Journal Pourquoi PrimTux ?

Posté par  . Licence CC By‑SA.
16
26
nov.
2015

On parle beaucoup d’intégration du numérique à l’école. Il existe des outils permettant de le faire, encore faut-il qu’ils y soient adaptés…

Windows présente une interface rigide, conçue pour accroître la productivité (objectif atteint?). Le prix des licences est exorbitant et les exigences matérielles toujours plus grandes (migration de Windows XP vers Windows 8 ou 10 impossible). Point très noir, ce système n’offre aucune sécurité quant à ce que vous pouvez y installer. Il n’est pas rare de retrouver une multitude de barres supplémentaires et inutiles, voire dangereuses, dans les navigateurs Web et un nombre incalculable de virus et troyens qui est susceptible de le polluer. En outre, l’abandon du support de Windows XP condamne au rebut un certain nombre de machines qui peuvent encore être utilisées.

Le système Linux offre une alternative. Il est libre, sécurisé et gratuit. Il se présente sous forme de distributions : c’est ainsi que l’on appelle un système d’exploitation sous Linux, qui est composé du système et d’un certain nombre de logiciels intégrés. L’avantage de ces distributions est qu’elles peuvent être dédiées à un certain usage : certaines s’orienteront vers la recherche, d’autres vers la musique, d’autres encore vers le développement, la création de serveurs Web… Il est logique d’y retrouver par conséquent des distributions éducatives.

Un descriptif très complet leur est consacré dans cet article: « Tour d’horizon des distributions éducatives » afin de vous aider à faire votre choix et de trouver celle qui correspond le plus à vos attentes.

Concernant PrimTux, tout est parti d’ASRI-education. Cette association œuvre depuis un certain nombre d’années déjà pour intégrer le numérique en classe en utilisant des logiciels libres et/ou gratuits. Elle a pour cela développé un système basé sur Linux (PuppyLinux) adapté aux enfants de 3 à 10 ans, léger, simple et stable. Peu à peu, quelques passionnés ont rejoint l’équipe et des compilations (telle clicmenu de PragmaTICE), et des logiciels éducatifs divers y ont été ajoutés.

Cédric, le développeur d’ASRI, semblant ralentir l’activité depuis un certain temps, trois membres de l’équipe se sont mis au travail en repensant le système, en y ajoutant de la modernité, plus de compatibilité, tout en restant léger.

La philosophie reste la même: PrimTux, par sa légèreté n’a pas vocation à remplacer ou à devenir le système d’exploitation principal d’un ordinateur récent, mais à revaloriser un matériel devenu obsolète en l’orientant vers le milieu scolaire ou éducatif. Le but est de parvenir à intégrer un nombre conséquent de logiciels éducatifs libres et/ou gratuits et d’offrir ainsi une large palette de possibilités d’utilisation du numérique à l’école. Il suffit de posséder une machine disposant de 512 mo de mémoire vive et d’un disque dur d’une capacité de 20 go pour en profiter.

En intégrant systemback, elle permet de confectionner simplement un système personnalisé qu’il sera facile de déployer sur plusieurs machines à l’aide de ce tutoriel.

Enfin, PrimTux n’est pas seulement destiné au milieu scolaire, elle est aussi un moyen d’aider les parents qui désirent faire réviser autrement leurs enfants à la maison, l’outil informatique permettant une certaine dédramatisation de l’échec par son côté ludique et interactif.

Étant construite à partir d’une distribution grand public, PrimTux reste utilisable pour toutes les tâches familières : consultation de sites Web ou des mails, des documents bureautiques, des photos…

Et qui sait, ce seront peut-être les enfants qui apprendront aux parents !

  • # noblesse bien remisée ne trouve jamais porte close

    Posté par  . Évalué à 10.

    Même si sur le fond on ne peut qu'être d'accord, je trouve l'intro anti-Windows pas très objective quand même, surtout quand c'est pour peindre une version totalement idyllique de Linux.

    Par exemple le coût des licences peut être considéré comme problématique pour un particulier, mais pour un professionnel, c'est 1h de main d'œuvre spécialisée par poste, c'est que dalle si le système permet un gain de productivité, même infinitésimal. La demande de matériel de plus en plus puissant est aussi la norme avec la plupart des distributions Linux si on veut des bureaux récents (plus exactement les logiciels suivent les progrès matériels), le support à long terme est douteux pour pas mal de distribs (rien que la pérennité des distributions est parfois questionnable). Enfin, l'installation de pourriciels en espace utilisateur (par exemple avec des extensions Firefox moisies) me semble à peu près aussi faciles sous Linux que sous Windows (pour le coup, il s'agit probablement réellement d'une histoire de parts de marché) ; la plupart des distributions Linux résistent plutôt bien à l'installation intempestive de crapwares du fait de la centralisation des dépots—d'ailleurs, c'est le modèle qui semble se dessiner pour l'avenir de tous les systèmes ; autrement dit aucun système ne peut se prémunir contre l'installation de n'importe quoi par l'utilisateur, et pour garantir une forme de sécurité il vaut mieux contrôler ce que l'utilisateur installe.

    Bref, Linux c'est bien, Windows c'est pourri, mais il vaut quand même mieux éviter les arguments facilement réfutables…

    • [^] # Re: noblesse bien remisée ne trouve jamais porte close

      Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 27 novembre 2015 à 09:43.

      Non, non et non. Le coût des licences dans un établissement scolaire est très problématique. Tout ce qui coûte de l'argent dans un établissement est problématique. Je suis pas sûr qu'on ait bien conscience des budgets qu'on se cogne dans les écoles et les collèges et dans quel état sont ces derniers (sauf quand ils viennent de sortir de terre).

      • [^] # Re: noblesse bien remisée ne trouve jamais porte close

        Posté par  . Évalué à 9.

        Le coût des licences dans un établissement scolaire est très problématique

        En fait, non, désolé. Ce qui est problématique dans la fonction publique, c'est la dissociation totale de la masse salariale et du fonctionnement. Si tu es directeur d'établissement, la masse salariale n'apparait pas dans ton budget. Par contre, ton budget de fonctionnement est ridicule. La seule marge de manœuvre est donc de minimiser les coûts de fonctionnement. Si tu prends les licences, par exemple, tu vas acheter des PC sans OS et tu vas installer Linux toi-même. Si tu passes 30 minutes par poste, tu auras coûté en salaire la moitié du prix des licences. C'est juste que tu ne le vois pas.

        • [^] # Re: noblesse bien remisée ne trouve jamais porte close

          Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 27 novembre 2015 à 10:30.

          Moi je te parle de la situation finale, pragmatiquement, pas de macro économie (j'exagère, pour l'illustration).

          Dans un établissement scolaire, on a pas la main sur la masse salariale. Point.
          Quoi qu'il arrive, le gestionnaire se retrouve à gérer un budget de fonctionnement, et ça va pas plus loin que ça (comme tu le dis toi même).

          Le calcul que tu fais est bien sûr tout à fait valable, d'un point de vue qu'on pourrait nommer "cour des comptes". Sur site, on en est pas là. Ce que je veux dire c'est qu'on parle pas du même niveau de problématique. Sinon, autant parler politique directement, et comme ça on tourne en rond pendant des heures.

          • [^] # Re: noblesse bien remisée ne trouve jamais porte close

            Posté par  . Évalué à 8.

            Je suis d'accord pour dire que c'est comme ça que ça se passe, je suis aussi d'accord pour dire qu'en pratique, en tant que directeur d'établissement, c'est le seul choix rationnel que tu aies. Par contre, en tant que citoyen, je trouve ça assez révoltant. Dans les labos de recherche, combien paye-t-on de techniciens pour effectuer à la main des tâches qui sont automatisées (et donc 100 fois moins coûteuses) chez les industriels, tout ça parce qu'on a le sentiment fallacieux que ça coûte moins cher? Sur ce plan, le raisonnement "cour des comptes" est tout à fait valable, et notre manière de procéder est totalement scandaleuse.

            Bien sûr, je ne voudrais surtout pas faire croire que c'est une bonne idée de payer pour des licences Windows dans le public. C'est juste que l'argument du coût des licences est fallacieux.

            • [^] # Re: noblesse bien remisée ne trouve jamais porte close

              Posté par  . Évalué à 5.

              La dissociation des budgets de fonctionnement et de masse salariale n'est pas problématique. C'est au contraire un principe normalement destiné à protéger l'un et l'autre. (éviter de supprimer des postes pour acheter du matériel ou faire des économies de matériel pour augmenter les salaires).
              Ce qui est problématique c'est comment sont conçus les budgets (prévisions des coûts, répartition initiale masse salariale/fonctionnement/investissement) et comment sont évalués les besoins. Et là, nous atteignons la dimension politique du problème, créer des emplois/ne pas créer d'emplois, conserver les statuts de la fonction publique/réformer la fonction publique. Le budget n'est plus dépendant du besoin mais des facteurs macro-économiques d'un coté et des idéologies politiques d'un autre.
              Au final, celles et ceux qui sont sur le terrain doivent trouver les solutions pour accomplir leur mission au mieux sans pour autant maîtriser les moyens dont ils disposent. Les coûts de licence, de maintenance, de matériel sont alors des obstacles non négligeables.
              De nombreuses collectivités ont fait le choix de sous-traiter la maintenance des équipements informatique de collèges ou de lycées. Le budget alloué pour les salaires des personnels assurant la maintenance et pour l'achat matériel/logiciel (paiement des factures au sous-traitant) est donc unique et intégré au budget de fonctionnement des collectivités. Le résultat est une augmentation significative des coûts pour la fonction publique. En effet, d'une part les sous-traitants eux évaluent très bien les besoins et les coûts pour répondre à ces besoins. Et d'autre part ils se foutent de savoir s'il va falloir augmenter les impôts locaux pour que leur prestation soient payées.
              En gros pour ma part, je pense que les systèmes et logiciels libres sont une solutions permettant à bon nombre d'agents du service public de faire tourner la machine en coûtant moins cher aux contribuables. Par contre ça coûtent aux agents en investissement (souvent non rémunéré) par contre ils gagnent en compétences. Il y a peut-être une odeur de scandale là dedans, mais selon le point de vue le scandale n'est pas de même nature.
              Après on pourrait prendre l'exemple de la gendarmerie qui a diminué ces coûts en utilisant des systèmes ou logiciels libres, tout en dotant ces personnels des compétences nécessaires et en plus en contribuant à certains projets. Pourquoi ne pas faire de même dans d'autres services publics? L'argument du coût des licences n'est peut-être pas si fallacieux…

              • [^] # Re: noblesse bien remisée ne trouve jamais porte close

                Posté par  . Évalué à 5.

                Après on pourrait prendre l'exemple de la gendarmerie qui a diminué ces coûts en utilisant des systèmes ou logiciels libres, tout en dotant ces personnels des compétences nécessaires et en plus en contribuant à certains projets. Pourquoi ne pas faire de même dans d'autres services publics? L'argument du coût des licences n'est peut-être pas si fallacieux…

                Le cas est totalement, mais alors totalement différent!

                Pour la gendarmerie, on parle de déployer un matériel standard avec une suite logicielle standard à grande échelle.
                On fait de l'économie d'échelle: si besoin d'un outil, on le fait une fois pour tout le monde au lieu de payer la licence continuellement par poste.

                Pour les écoles, c'est chaque établissement qui se démerde comme il peut.
                Le temps passé à fignoler sera multiplié par le nombre de machines, au mieux par le nombre d'établissements. Où est passée l'économie d'échelle? Elle a disparu!

                Alors pire encore: si l'É.N. négociait une licence "globale" pour tous les ordis scolaires, la licence reviendrait sans doute moins chère que le temps passé par le personnel de l'établissement à installer et configurer Linux (bon, au moins la/les première(s) année(s), je dis pas les suivantes).

                Si tu veux vraiment faire baisser les coûts, il faut que l'É.N. mette en place une bonne grosse centrale d'achat qui propose du matériel tous les ans à tout établissement qui le désire.
                Cette centrale d'achat bien gérée pourrait décider de mettre Linux en standard au lieu de payer les licences Windows.

                Et enfin, le dernier argument est politique: l'indépendance technologique du pays. Pour faire avancer ça, c'est même pas l'É.N., mais bien les pouvoirs politiques qu'il faut faire bouger.

                • [^] # Re: noblesse bien remisée ne trouve jamais porte close

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  maclag, la centrale d'achat existe depuis belle lurette dans l'Education Nationale.

                  D'expérience, je peux te dire que la partie informatique est bien moisie : matériel pas forcément intéressant et tarifs complètement ésotériques parce que garantie 5 ans obligatoire …

                  Ceci étant, il n'est pas question que les écoles aient recours à cette centrale, puisque ce sont les mairies qui les équipent, dont PAS l'Education Nationale.

                  Hoplà …

                • [^] # Re: noblesse bien remisée ne trouve jamais porte close

                  Posté par  . Évalué à 4.

                  Alors pire encore: si l'É.N. négociait une licence "globale" pour tous les ordis scolaires, la licence reviendrait sans doute moins chère que le temps passé par le personnel de l'établissement à installer et configurer Linux (bon, au moins la/les première(s) année(s), je dis pas les suivantes).

                  Bon, je reprends juste sur cet argument.
                  Une négociation de prix de licence, ça n'a rien à voir avec du temps de mise en place / maintenance économisé. Il faudrait que toute la chaîne de service soit inclue dans la comparaison : tout sous-traité de A à Z. C'est absolument pas le cas.

                  Exemple dans mon département : les licences (windows ) sont négociées par le conseil départemental. On se retrouve avec du matériel et un OS OEM préinstallé. Sauf que derrière, faut tout refaire pour que ça réponde à certaines contraintes : redéploiement "rationalisé" (j'ai pas le temps, le terme est pas très bien choisi) via WDS, donc derrière on fait intervenir un autre type de licence (MAK ou un nom dans le genre), on prépare les images, etc. Au final, on gagne pas du temps face à du libre, y'aurait la même problématique de déploiement. Bref, on est pas dans la préparation poste à poste à la papy là.

                  De toute façon le personnel qui s'en occupe, il est là - la plupart du temps des surveillants (au moins de statut) ou des profs, plus ou moins dédiés au "numérique" (le terme fourre tout l'EN). On pourrait tout sous-traiter, c'est une autre discussion, ça impliquerait d'autres très grosses difficultés.

                  Attention aux biais des raisonnements comptables, tout parait si simple vu de l'extérieur.

        • [^] # Re: noblesse bien remisée ne trouve jamais porte close

          Posté par  . Évalué à 1.

          Ben non, le gars ou la fille qui fait ça, le fait sur son temps perso et pas en heures sup., idem pour le suivi technologique, et puis comme ça fait 6 ans que le salaires sont bloqués… Tu crois quand même pas que dans l'Éducation Nationale on paie les gens pour le boulot qu'il font, on n'est pas chez fesse-de-bouc ou tout-petit-log.
          Donc ça ne coûte rien, même pire ça apporte une pierre à l'ingénierie sociale.

  • # vendredi

    Posté par  . Évalué à 0.

    Windows présente une interface rigide, conçue pour accroître la productivité.

    Vaut mieux être aveugle que d'entendre lire ça.
    Quels gains de temps phénoménaux avec l'interface métro ! Sans compter les soft qui «s’intègrent» à l'interface genre la suite office ou le logiciel qui affiche les photos.

    • [^] # Re: vendredi

      Posté par  . Évalué à 0.

      C'était VRAI: XP, Vista, Seven: très peu d'évolution, ce qui permet aux utilisateurs de s'y retrouver simplement.
      Windows 8 là j'avoue je n'ai pas compris ce qu'il leur était passé par la tête.. Il me semble que Windows10 est revenu aux bases, mais je n'ai pas utilisé.
      En tout cas si tu compare la stabilité des GUI de Windows et celle de KDE ou Gnome, il n'y a pas photos: Windows est bien plus stable, les GUI sur Linux c'est la réinvention de la roue à perpétuité.

      • [^] # Re: vendredi

        Posté par  . Évalué à 6.

        les GUI sur Linux c'est la réinvention de la roue à perpétuité

        Il me semble que c’est surtout vrai pour Gnome mais KDE n’a pas évolué changé son paradigme énormément, si ?

        Je sais pas trop en fait, j’utilise Xfce depuis plusieurs années, c’est encore plus « stable » que la GUI Windows pour le coup :)

    • [^] # Re: vendredi

      Posté par  . Évalué à 0.

      Vaut mieux être aveugle que d'entendre lire ça.

      Les 2 ne semblent pas incompatibles.
      Peut-être voulais-tu dire "mieux vaut lire ça qu'être aveugle" (dérivé que "mieux vaut entendre ça qu'être sourd!")

      C'était la contribution indispensable que vous aurez oubliée dans 30secs!

      • [^] # Re: vendredi

        Posté par  . Évalué à 4.

        J'prefere partir plutot que d'entendre ca plutot que d'etre sourd, mon ptit josé.

        Linuxfr, le portail francais du logiciel libre et du neo nazisme.

  • # Pour quoi PrimTux ?

    Posté par  . Évalué à 2.

    Bonjour, merci pour les commentaires qui pourront nous aider à reformuler Pourquoi PrimTux. Le cahier des charges est de pouvoir revaloriser des ordinateurs dotés de seulement 512 Mo de mémoire vive, d'empêcher les enfants de lancer de nombreux logiciels en même temps et ainsi de saturer l'ordinateur, et d'aider les enseignants à intégrer le numérique en classe. Les ressources de primtux y contribuent. Merci à toute l'équipe de PrimTux pour la rédaction collaborative de ce « Pourquoi PrimTux ».

    • [^] # Re: Pour quoi PrimTux ?

      Posté par  . Évalué à 5.

      empêcher les enfants de lancer de nombreux logiciels en même temps

      Vous faites ça comment ?

      • [^] # Re: Pour quoi PrimTux ?

        Posté par  . Évalué à 9. Dernière modification le 27 novembre 2015 à 19:06.

        La souris est branchée sur le 220 V :)

        • [^] # Re: Pour quoi PrimTux ?

          Posté par  . Évalué à 3.

          Très drôle, merci :)

          Le HandyMenu-PrimTux disparaît dès que l'utilisateur a cliqué sur une icône pour lancer un logiciel. Le panel situé sur la gauche du bureau est escamotable et disparaît quand l'utilisateur a ouvert un logiciel au moyen d'un des trois lanceurs d'applications situés en haut à gauche du bureau.

          bureau-primtux-maxi

  • # Valoriser des ordinateurs devenus obsolètes mais encore fonctionnels

    Posté par  . Évalué à 1.

    A Cancon, dans le Périgord, monsieur Watelier assemble des ordinateurs avec des composants de récupération, dans des bidons en plastique de vingt litres, pour en faire des Jerry que les élèves de l'école personnaliseront.

    Samedi 28 novembre 2015, il animera cet atelier et guidera les « apprentis informaticiens » venus réparer leur vieil ordinateur.

    Un projet en partenariat avec l’école primaire de Cancon et la communauté de communes Bastides en Haut Agenais Périgord.

    Les élèves de l’école primaire de Cancon s’appliqueront à décorer une dizaine de jerrycan qui serviront ensuite à accueillir des ordinateurs réparés par M. Watelier. Les ordinateurs seront finalement offerts à l’école pour servir à l’apprentissage des enfants.

  • # Revaloriser un matériel devenu obsolète

    Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 28 novembre 2015 à 12:33.

    La philosophie reste la même: PrimTux, par sa légèreté n’a pas vocation à remplacer ou à devenir le système d’exploitation principal d’un ordinateur récent, mais à revaloriser un matériel devenu obsolète en l’orientant vers le milieu scolaire ou éducatif. Le but est de parvenir à intégrer un nombre conséquent de logiciels éducatifs libres et/ou gratuits et d’offrir ainsi une large palette de possibilités d’utilisation du numérique à l’école. Il suffit de posséder une machine disposant de 512 mo de mémoire vive et d’un disque dur d’une capacité de 20 go pour en profiter.

    C'est ce que fait monsieur Wattelier pour les élèves de l'école de Cancon, dans le Périgord.

    Dans le cadre de la semaine européenne de réduction des déchets, qui a lieu du 23 au 29 novembre 2015, Valorizon et la communauté de communes vous propose de découvrir l’association « Je suis Jerry », samedi 28 novembre, de 9h30 à 12h30 à la médiathèque de Cancon.

    M. WATTELIER, initiateur de l’association à Cancon, vous présentera sa solution originale de réemploi des ordinateurs et de réutilisation de jerricans destinés à la poubelle.

    WATTELIER-JERRY

  • # L'Enssat fait don de matériel reconditionné aux écoles de son territoire

    Posté par  . Évalué à 1.

    L'Enssat fait don de matériel reconditionné aux écoles de son territoire.

    À l'heure de la fracture numérique, « il n'est pas envisageable de mettre du matériel informatique, en état, au recyclage » lance Philippe Quémerais, ingénieur de recherche et responsable du développement durable à l'Enssat. « La politique de notre École est justement d'apporter quand cela est possible - et avec la résonance de l'ancrage territorial - un soutien aux structures qui ne peuvent pas s'offrir tout le matériel nécessaire. Ainsi, le reconditionnement de matériel permet une réelle augmentation de la vie de ces ordinateurs qui sont utilisés par des élèves d'écoles voisines. »

    don-pc-enssat-écoles

    Les derniers ordinateurs reconditionnés par l'Enssat ont été installés par Grégory Smits (Maître de conférences à l'IUT Lannion, équipe de recherche Shaman à l'Enssat) et sont ici utilisés par des élèves de l'école élémentaire de Lanvellec.
    Le plus : pour lutter contre l’obésiciel, les PC ont été équipés avec des logiciels libres !

    Henry L'Her, en charge de donner une seconde vie à ce matériel au sein du service technique de l'Enssat, nous donne quelques chiffres : « de 2011 à 2015, ce sont pas moins de 58 PC fixes (+ écrans + claviers + souris), 13 oscilloscopes analogiques et même 1 machine à mettre sous plis qui ont été donnés, en cession amiable, à neuf écoles différentes du Trégor ».

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