Tout (fr)

  • Mises à jour et téléchargements de la semaine (Génération NT: logiciels)
    Retrouvez notre résumé des mises à jour et téléchargements récemment proposés.
  • Espionnage: la FSF deconseille le cloud public, recommande les clouds privés basés sur le libre (Journaux LinuxFR)

    Le journal The Guardian a révélé que la NSA (Agence de Sécurité Nationale des États-Unis) a un accès direct aux systèmes de Google, Facebook, Apple et autres géants de l'Internet, pour espionner les communications qui passent par les États-Unis. John Sullivan, directeur de la Free Software Foundation, conseille d'utiliser des logiciels libres (en cloud privé) plutôt que le cloud public:

    Des intrusions de la vie privée de cette ampleur sont à craindre quand les gens abandonnent leurs données et logiciels locaux pour migrer vers le stockage et les applications en ligne. Les géants come Microsoft, Facebook et Google sont vulnérables aux requêtes du gouvernement exigeant les données des utilisateurs. Pour contrer ce problème, il y a de meilleurs moyens, plus sûrs, de partager des informations en ligne. Les logiciels libres comme GNU MediaGoblin, StatusNet, Diaspora, pump.io, Tahoe-LAFS, FreedomBox et SparkleShare travaillent d'arrache-pied pour créer un monde moins centralisé, un monde dans lequel les utilisateurs maintiennent le contrôle sur leurs données et sur les logiciels qui accèdent à ces données, mais un monde qui est tout aussi pratique et social que son équivalent centralisé.

    MediaGoblin: Publication de media. Similaire à Flickr, YouTube, SoundCloud.
    StatusNet: Micro-blogging. Similaire à Twitter.
    Diaspora, pump.io, Freedombox: Réseau social décentralisé. Similaire à Facebook.
    Tahoe-LAFS, SparkleShare, CmisSync: Synchronisation de fichiers. Similaire à Dropbox.
    Zimbra: Email. Similaire à Gmail/Calendar.

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  • Sortie de GammaRay 2.5.1, l'outil d'introspection pour Qt corrige sept défauts et améliore son manuel utilisateur (Développez.com)
    Il n'aura pas fallu longtemps à KDAB pour annoncer la première mise à jour corrective de GammaRay 2.5. Cette 2.5.1 corrige un certain nombre de défauts :

    • la compilation d'extensions externes est maintenant possible quand GammaRay est installé avec un autre préfixe que celui par défaut ;
    • une condition de course a été éliminée lors de la récupération des paramètres de la sonde ;
    • l'outil de sélection n'affiche plus d'entrées vides avec Qt 4 ;
    • les composants étaient mal dispositionnés dans les barres...
  • Apprendre à créer une application Android avec Qt : création d'un jeu mobile - deuxième partie, un tutoriel de Michael Bertocchi (Développez.com)
    Découvrez ici en deux articles comment créer des jeux 2D avec Qt.

    Eh oui, codez des jeux pour Android/iOS... en utilisant du JavaScript pour le code et du QML pour l'interface .

    Le tutoriel étant assez dense, il sera divisé en deux parties. Ici, la première partie : installation de l'IDE et découverte de la boite à outils.

    http://imikado.developpez.com/tutori...application-1/

    Tous les meilleurs cours et tutoriels pour apprendre la programmation Qt

    Tous les meilleurs cours et tutoriels pour apprendre...
  • L’heure du test — fork 1 — Void (Linux) (Dépêches LinuxFR)

    Voici un tour d’horizon d’une distribution peu connue mais néanmoins intéressante : Void (Linux) !


    Void est une distribution indépendante, créée de zéro (from scratch, pas une divergence de Debian ou autres). Elle est développée par une communauté de volontaires et vous pouvez facilement y contribuer via ses dépôts sur GitHub. C’est une distribution avec mise à jour en continu (rolling‐release), tournée vers les ordinateurs de bureau et qui se veut légère et performante.


    NdM. : Cette dépêche est inspirée par L’heure du test — épisode 1 — NixOS postée par gusterhack. Si vous aussi vous voulez parler de votre distribution ou logiciel libre préféré, n’hésitez pas.

    Sommaire

    La distribution Void

    L’aventure Void Linux a commencé en 2008 lorsque Juan Romero Pardines, un ancien mainteneur de NetBSD voulait tester son gestionnaire de paquets xbps. Depuis, elle a grandi pour avoir tout ce qu’il faut. Le système de base est totalement libre, dépourvu de blobs binaires venus des constructeurs. Les utilisateurs disposent cependant du dépôt non‐free pour installer des bouts de code propriétaires.

    D’un point de vue utilisateur

    Void est une distribution avec mise à jour en continu (rolling‐release), orientée bureau et qui se veut légère et performante. Elle se destine principalement à des utilisateurs de niveau intermédiaire ou avancé et peut être conseillée si vous voulez :

    • avoir des logiciels toujours à jour ;
    • ressusciter une vieille machine ;
    • développer en utilisant plein de bibliothèques récentes ;
    • utiliser une distribution avec une approche moderne (gestion des paquets, système d’initialisation…).

    En revanche, Void n’est pas à conseiller si vous cherchez :

    • une distribution ultra simple à installer et à configurer ;
    • une logithèque ultra fournie ;
    • une distribution ultra stable qui doit tourner sans redémarrage pendant dix ans.

    D’un point de vue technique

    Void est une distribution indépendante, créée « from scratch » (pas une divergence de Debian ou autres). Elle est développée par une communauté de volontaires et vous pouvez facilement y contribuer via ses dépôts sur GitHub.

    Void est disponible pour les architectures x86 et ARM, ainsi que compilé avec glibc (la bibliothèque C de GNU) ou avec musl-libc (une alternative plus légère à glibc).

    Void est une rolling‐release, c’est‐à‐dire que le système et les paquets sont mis à jour en continu ; il n’y a pas de « version » de la distribution. Void utilise son propre gestionnaire de paquets, xbps, qui est très similaire aux classiques apt, dnf, pacman et autres. Il y a un dépôt officiel ainsi qu’un dépôt « non‐free » et il est relativement facile de faire ses propres paquets.

    Enfin, Void utilise par défaut LibreSSL (l’alternative à OpenSSL développée suite à la faille de sécurité Heartbleed) ainsi que le système d’initialisation runit (alternative à systemd).

    Installation et configuration

    L’installation de Void est très classique et bien décrite dans la page Installation du Wiki :

    • on télécharge une image ;
    • on amorce le système sur l’image et l’on arrive sur un shell ;
    • on se connecte en root (mot de passe : « voidlinux ») ;
    • on peut passer le clavier en français avec loadkeys fr et voir la doc avec Alt + F8 ;
    • on lance l’installeur avec void-installer ;
    • on règle les classiques configurations et partitionnement, puis on lance l’installation ;
    • on redémarre sur le système installé et l’on termine la configuration comme décrit dans la page Post‐installation du Wiki.

    Le système d’initialisation runit

    Void utilise runit pour initialiser le système et gérer les services, ce qui en fait l’une des rares distributions actuelles à ne pas utiliser systemd (sans entrer dans le débat pro ou anti systemd). À l’usage basique de tous les jours, runit se révèle vraiment facile et rapide ; voir la doc runit dans le Wiki.

    Activer ou désactiver des services

    Les services disponibles sont dans /etc/sv/. Pour activer un service, il suffit d’ajouter un lien symbolique dans /var/service/. Par exemple, pour activer sshd :

    # ln -s /etc/sv/sshd /var/service/
    

    Pour désactiver un service, il suffit de supprimer le lien symbolique correspondant, dans /var/service/. Par exemple, pour désactiver sshd :

    # rm -r /var/service/sshd
    

    Gérer des services

    L’utilitaire sv permet de démarrer (start), d’arrêter (stop) ou d’interroger (status) un service. Par exemple, pour interroger sshd :

    # sv status sshd
    run: sshd: (pid 775) 17011s
    

    Le gestionnaire de paquets xbps

    La gestion des paquets est expliquée en détails dans la page xbps du Wiki. À l’usage, xbps est vraiment rapide (en même temps, ça vaut mieux car le système est en rolling‐release et il y a des mises à jour tous les jours).

    Fonctionnalités de base

    Installer un paquet (par exemple le client IRC hexchat) :

    # xbps-install hexchat
    

    Chercher un paquet parmi les paquets disponibles dans les dépôts :

    $ xbps-query -Rs hexchat
    [*] hexchat-2.12.4_2        A GTK+ based IRC client successor of Xchat
    [-] hexchat-lua-2.12.4_2    A GTK+ based IRC client successor of Xchat - lua plugin
    [-] hexchat-perl-2.12.4_2   A GTK+ based IRC client successor of Xchat - perl plugin
    [-] hexchat-python-2.12.4_2 A GTK+ based IRC client successor of Xchat - python plugin

    Afficher les informations d’un paquet installé :

    $ xbps-query hexchat
    architecture: x86_64
    build-date: 2017-04-12 08:50 CEST
    ...
    short_desc: A GTK+ based IRC client successor of Xchat
    source-revisions: hexchat:66e4fa9536
    state: installed
    

    Mettre à jour le système :

    # xbps-install -Su
    

    Supprimer un paquet :

    # xbps-remove hexchat
    

    Supprimer tous les paquets obsolètes :

    # xbps-remove -Oo
    

    Afficher les autres noyaux disponibles sur la machine :

    $ vkpurge list
    4.10.10_1
    4.9.11_1
    

    Supprimer un noyau :

    # vkpurge rm 4.9.11_1
    

    La politique de paquets de Void

    Malgré quelques manques (notamment KDE 5), la logithèque de Void est assez fournie, au moins 8 000 paquets. Ce nombre peut paraître faible en comparaison des 43 000 paquets proposés par Debian, mais ce n’est pas tout à fait le cas, car Void réutilise les gestionnaires de paquets proposés par les différents langages et outils. Ainsi, là où Debian propose de nombreux paquets pour les bibliothèques Haskell, les packages LaTex et les greffons Vim, Void préfère généralement passer par les gestionnaires respectifs (cabal / stack, tlmgr, vundle), ce qui n’est pas comptabilisé dans les paquets de la distribution.

    Écrire et soumettre des paquets

    Void permet bien entendu de compiler et d’installer des logiciels « à la main ». Cependant, si vous voulez faire une installation propre, vous pouvez créer un paquet et l’installer via le gestionnaire xbps (voir la page xbps-src dans le Wiki). Et si votre paquet fonctionne bien, vous pourrez même facilement le proposer aux mainteneurs de Void pour qu’il soit intégré dans le dépôt officiel.

    Initialisation d’un dépôt de paquets

    Pour créer des paquets Void, le plus simple est de cloner le dépôt officiel de Void, puis d’en diverger en y créant ses paquets.

    Le dépôt de paquets contient un programme xbps-src pour compiler des paquets. Pour pouvoir l’utiliser, il faut d’abord initialiser un environnement de compilation :

    $ ./xbps-src binary-bootstrap

    Créer un paquet

    Imaginons, par exemple, que vous voulez empaqueter le programme GNU-hello. Commencez par créer une branche « hello » dans le dépôt de paquets :

    $ git checkout -b hello

    Initialisez un nouveau paquet hello :

    $ xnew hello

    Ceci crée un fichier srcpkgs/hello/template qui contiendra la description du paquet et les instructions de compilation. Éditez ce fichier pour votre paquet :

    # Template file for 'hello'
    pkgname="hello"
    version="2.10"
    revision=1
    build_style=gnu-configure
    distfiles="https://ftp.gnu.org/gnu/hello/${pkgname}-${version}.tar.gz"
    checksum="31e066137a962676e89f69d1b65382de95a7ef7d914b8cb956f41ea72e0f516b"
    short_desc="Produces a familiar, friendly greeting"
    homepage="https://www.gnu.org/software/hello/"
    license="GPL"

    Vous pouvez déterminer la somme de contrôle avec la commande :

    $ xgensum -f srcpkgs/hello/template

    Une fois le fichier de configuration écrit, lancez la compilation et la création du paquet :

    $ ./xbps-src pkg hello

    Si tout s’est bien passé, vous pouvez alors installer votre paquet sur votre machine :

    # xbps-install --repository=hostdir/binpkgs/hello/ hello
    

    Soumettre un paquet

    Si votre paquet fonctionne correctement, vous pouvez le proposer à la communauté pour qu’il soit intégré dans les paquets Void officiels. Tout d’abord, comme Void est disponible pour plusieurs architectures et libc, il faut commencer par tester si le paquet peut se compiler correctement sur d’autres architectures, par exemple pour ARM7, avec musl-libc :

    $ ./xbps-src -a armv7l-musl pkg hello

    Créez ensuite un commit décrivant votre contribution et envoyez‐le dans une branche spécifique sur le serveur :

    $ git add srcpkgs/hello/template
    $ git commit -am "New package: hello-2.10"
    $ git push -u origin hello

    Il ne vous reste plus qu’à vous connecter sur GitHub et à créer une demande d’intégration _— pull request — de votre commit dans le dépôt officiel. Si des modifications vous sont demandées, pensez à travailler toujours sur le même commit et la même branche distante :

    $ git commit -a --amend
    $ git push -f
    

    Conclusion

    Void (Linux) est une distribution peu connue mais dont les choix techniques originaux sont plutôt appréciables à l’usage. Elle est légère, rapide, très à jour et facile à configurer « dans l’esprit UNIX ». En revanche, elle n’est pas destinée à des débutants et n’a pas la logithèque la plus complète qui soit.

    Personnellement, j’utilise Void tous les jours pour des usages classiques de bureautique, Web, multimédia, ainsi que pour développer en C++ et en Python avec toutes sortes de bibliothèques. En un an d’utilisation, je n’ai pas réussi à la casser ni à avoir de conflits majeurs. En deux occasions, la mise à jour du système ne fonctionnait pas, mais à chaque fois il a suffit d’attendre un jour ou deux pour que les mainteneurs corrigent le problème et que les mises à jour fonctionnent à nouveau.

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  • Qt WebEngine, le nouveau moteur Web de Qt : aperçu technique du port de Chromium pour Qt (Développez.com)
    L'équipe derrière Qt WebEngine est fière de vous présenter une préversion technologique. En septembre 2013 avait été annoncé Qt WebEngine, un nouveau moteur web se basant sur Chromium afin de remplacer Qt WebKit, dans le but de rendre disponibles les meilleures technologies web avec Qt.

    Dans cette première préversion, l'équipe de R&D s'est concentrée sur l'intégration avec Qt ainsi qu'avec Qt Quick. Cela prépare le terrain pour des performances optimales ainsi qu'une expérience de navigation riche.

    Voyez...
  • Apple passe la limite de téléchargement via le réseau cellulaire de 150 à 200 Mo (MacBidouille)

    Apple vient d'étendre la limite de téléchargement de son App Store iOS. Dorénavant elle est fixée à 200 Mo contre 150 Mo auparavant.
    Cela permettra de récupérer des mises à jour de logiciels plus gros sans avoir à trouver un réseau Wi-Fi ou à créer un partage de connexion entre deux iPhone.

    Dans un monde idéal, Apple donnerait le choix de cette limite aux utilisateurs, mais elle fait certainement face à la pression des opérateurs qui, tout en vendant des abonnements contenant de plus en plus de volume de données à utiliser, restent ravis que nous ne les utilisions pas.

  • Lug : Mardi 3 décembre à Grenoble : conférence "Avoir une vie privée sur Internet" (Dépêches LinuxFR)

    La Guilde (Guilde des utilisateurs d'informatique libre du Dauphiné) organise une conférence sur la vie privée sur Internet le mardi 3 décembre 2013 !

    La conférence sera animée par Antoine Duparay, contributeur Mozilla, et s'organisera autour des questions suivantes :

    Quelles traces laissons-nous en utilisant le Web ? Quelles en sont les implications ? Que pouvons-nous faire pour nous protéger ? Observons le phénomène grâce au greffon LightBeam (ex Collusion) pour Firefox et découvrons les réglages applicables pour se protéger. En ces temps de PRISM et de Cloud Computing, il est temps de réfléchir à la place que nous donnons réellement à nos données.

    La conférence se tiendra à l'amphithéâtre E1 de l'ENSIMAG, sur le campus de Saint Martin d'Hères, le mardi 3 décembre 2013 à partir de 19h.

    Toutes les informations détaillées sont disponibles sur le site de la Guilde.

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  • PROXMOX VE a 10 ans (Dépêches LinuxFR)

    Cette semaine marque le dixième anniversaire du projet libre Proxmox Virtual Environment (VE), développé et maintenu par Proxmox Server Solutions, basé en Autriche.

    Proxmox VE

    Proxmox VE 0.9, la plate‐forme libre de virtualisation, a été annoncée dans une première version publique il y a dix ans le 15 avril 2008 et la solution a permis de gérer KVM et OpenVZ sur une seule interface de gestion. Depuis lors, cinq versions majeures et de nombreuses mineures ont été produites.

    Aujourd’hui, la version actuelle de Proxmox VE 5.1 permet aux administrateurs de contrôler l’ensemble de leur environnement informatique virtualisé avec un seul outil de gestion. Proxmox VE prend en charge deux technologies de virtualisation (KVM et LXC – qui a remplacé OpenVZ avec la version 4.0) et offre une API REST, un réseau flexible, des fonctionnalités pour offrir une grappe de serveurs (cluster) à haute disponibilité, un stockage défini par logiciel, des fonctionnalités de sauvegarde et restauration, un pare‐feu, et beaucoup d’autres outils prêts à l’emploi et de technologies libres intégrées. Depuis la version 5.1 Proxmox VE aussi intègre Ceph storage 12.2.x Luminous LTS, pour l’implémentation d’infrastructures hyper‐convergentes.

    Il y a dix ans, les développeurs de Proxmox ont été les premiers à relier les deux technologies de virtualisation KVM et conteneurs (initialement OpenVZ) sur une seule plate‐forme et à les rendre facilement gérables via une interface Web. Lors du lancement du développement de Proxmox VE en 2007, les deux fondateurs de Proxmox, Dietmar Maurer (CTO) et Martin Maurer (CEO), l’ont conçu comme un CD d’installation « bare‐metal » contenant une version très modifiée de Debian GNU/Linux optimisée pour un serveur de virtualisation. Ils ont utilisé un noyau Linux modifié qui comprenait tout le nécessaire pour KVM et OpenVZ. Peu de temps après le lancement de la 0.9, la première version stable de Proxmox VE 1.0 était disponible, en 2008, avec de nouvelles fonctionnalités. Il devenait alors possible pour les utilisateurs de virtualiser des applications GNU/Linux et Windows exigeantes, d’appliquer la migration en direct et de sauvegarder leurs données via vzdump depuis l’interface graphique.

    « Il est difficile de croire que Proxmox VE a dix ans aujourd’hui, et c’est formidable de voir à quel point il est devenu populaire » dit Martin Maurer, CEO de Proxmox. « Lors de la première publication de Proxmox VE, il n’existait aucune interface de gestion sur le marché permettant de gérer facilement KVM ou OpenVZ. Nous étions, pour autant que je sache, l’un des premiers projets à intégrer la prise en charge des machines virtuelles et des conteneurs sur une interface graphique centrale. Proxmox VE a été conçu pour répondre à ce besoin. Au fil des années, il a ajouté de nombreuses fonctionnalités et a été dimensionné pour répondre aux exigences des entreprises et des utilisateurs souhaitant disposer d’une plate‐forme libre pour gérer facilement la virtualisation, le réseau et le stockage. »

    Aujourd’hui, Proxmox VE est traduit en 19 langues et compte environ 200 000 hôtes installés dans plus de 142 pays. La société Proxmox Server Solutions offre un accès par abonnement au support technique et aux paquets du référentiel stable. Plus de 11 000 clients allant des moyennes entreprises aux grandes entreprises, aux organismes sans but lucratif et aux particuliers ont un abonnement actif. Les forfaits varient entre 75 et 800 euros par processeur et par an, et permettent d’accéder au support technique et au référentiel d’entreprise stable qui fournit des paquets fortement testés et validés.

    Proxmox VE, un projet libre de dix ans, sous licence libre GNU Affero GPL v3, offre des versions régulières et continues, et est devenu l’alternative libre aux solutions propriétaires pour la virtualisation de centre de données (datacenters) ou pour des solutions complexes de gestion d’informatique en nuage (cloud).

    « Proxmox VE est devenue une puissante plate‐forme de gestion de virtualisation d’entreprise qui permet à nos utilisateurs de gérer facilement toute leur infrastructure virtualisée », explique Martin Maurer. « Nous avons parcouru un long chemin maintenant et nous ne serions pas là sans nos clients, nos utilisateurs et nos partenaires qui nous soutiennent et nous poussent constamment avec des commentaires et de nouvelles demandes de fonctionnalités. Plus important encore, nous sommes reconnaissants de tout le travail intense et des toutes les contributions de notre fantastique équipe. La conception architecturale de notre plate‐forme et le modèle de développement open-source nous permettent de nous adapter constamment aux dernières technologies et d’adapter Proxmox VE aux demandes informatiques croissantes de notre communauté. Pour notre prochaine version, Proxmox VE 5.2, nous avons par exemple Cloudinit sur la feuille de route qui, nous l’espérons, fera le bonheur de beaucoup de nos utilisateurs. »

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  • Joli bonus pour la nouvelle responsable juridique d'Apple (MacBidouille)

    Apple a engagé une nouvelle responsable pour son service juridique, Katherine Adams, suite au départ en retraite de Bruce Sewell.
    Ce poste est devenu critique pour la société qui passe pas mal de temps à attaquer des sociétés comme Qualcomm ou à se défendre dans une multitude de procès pour violation de brevets.
    Si l'on ignore le salaire qu'aura Katherine Adams on connait les bonus en actions auxquels elle a eu droit comme cadeau d'arrivée.
    Elle va toucher 57 482 actions restreintes dont elle pourra réellement disposer progressivement d'ici septembre 2020.
    Le bonus est également conditionné aux performances d'Apple sur les marchés. Au maximum cela représentera un bonus d'un peu plus de 19 millions de dollars sur cette période.

    Pour rappel, ses performances auront une réelle incidence sur les performances des résultats d'Apple. Par exemple, si elle arrive à faire annuler la décision de l'Europe de forcer Apple de payer à l'Irlande la somme de 13 milliards de dollars, cela évitera aux résultats de la société de plonger et d'avoir une incidence négative sur les cours en bourse.

  • Neatmail: un client mail minimaliste (Journaux LinuxFR)

    Sommaire

    J’utilise depuis quelque temps un tout petit client mail, qui ne fait vraiment que le minimum, mais a une interface si particulière, qu’il me semble intéressant de vous le présenter. Il s’agit de Neatmail écrit par Ali Gholami Rudi.

    Ali Gholami Rudi

    Je connais Ali Gholami Rudi pour une implémentation de Troff à la fois pertinente en termes de fonctionnalités et dont le code source est très propre. Il a aussi écrit un compilateur (neatcc), une libc (neatlibc), et une implémentation de vi. C’est un développeur qui, plutôt qu’une éthique, semble défendre une certaine esthétique du logiciel, que je qualifierai de minimaliste: code source compréhensible par une personne seule, logiciel qui fait peu de choses, mais le fait bien, etc.

    Neatmail le client mail qu'il s'est programmé, et celui‐ci met en scène toute l’esthétique de son auteur.

    Ce que Neatmail ne fait pas

    Neatmail ne fait que gérer un fichier mbox (une concaténation de mails). Ainsi, il ne sait ni rapatrier, ni envoyer les mails, il ne sait ni extraire, ni ajouter de pièce jointes, etc.

    Mais en vérité, il n’a pas besoin de faire tout cela, car d’autres logiciels le font. Ali Gholami Rudi propose ainsi un pop3 pour rapatrier les mails depuis un serveur pop3, et smtp pour envoyer ses mails à un serveur smtp. Et il existe dans certaines distributions un ripmime pour extraire les pièces jointes d’un fichier mime.

    Ce que Neatmail fait

    Neatmail se contente donc d’effectuer des actions sur un fichier mbox. Les actions de bases sont:

    mk Génère une liste des mails contenus dans la mbox.
    ns Génère une liste des nouveaux mails présents dans la mbox.
    pg Affiche un des mails contenu dans la mbox.

    On peut donc l’utiliser ainsi:

    # Obtient les mails
    pop3
    # liste les mails, triés par fil de discussion
    neatmail mk ‐r ‐st ‐0 18from:48~subject: mbox
    # affiche le 3e mail
    neatmail pg mbox 3
    # prépare une réponse
    neatmail pg ‐r mbox 3 > draft.eml
    vi draft.eml
    # envoie la réponse
    tail ‐n+2 draft.eml | smtp
    # garde une copie de la réponse
    cat draft.eml >> sent
    rm draft.eml

    Mais en outre, neatmail peut interpréter les commandes ex contenues dans la liste des mails. Autrement dit, l’utilisateur est invité à ajouter des commandes à cette liste de mails, et donner le tout à neatmail qui se chargera de l’exécution:

    neatmail mk ‐r ‐0 18from:48~subject > list.nm
    vi list.nm
    neatmail ex < list.nm

    Le commande ex de neatmail

    La commande ex de neatmail prend en entrée une liste de commandes, et les exécute sur un fichier mbox. Elle ignore toutes les lignes hormis celles commençant par deux points (commande ex) ou une lettre majuscule (un mail dans la liste). Les lignes commençant par une lettre majuscule de la forme "R100..", modifient le statut du message dont le nombre suit la lettre (ici, 100). Une telle ligne définit aussi le message actuel, celui sur lequel les commandes sont exécutées. Les commandes ex sont les suivantes:

    rm supprime le message courant.
    cp copie le message courant dans une mbox donnée.
    mv déplace le message courant dans une mbox donnée.
    hd modifie l’entête donnée du message courant.
    ft passe le message courant à une commande donnée.
    w écrit les modifications dans la mbox.
    tj joint les fils de discussion en modifiant l’entête "Reply‐To".
    ch coupe le message à l’offset indiqué.

    Par défaut, ces commandes agissent sur le message courant, mais il est aussi possible d’utiliser des adresses du type 2,5rm pour effacer les messages 2 à 5. Il est aussi possible d’utiliser des expressions régulières du type /regex/rm, où regex est recherché dans le sujet des messages. D’autres champs peuvent être spécifiés en utilisant l’expression ^field:value.

    Un script shell comme interface

    Vous allez certainement penser que l’interface est un peu rude… À vrai dire, Ali Gholami Rudi n’utilise pas neatmail directement: un script shell (m) lui sert d’interface. Et c’est là que le logiciel brille: pour peu que l’on ait un peu l’habitude du shell, on peut se créer une interface sur mesure. On peut par exemple imiter l’interface de mh (un autre client mail non interactif un peu oublié). On pourrait créer une interface interactive. Bref, on peut faire ce qu’on veut.

    J’utilise par exemple l’interface suivante:

    m box inbox # liste les messages contenus dans la mbox inbox.
    m vi 3 # affiche le message 3
    m next # affiche le message 4
    m repl # ouvre mon éditeur sur une réponse préformatée au message 4
    m add f.pdf # joint f.pdf à ma réponse
    m send # envoie ma réponse.
    m R # marque le message 4 comme lu.
    m com # enregistre les changements dans la mbox (ici, change l’entête du message 4)

    Conclusion

    Au jour le jour, je suis plutôt satisfait de l’ensemble. Le fait de travailler sur les mails en local est plutôt agréable: c’est fluide, offre une grande liberté d’organisation, s’associe bien à un système de sauvegarde ou de gestion de version, etc. Le fait que le client ne soit pas interactif apporte un certain confort d’usage: le shell est sous la main si besoin, je retrouve ma session de travail dans l’état où je l’ai laissée d’un jour à l’autre, il est facile d’implémenter des solutions pour revenir en arrière (cp…). Le fait de coupler le tout avec le shell offre une grande liberté dans la création de l’interface utilisateur.

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  • Prince: bronsorisé :( (Journaux LinuxFR)

    Il était tout à la fois Marvin Gaye, Sly Stone, James Brown, Georges Clinton et Jimi Hendrix.
    le Frank Zappa de la musique noire, fantasque, exigeant mais surtout génial.
    R.I.P

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  • Votre Service Client "La Fibre" (Journaux LinuxFR)

    Chère cliente, cher client,
    Chaque année plus d’1 million d’impacts de foudre ont lieu en France
    (blabla)

    C'est pourquoi, en cas d'absence prolongée ou en période d'orages, nous vous recommandons >de protéger votre Livebox en la débranchant de la prise téléphonique puis de >l'alimentation électrique.
    (blabla)

    Votre service clients La Fibre

    fear
    j'espère ne jamais avoir à faire avec eux, s'ils pensent qu'une LiveBox Fibre Optique se débranche de la Prise Téléphonique.

  • Windows 10 : un énigmatique pack pour les nouvelles fonctionnalités (Génération NT: logiciels)
    Une expérience Windows Feature Experience Pack ? Une mystérieuse apparition pour Windows 10, y compris dans le Microsoft Store.
  • Sortie de Qt Creator 3.5, avec une barre de défilement plus expressive et une recherche globale de texte plus rapide (Développez.com)
    La première préversion de Qt Creator 3.5 est maintenant disponible. L'amélioration la plus graphique concerne la barre de défilement vertical, qui indique maintenant tous les signets, les points d'arrêts et les résultats de recherche.



    L'analyse du code C++ par Clang a été repensé, avec notamment le déplacement de l'exécution dans un autre processus que Qt Creator (ce qui le met à l'écart de tout problème à l'exécution de Clang). Les binaires ont également été mis à jour pour utiliser Clang 3.6.

    Certaines...
  • Nouveautés sur les blogs de Developpez.com : ouvrez rapidement et simplement votre blog à propos de Qt ! (Développez.com)
    Depuis peu, tout utilisateur du forum peut créer son propre blog, sans condition aucune. Leur principal avantage est une intégration totale au forum : il est possible de créer un nouveau billet depuis une discussion forum (par exemple, par le bouton Créer une entrée blog présent sur tous les messages), avec les mêmes fonctionnalités et le même éditeur que les messages postés sur le forum (notamment la base [CODE]).

    Pour ouvrir un tel blog, il suffit de créer un billet, plus besoin d'effectuer...
  • Tour d'horizon des éditeurs de texte pour le terminal (Journaux LinuxFR)

    Sommaire

    Le nombre d'éditeurs de texte disponible sur nos systèmes d'exploitation est très important, même en se limitant à ceux s'exécutant dans un terminal.

    La sélection suivante est donc forcement partielle. Dans la suite je parlerais des principaux éditeurs, de leurs clones, des anciens moins connu et enfin des plus récents.

    La famille vi

    La particularité de cette famille est d'être modale, les touches ont une action différente selon le mode dans lequel on est. De plus vi est dans la norme POSIX, donc tous les OS de type POSIX embarque un clone de vi.

    Voir l'histoire de vi : wikipedia - Vi History

    elvis

    Elvis est un des premiers clone de vi (avec Stevie)

    debian: tracker.debian.org/pkg/elvis

    nvi

    Nvi est une réécriture du vi des BSD 4.4 à partir du code d'Elvis.

    debian: tracker.debian.org/pkg/nvi

    vim

    Vim est certainement le clone de vi le plus utilisé aujourd'hui. Il est disponible sur de nombreuses plateformes et une vie entière ne suffit pas a faire le tour de ses fonctions.

    debian: tracker.debian.org/pkg/vim

    neovim

    Neovim est un fork de vim.

    Voir la dépêche sur le sujet, neovim une refonte de vim pour le 21e siecle

    debian:

    kakoune

    Éditeur qui s'inspire de vim mais a sa propre philosophie (voir le
    répertoire doc/)

    debian:

    La famille emacs

    M-x editeur

    wikipedia - Liste des implémentations d'Emacs

    emacs

    On ne le présente plus, le plus difficile étant de trouver quelque chose qu'on ne peut pas faire dans emacs.

    debian: tracker.debian.org/pkg/emacs24

    note: se lance en ligne de commande avec l'option -nw pour
    --no-window-system

    uemacs

    Version légère et portable d'emacs.

    Linus Torvalds maintient une ancienne version de uemacs et l'a fait
    depuis évoluer.

    mg

    Version très portable de uemacs nommé initialement Micro GNU/emacs.

    debian: tracker.debian.org/pkg/mg

    zile

    zile est une implémentation d'emacs plus limité et plus légère.

    debian: tracker.debian.org/pkg/zile

    La famille à menu

    Les éditeurs de cette famille ont comme point commun, d'être plus
    abordable pour le novice en fournissant un menu permettant l'auto-découverte.

    nano

    Nano est la version GNU de Pico (Pine Composer), l'éditeur de texte du client mail Pine.

    debian: tracker.debian.org/pkg/nano

    Note: Pico est aussi disponible dans Debian,
    packages.debian.org/jessie/alpine-pico

    Jed

    Jed associe les fonctionnalités d'un éditeur très extensible pour développeur à une interface facile basé sur un menu.

    • url: www.jedsoft.org/jed
    • filiation:
    • wikipedia: wikipedia - JED

    • code source: git://git.jedsoft.org/git/jed.git

    • début du développement: 2006 ?

    • langage : C + S-Lang

    • utf-8: ok

    debian: tracker.debian.org/pkg/jed

    ne

    ne, le nice editor semble être un bon compromis entre richesse des
    fonctions et simplicité. Cet éditeur possède un jeu de fonctions
    (commandes) qui peuvent être lié a une séquence de touche ou à une
    entrée de menu.

    debian: tracker.debian.org/pkg/ne

    mcedit

    mc (mindnight commander) propose un éditeur très complet, mcedit.

    debian: tracker.debian.org/pkg/mc

    kaa

    Encore un éditeur avec un menu, celui-ci extensible en Python.

    debian:

    Les autres

    Des éditeurs qui ne rentrent pas dans les précédentes catégories ou qui peuvent les imiter toutes.

    Joe

    Un des plus ancien challenger.

    debian: tracker.debian.org/pkg/joe

    Fork www.mirbsd.org/jupp.htm

    Diakonos

    L'objectif principal de Diakonos est de proposer un éditeur en console avec les raccourcis clavier classique d'une application graphique tel un navigateur ou un traitement de texte.

    debian: tracker.debian.org/pkg/diakonos

    Yi

    Yi est un éditeur de texte écrit et extensible en Haskell.

    debian: tracker.debian.org/pkg/yi

    Textadept

    Textadept est un éditeur graphique qui propose aussi une interface
    curse. Celui-ci est extensible en Lua. L'auteur utilisant le composant Scintilla pour la version graphique, celui-ci a développé une version pour curse scinterm

    Spacemacs

    Spacemacs n'est pas un éditeur, mais une (énorme) configuration pour
    emacs. Leur baseline "The best editor is neither Emacs nor Vim, it's
    Emacs and Vim!" et leur originalité un <leader> configuré sur espace qui ouvre un Menu permettant de découvrir les fonctions disponibles.

    Conclusion ?

    Pas de conclusion, si vous voulez en découvrir encore d'autre, voici deux listes :

    Mais attention de ne pas vous perdre par ici texteditors.org !

    Lire les commentaires

  • Tutoriel : Créez une barre de menus personnalisée en VBA pour Excel, par Fred Thomas (Développez.com)
  • Dr. Geo 18.06 (Dépêches LinuxFR)

    GNU Dr. Geo est un logiciel de géométrie interactive euclidienne du plan, pour une utilisation à l'école secondaire et primaire. Il permet d'organiser des activités pédagogiques dans l'enseignement de la géométrie, voire d'autres domaines liés des mathématiques.
    Intégré à un environnement dynamique de programmation Smalltalk, il propose également une approche de la géométrie dynamique par la programmation, soit par l'utilisation de script(s) intégré(s) à une figure, soit par une description purement programmatique d'une construction géométrique. En outre, Dr. Geo est toujours modifiable depuis lui-même, fonctionnalité héritée de son environnement de développement.

    Dr. Geo 18.06

    La version 18.06 fait suite à la version 17.07 sortie en juillet 2017. Une grande partie de l'effort fut de porter le code de la version 3 à la version 7 de l'environnement Smalltalk Pharo avec lequel est développé Dr. Geo. Outre les corrections de bugs inhérentes à ce portage, quelques fonctionnalités nouvelles ont fait leur apparition.

    Nouvelles fonctionalités

    Dans Dr. Geo, un script est défini par une classe Pharo. L'utilisateur insère alors une instance du script dans la figure géométrique ; il lui associe si nécessaire d'autres objets géométriques de la figure en paramètres. Un script effectue un traitement ad-hoc, calculs ou modifications sur d'autres objets de la figure tels que programmés dans les méthodes du script. Une fois défini, le script est facile à utiliser.

    L'édition de script se fait maintenant à l'aide d'un outil d'édition de code dédié, et non plus par l'intermédiaire du navigateur de code de Pharo, qui est pour le moins impressionnant.

    À noter que l'ajout d'attribut au script nécessite toujours l'utilisation du navigateur de code de Pharo. Ce besoin est nécessaire uniquement lorsque le script a un état dont il doit se souvenir tout au long du cycle de vie de la figure.
    Editeur de script

    Le manuel utilisateur a une section dédiée au script.

    Inspecteur sur code de figures programmées

    Une figure programmée est l'autre forme d'utilisation de la programmation dans la géométrie dynamique. Dans cette approche la figure géométrique est entièrement définie par un code Smalltalk et l'utilisation de l'API dédiée.

    Il est dorénavant plus aisé de gérer ses fichiers de figures programmées. Le nouvel inspecteur de Pharo — outre l'inspection d'attributs d'instance de classe — propose aussi de voir, d'exécuter, d'éditer et de créer les scripts de figures programmées.
    Inspecteur sur scripts de figures programmées

    Zoom positionnel

    Pour zoomer dans une figure l'utilisateur dispose du widget de molette orange en haut à droite de chaque figure ou de la molette de la souris. Le zoom par la souris est maintenant positionnel, focalisé sur la position du curseur souris ; celui par le widget reste, lui, centré au milieu de la zone visible de la figure.

    Détection de polygone sans surface

    Lorsqu'un polygone est sans surface (vide), Dr. Geo ne détectera que ses lignes, et non plus sa surface intérieure puisqu'elle n'existe pas.
    Polygone sans/avec surface

    Tests unitaires basés sur figures programmées

    Le petit corpus de figures programmées distribué avec Dr. Geo est également utilisé pour définir une série supplémentaire de tests unitaires.

    Partage réseau

    Dans le cadre d'une activité pédagogique en salle informatique, distribuer aux élèves des fichiers de figures est pratique. Dr. Geo propose maintenant une fonctionnalité de partage en réseau local, indépendante des services du réseau local (NFS, Samba, Windows, etc.). La marche à suivre est la suivante :

    1. L'enseignant sauve les documents à partager dans son dossier DrGeo.app/MyShares : MyShares
    2. L'enseignant active le partage réseau local depuis le navigateur de préférences de DrGeo (menu Système, Préférences) : Activation du partage
    3. L'élève, depuis l'outil habituel d'ouverture de figures, parcourt les figures partagées (bouton 'Partage enseignant') : Parcourir les figures partagées

    Cette fonctionnalité peut s'utiliser de façon croisée avec Linux, Mac et Windows.

    Thèmes graphiques

    Le navigateur de préférences (menu Système, Préférences) donne accès à deux thèmes graphiques, hérités de Pharo :

    • Thème sombre, par défaut, à privilégier lorsque Dr. Geo est utilisé de façon autonome sur un seul poste.
      Thème sombre

    • Thème clair, à utiliser en vidéo projection, par exemple, car le thème sombre manque de contraste.
      Thème clair

    Option plein écran

    Depuis le menu système, l'utilisateur peut basculer en affichage plein écran ; le système hôte est alors complètement masqué. Pratique pour que les élèves se concentrent sur leur activité de géométrie dynamique.

    Les autres modifications de la version 18.06.

    Commentaires : voir le flux atom ouvrir dans le navigateur

  • Sortie de Qt Creator 4.0 Beta, avec un meilleur profileur QML et l'intégration des tests automatiques dans l'interface (Développez.com)
    Qt Creator 4.0 Beta est dès à présent disponible.

    Comme annoncé plus tôt cette année, Qt Creator sera à partir de cette version disponible sous licence commerciale ainsi que sous GPLv3 (avec des exceptions). Au même moment, différentes fonctionnalités auparavant uniquement disponibles dans la version commerciale sont maintenant aussi disponibles dans la version open source.

    Intégration de l'analyseur statique Clang

    Le moteur d'analyse statique de code de Clang est maintenant intégré dans Qt Creator,...
  • Samsung va débloquer la fonction FM sur tous ses futurs smartphones (MacBidouille)

    NextRadio a annoncé dans un communiqué de presse que Samsung allait débloquer la fonction FM de ses appareils dans tous ses futurs modèles. Ils pourront donc utiliser l'application de NextRadio pour écouter les radios FM. Les avantages sont multiples : écoute gratuite, consommation d'énergie moindre que pour du streaming mais aussi possibilité d'avoir accès à l'écoute de la radio en cas de non couverture par un réseau efficace.
    Pour rappel, Apple avait été sommée aux Etats-Unis par la FCC d'activer la radio pour permettre l'accès aux bulletins d'information urgents.
    Cela ne fait toutefois pas les affaires d'Apple, qui préfère sans l'ombre d'un doute vendre des abonnements Apple Music.

  • Itop... l'ITSM opensource (Journaux LinuxFR)

    Cher Nal
    C'est la première fois que je t'écris. Je ne suis qu'un humble lecteur. Quelques relectures orthographiques par ci par là… Mais aujourd'hui, j'ai pris mon courage à deux mains sur le clavier.
    Je veux te parler d'un logiciel que j'ai testé il y a quelques temps : iTop.

    Késako? un ITSM Opensource,soutenu par une entreprise iséroise (cocorico). L'interface est simple et épurée

    Il permet :
    - La gestion des changements
    - La gestion des incidents
    - La gestion des demandes utilisateurs
    - La gestion des services
    La CMDB est simple et dynamique. De beaux tableaux de bords pour nos dirigeants, une base de connaissance pour nous techniciens…. Connecteurs pour Nagios, Cacti… etc
    Énumérer la liste des fonctionnalités est fastidieuse, mais le logiciel répond à tout ce qu'on trouve sur le marché (en beaucoup plus cher)

    Bref, tout ce qu'on a besoin dans un logiciel dit ITSM avec en cadeau, la licence AGPL (v3).

    J'ai lu qu'on ne parlait pas assez technique : C'est du LAMP …. what else?

    Voila, Nal, je laisse quelques liens pour les plus interessés. A bientôt peut être.

    Liens
    1. Site Communautaire
    2. Démo en ligne
    3. Une nimage pour la route

    Lire les commentaires

  • Montrez vos bobines (Dépêches LinuxFR)

    Même pour un circuit numérique, il y a une dose d’électronique d’analogique. « Malheureusement », penseront certain. Voyons les bobines, selves ou inductances.

    Une bobine est un dipôle, qui n’a pas de sens de branchement. Sa grandeur principale se mesure en henry (H), dont le nom est hérité du physicien américain Joseph Henry. Elle va de quelques picohenry (pH), à quelques henry (H). La petite équation est U = L × ∂i/∂t.

    tores

    u(t) = L \cdot \frac {di(t)}{dt}

    Pour se rappeler de l’équation, il suffit de se souvenir que des personnes se sont amusées à brancher des bobines sur le secteur, par exemple, un transformateur 5 V mis à l’envers (un transformateur est composé de deux bobines ou plus, qui partagent leur champ magnétique). Ils sont morts en débranchant le système, ce qui provoque un énorme arc électrique. En effet, le courant passe d’une valeur fixe à zéro en une fraction de seconde, la dérivée du courant est très grande, ce qui produit une très grande tension qui fait « claquer » l’air, c’est‐à‐dire que, comme pour un éclair, l’air devient conducteur (à partir de 3,6 kV/mm sous air sec, moins avec de l’humidité ambiante).

    On peut remarquer que si un condensateur « intègre », une bobine « dérive » le courant. Il y a une dualité entre les deux composants.

    Les bobines sont composées d’enroulement d’un fil, autour d’un cœur. La valeur d’inductance dépend du nombre de spires (de tours de fils) et de la matière du cœur.

    L’enroulement est fait en fils de cuivre, moins résistant électriquement que l’aluminium. Si le fil est fin et avec beaucoup de spires, la résistance série parasite n’est plus négligeable.

    Le matériau magnétique permet d’augmenter L, l’inductance, sans augmenter le nombre de spires, par rapport à une bobine « à air ». Mais au contraire de l’air, ces matériaux « saturent ». Arrivé à un certain niveau de courant électrique, la valeur L s’écroule, et la bobine se comporte comme une simple résistance. Les bobines à air ne saturent pas, mais sont bien plus grandes, pour avoir la même valeur d’inductance et, évidemment, la résistance série parasite augmente avec la taille de la bobine.

    Pour certains circuits de précision, il peut être utile d’utiliser une grosse bobine à air pour pouvoir comparer le résultat avec la bobine définitive plus petite.

    Il existe deux formes physiques : le plot ou le tore. Le plot peut être plus facile à placer sur un circuit imprimé, mais il rayonne plus (produit plus de parasites) qu’un tore.

    Seule
    La self, comme on dit en anglais, de choc ou d’arrêt est un moyen de filtrage de parasites. Un moteur génère toujours des tensions parasites plus ou moins fortes. Même si les alimentations sont séparées, la masse est commune. Or les parasites peuvent aussi passer par là. Mettre une bobine de choc, pour relier les masses évitent d’avoir des réinitialisations intempestives d’un microcontrôleur, par exemple (vécu).

    La plus petite en dessous vaut environ 1 € et supporte jusqu’à un courant de 1 A :
    2chocs
    Deux bobines dites « de chocs », utilisées comme anti‐parasites. (CC-BY 2.0 — auteur : Oskay)

    Sur certains câbles, comme les câbles USB, on peut voir un gros bloc plastique, qui a une fonction similaire.

    Réservoir d’énergie
    Le principe de certaines alimentations à découpage est de générer un signal carré, dont la valeur moyenne est la tension recherchée. Ce genre d’alimentation utilise le fait que les transistors MOS ne consomment presque pas d’énergie, quand ils sont passants ou saturés.

    Ensuite, il faut filtrer la sortie pour ne récupérer que cette moyenne, ou la « très basse fréquence », qui est la tension recherchée. Si l’on filtre avec un classique filtre RC, une grosse partie de l’énergie partira en chaleur dans la résistance. Un filtre LC filtre sans dissiper l’énergie (hors résistance série parasite). Les deux éléments L et C stockent l’énergie à des moments différents.

    Il est question d’éléments de puissance, les fils de la bobine doivent être assez gros pour limiter les pertes ohmiques.

    tores
    Bobine torique utilisée comme réserve d’énergie. (CC-BY 2.0 — auteur : Oskay)

    Sur l’image, le fil est doublé pour diminuer la résistance.

    J’ai peu utilisé les bobines, en dehors des bobines de choc et d’une alimentation à découpage. C’est le seul composant qui peut se faire à la main, pour avoir le meilleur résultat. Il peut être compliqué de trouver des bons cœurs magnétiques, ou de trouver le câble de 2 mm, protégé par un vernis, typique des applications dans le domaine de puissance qui intéresse un hobbyiste (1 à 100 W). Mais il est plaisant d’avoir sa propre alimentation, à une tension peu commune, pour fournir 6 V sous 20 A pour des servomoteurs branchés sur une batterie 12 V, par exemple.

    En conclusion, il faut se rappeler qu’il existe plusieurs sortes de bobines qui peuvent supporter un courant maximum, avant de se transformer en résistance.

    Vous pouvez reprendre une activité normale (comme regarder les réseaux sociaux).

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  • Nouveauté de Qt 5.5 : Canvas3D, une API 3D bas niveau compatible avec WebGL pour Qt Quick, avec un port de three.js (Développez.com)
    Avec Qt 5.5, le module Canvas3D sort de sa période d'incubation. Il se propose comme un équivalent à WebGL à l'intérieur de Qt Quick (donc accessible en JavaScript depuis une interface QML), en tant qu'API 3D de bas niveau inspirée d'OpenGL. L'objectif est de faciliter le portage d'applications depuis WebGL vers Qt Quick — voire de partager du code entre les deux.

    La compatibilité avec WebGL n'est pas encore parfaite, la différence principale étant que WebGL est défini pour des pages HTML. Les écarts...
  • Automatiser votre travail sous Mac OS X à l'aide d'Automator, par Sylvain Gamel (Développez.com)