, par exemple), mais ça doit être fait d'une manière ciblée, réfléchie, et cohérente ; pas en glissant des sous-entendus grivois dans un concours de programmation.

            Entre cette consigne à la con et la légèreté du traitement du problème sensible de la propriété intellectuelle, ça ne fait pas très sérieux ce truc.

            • [^] # Re: Jouer au docteur: activité ludique sur la sexualité adulte (pensez 6-13ans)

              Posté par  . Évalué à 3.

              Pourquoi t'y voit de la perversité?

              Les enfants ne découvrent pas leur corps et leur sexualité du jour au lendemain à leur majorité…
              Du moment qu'ils ont conscience de leur corps ils vont se demander pourquoi il y en des différents, principalement le sexe opposé. La curiosité est d'autant plus exacerbée que les organes sexuels sont très rapidement masqués dans notre société.

              Jouer au docteur fait partie de ces jeux d'enfants (je te montre le mien si tu me montre le tien) qui permettent de découvrir l'autre corps. Tu fais un doux mélange entre les jeux d'enfants et l'acte sexuel qui n'a rien à voir.

              Tu devrais lire ou relire le petit Spirou.

              Je trolle dès quand ça parle business, sécurité et sciences sociales

            • [^] # Re: Jouer au docteur: activité ludique sur la sexualité adulte (pensez 6-13ans)

              Posté par  . Évalué à 3.

              tu fais un jeu pour les 6-13 ans qui s'appelle "jouer au docteur" et qui traite de sexualité?

              Non. Tu fais un jeu pour les 6-13 qui traite d'un sujet pour adultes (la sexualité n'est qu'un exemple parmis d'autres) et celui-ci sera considéré comme obéissant à la contrainte "jouer au docteur" pour le concours, quel que soit son nom. C'est très différent !

          • [^] # Re: Jouer au docteur: activité ludique sur la sexualité adulte (pensez 6-13ans)

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 04 septembre 2015 à 09:46.

            Je ne pense pas justement que ce soit un argument « y a pire » mais au contraire : il est nécessaire, dans le monde où nous vivons, d'apporter des explications aux enfants.

            Ah tiens, très juste, on peut aussi le lire dans ce sens, comme j’ai très souvent entendu l’argument « boarf, d’façon y a pire » donc je suis monté un peu vite au créneau, merci d’avoir relevé ce double sens, et pardon à Kerro< si je me suis trompé sur son intention. :-)

            Cependant, je changerai difficilement d’avis sur l’idée qu’on ne peut pas déléguer cet apprentissage à un jeu vidéo et que la forme même du jeu vidéo n’est pas adaptée ce qui signifie que même comme simple support je doute franchement de la pertinence de la règle 5.

            Globalement je trouve l’intitulé de la règle 5 déplacée, mais ça traduit une certaine ambiance générale incitant les enfants à jouer au docteur (alors que ça doit être à l’initiative de l’enfant avec un autre enfant ou bien ne pas être un jeu si on veut garantir qu’il n’y a pas de blessure).

            • D’une part « jouer au docteur » implique des amis intimes ou frères/sœurs/cousins d’âge semblable parce qu’il s’agit d’une expérience de découverte du corps de l’autre sans la connotation sexuelle (dans le sens acte sexuel et reproductif) qu’on les organes génitaux (il s’agit surtout de découvrir la différence corporelle) et en l’absence de notion d’intimité (qui n’est donc pas brisée) ni vraiment de sens moral (il n’y a pas volonté de mal faire), c’est aussi pour cela que « jouer au docteur » est toujours une initiative de la part de l’enfant lui-même qui y joue de sa propre méconnaissance, et c’est exactement cela qui le protège. C’est pour cela qu’il n’y a rien de grave à surprendre son enfant toucher sa sœur par exemple, parce qu’en fait il ne fait que constater une différence de forme et faire l’expérience de l’altérité, il n’en est pas encore à comprendre la sexualité, ses pulsions et ses responsabilités, et l’enfant ne connaît pas encore la notion d’intimité (il crie bien fort pour qu’on l’entende à travers toute la maison qu’il a fait caca pour qu’on l’essuie) ni vraiment de sens moral et c’est pourquoi il n’y a pas de perversion (faire mal, braver l’interdit) ni de blessure (il m’a vu). Ce sont des âges (2 à 5 ans) où l’on peut encore faire prendre le bain à des frères et sœurs très proches (1/2 ans d’écart) et où justement les parents peuvent en parler avec leurs enfants, ce qui évite que les enfants le fassent d’eux même et entre dans une démarche de désobéissance s’ils commencent à avoir le pressentiment que ça ne se fait pas.

            • D’autre part, jouer au docteur exclut les parents, les grand frères, et tout adulte. C’est toujours une initiative de l’enfant. Le cas du bain précité remplace efficacement le jeu du docteur et cela permet le contrôle des parents, mais ce n’est pas jouer au docteur, et dans ce cas ce n’est pas ludique. Si l’adulte participe, ça ne peut pas être ludique car lui n’a pas l’ignorance de l’enfant, et il faut qu’il soit capable de faire découvrir le frère à sa sœur et la sœur à son frère tout en témoignant que lui-même il ne joue pas. C’est très important que l’adulte ne joue pas avec la sexualité de l’enfant et que l’enfant ne voit pas le parent comme un partenaire de jeu sur ce plan là.

            • Dernièrement, « jouer au docteur » est une expérience qui se fait entre 2 et 5 ans. Après cet âge, l’enfant en sait déjà beaucoup, notamment il a fait l’expérience de l’intimité (il apprend à fermer la porte des toilettes par exemple, et il ne prend plus le bain avec ses frères et sœurs), c’est pourquoi, après 5 ans, « jouer au docteur » devient un jeu où il fait l’expérience de la transgression ou de la violation de l’intimité.

            Hors justement, que propose la règle 5 ? Ce sont des adultes qui proposent à des enfants de 6 à 13 ans de « jouer au docteur », c’est à dire à un âge où cela n’est plus neutre et sans risque pour l’enfant. Il ne s’agit plus là de jouer au docteur, mais bien de jouer avec l’intimité des enfants, et d’inclure l’adulte dans la sexualité de l’enfant en le présentant comme un partenaire de jeu.

            Donc pour résumer :

            1. « jouer au docteur » à 6-13 ans c’est trop tard car ce n’est plus sans conséquence sur l’émotif de l’enfant qui va y rajouter la notion de moralité, d’intimité et de libre arbitre, ce qui signifie que l’enfant peut penser à mal et que le jeu peut entrer dans un processus de transgression délibéré ainsi que dans un processus de violation d’intimité.

            2. Ça ne peut pas inclure de grand frère ou d’adulte, et si un adulte est impliqué dans le processus de découverte entre enfants (2-5 ans) ça ne doit pas être ludique parce que l’adulte ne doit pas être présenté comme un partenaire de jeu : quand bien même l’adulte n’a pas l’impression de participer, mais s’il est témoin, aux yeux de l’enfant il est partenaire du jeu).

            « Jouer au docteur » c’est la très petite enfance, entre 2 et 5 ans, et l’adulte ne doit pas être partenaire de jeu. Si un de ces deux critères n’est pas respecté, on blesse l’enfant. La présente initiative a tout faux sur toute la ligne.

            ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

            • [^] # Re: Jouer au docteur: activité ludique sur la sexualité adulte (pensez 6-13ans)

              Posté par  . Évalué à 5.

              Je rejoins l'avis de CHP, plus bas. Tu surinterprètes complètement. Revenons 2 secondes au texte, 2 secondes:

              5 On joue au docteur ?: le jeu doit traiter de sujets d’adulte (actualité, politique, sexualité…)

              Donc, comme déjà dit, y'a trois sujets. Te te focalises sur un seul des trois. Soit, mais c'est déjà un biais. Ensuite, tu infères directement que "faire un jeu qui parle de sexualité" == "faire un jeu qui propose aux enfants de jouer au docteur". C'est vraiment une interprétation très tirée par les cheveux. On pourrait faire des tas d'autres applications pour parler de sexualité aux enfants.

              Et si c'était juste un "résumé" mal choisi ? Si on remet un tant soit peu les choses dans leur contexte, on voit que chaque thème a un "resumé" (Ronde, chaises musicales etc.):

              1 Ronde : le jeu doit être jouable par au moins 8 personnes simultanément.
              2 Chaises musicales : une session de jeu ne doit pas excéder 30 secondes.
              3 Machin bidule chouette:le jeu fait usage d’un contrôleur alternatif.
              4 Gribouillis : le jeu doit être en partie conçu par un ou plusieurs enfants (concept, graphismes, sons…)
              5 On joue au docteur ?: le jeu doit traiter de sujets d’adulte (actualité, politique, sexualité…)
              6 Marelle: le jeu doit être joué sans les mains.
              […]

              Dans la liste, il est possible qu'un de ces "résumés" ait été mal choisi, sans mauvaise intention. Mais non, vaut mieux foncer sur une interprétation étroite et en profiter pour généraliser à outrance: "obsession ambiante à vouloir mêler sexualité adulte et enfance". Là, on commence à quitter la surinterprétation pour rentrer dans le doux délire… Quant à ta série de règles hyper-précises ou je ne sais quoi pour le "jeu du docteur", je me demande comment tu fais pour en arriver là à partir d'une simple liste de thèmes de jeux vidéos.

    • [^] # Re: Jouer au docteur: activité ludique sur la sexualité adulte (pensez 6-13ans)

      Posté par  . Évalué à 6.

      1. On joue au docteur ?: le jeu doit traiter de sujets d’adulte (actualité, politique, sexualité…)

      Heureusement qu’il est précisé « Le jeu doit aussi obéir à au moins une de ces contraintes », malheureusement l’intitulé de la règle 5 ne laisse aucun doute quant à l’esprit de promiscuité sexuelle qui anime la règle 5

      Ah ? J'ai l'impression que la sexualité n'est qu'un exemple parmi 2 autres de "sujets d'adultes".
      Un jeu qui traiterait de la crise économique respecterait cette regle. Est-ce sexuel ?
      Un jeu qui traiterait de l'afflux actuel de "migrants" (bordel de merde, c'est des réfugiés, pas des migrants !) respecterait aussi cette regle. Est-ce sexuel ?
      Un jeu qui traiterait des prochaines elections respecterait cette regle. Est-ce sexuel ?
      Un jeu qui traiterait de l'instauration et de l'élargissement de l'Etat Islamique respecterait cette regle. Est-ce sexuel ?

      J'aurais d'autres exemples à fournir (oui, "actualité, politique, sexualité, …" c'est large), mais je pense que tu as compris.

      D’où vient cette obsession ambiante à vouloir mêler sexualité adulte et enfance?

      Je ne vois cette obsession que dans TON commentaire : c'est TOI qui, voyant 3 exemples totalement différents, te concentre sur celui qui t'obsède.

      En fait une curieuse tendance se dessine en ce moment, où la promiscuité sexuelle adulte/enfant est vécue comme quelque chose de ludique

      On ne doit pas fréquenter les memes personnes, ni les memes lieux, ni les memes sites, et ne pas regarder les memes émissions ni lire les memes journaux. Où as-tu vu cette tendance (hors du site de la nambla)? Est-il possible qu'il s'agisse (de mon coté ou du tiens) de l'effet de "bulle google" ?

    • [^] # Re: Jouer au docteur: activité ludique sur la sexualité adulte (pensez 6-13ans)

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

      malheureusement l’intitulé de la règle 5 ne laisse aucun doute

      rule #34

  • # Rien de spécialement libre ?

    Posté par  . Évalué à 4.

    Je n'ai pas vu où l'organisation se prononçait sur la propriété du code ou sur la licence de celui-ci. Ni sur la forme du livrable : source ou exe.
    Donc rien n'empêche de fournir un logiciel libre et d'en garder la propriété.

    Puis-je soumettre mon jeu à d’autres game jams ? Aucun problème,…

    Le truc qui interpelle en effet au premier abord, c'est le fait qu'ils se payent dix jeux - non, une sélection des dix meilleurs jeux - pour seulement 800e. Si ils devaient passer par un studio, ils n'auraient rien pour ce prix là.

    Mais comme au final les jeux sont publiés sur itch.io, une vitrine de jeux indés, les mêmes principes s'appliquent. Le studio/auteur est propriétaire du jeux, libre à lui d'appliquer telle ou telle licence.

    • [^] # Re: Rien de spécialement libre ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      J'ai eu la même réaction sur le prix, 800 € c'est vraiment peu cher payé.

      Encore plus étonnant, tel que le journal présente le concours j'ai l'impression qu'il y a 10 « gagnants » mais qu'un seul récupère les sous.

    • [^] # Re: Rien de spécialement libre ?

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

      Mais comme au final les jeux sont publiés sur itch.io, une vitrine de jeux indés, les mêmes principes s'appliquent. Le studio/auteur est propriétaire du jeux, libre à lui d'appliquer telle ou telle licence.

      Exactement. Tu peux demander des précisions à Pierrec, mais je suis prêt à parier qu'il ne s'arrogera jamais la propriété des jeux soumis au concours ; c'est juste une vitrine, personne ne se "paie" dix jeux pour 800€.

      Par contre le rapport du journal avec le libre est assez ténu, je te l'accorde.

  • # 6-13ans?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    Je trouve que les thèmes sont bien vieille france. J'imagine comment les jeunes de cette génération vont réagir en comparant un jeu de marelle fait en 1 mois avec le dernier AAA en 3D photoréaliste ou le dernier indie avec un gamedesign en béton…

    Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

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