Tout (fr)

  • AlterncCamp c'est dès jeudi 21 juin (Journaux LinuxFR)

    Salut

    Ayant déjà fait la dépéche et que le temps est passé, j'en profite pour rappeler que jeudi, vendredi et samedi il est possible d'aider à l'avancée du projet alternc

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  • Un petit tour des systèmes de build (Journaux LinuxFR)

    Sommaire

    Parlons un peu de systèmes de build.

    Mon métier consiste à programmer des jeux vidéos destinés aux plates-formes mobiles Android et iOS. Ce qui est commun aux deux plates-formes, c’est-à-dire la plus grosse partie de l'application, est écrit en C++, et ce qui est spécifique à la plate-forme est en Java ou en Objective-C. L'intérêt principal de tout faire en C++ est que les développeurs peuvent lancer l'application directement sur leur poste de travail, sous Linux ou OSX, et tester leurs modifs sans payer le prix d'un émulateur ou du transfert sur un appareil mobile.

    L'inconvénient est que l'on se retrouve à gérer des builds sur quatre plates-formes.

    Pour compiler une application pour iOS il faut nécessairement un projet Xcode, bien que les bibliothèques puissent être compilées classiquement en ligne de commande. Cela signifie qu'il faut maintenir un fichier de projet Xcode ou alors avoir un outil pour le générer.

    Côté Android la compilation du code C++ se fait avec l'outil ndk-build, qui est en réalité une interface à GNU Make. Du coup les fichiers de projet sont évidemment des makefiles mais utilisant des variables et fonctions d'une sorte de framework dans le langage de Make. Là encore il faut maintenir des makefiles pour le projet, ou avoir un outil pour les générer.

    Pour Linux et OSX la compilation peut se faire avec des outils plus classiques mais évidemment pas avec les fichiers de build iOS ou Android. Et encore une fois il faut maintenir ces fichiers de build.

    À moins qu'on ait un outil pour les générer tous…

    Quelques systèmes de build

    Le problème de la gestion de la compilation d'un projet a été posé bien avant ta naissance ; c'est pour cela qu'il n'existe qu'une seule méthode pour le faire, qui fait consensus depuis des décennies.

    Ha ! Ha ! Ha !

    Je peux te citer déjà douze outils de tête. Voyons un peu la présentation faite sur leurs sites respectifs et essayons de rester de bonne foi.

    Make

    D'après le site :

    GNU Make est un outil qui contrôle la génération d'exécutables et autres fichiers non-source d'un programme à partir des fichiers source du programme.

    J'ai mis la description du site de GNU Make mais la première version de Make date d'avril 1976. Elle précède ainsi le projet GNU de sept ans.

    Le principe de base de Make est assez simple, on lui passe un fichier Makefile qui indique « voilà le fichier que je veux créer, il dépend de ces autres fichiers, et voilà les commandes à exécuter pour le créer ». Avec le mécanisme des dépendances l'outil se débrouille pour créer les cibles dans l'ordre.

    Il m'arrive encore de créer des petits Makefiles manuellement mais c'est vite pénible. Par exemple, si un binaire app est créé à partir d'un fichier a.cpp qui inclut un fichier b.hpp qui inclut lui-même un fichier c.hpp, en toute rigueur je dois lister ces trois fichiers en dépendances de la cible app pour que la compilation soit refaite quand l'un d'eux est modifié. On fait ça une fois puis on cherche un truc pour que les dépendances soient gérées automatiquement.

    Un autre point difficile à gérer concerne la dépendance au fichier Makefile lui-même. Par exemple, si j'ajoute une option qui concerne l'édition des liens, celle-ci ne sera pas refaite par défaut.

    Autotools

    [Le premier objectif des Autotools] est de simplifier le développement de programmes portables. Le système permet au développeur de se concentrer sur l'écriture du programme, simplifiant de nombreux détails de portabilité entre systèmes Unix et même Windows, et permettant au développeur de décrire comment construire le programme via des règles simples plutôt que des Makefiles complexes.

    Si vous avez déjà utilisé les autotools vous êtes probablement morts de rire en lisant ce paragraphe. Cette suite d'outils qui se présente comme simple et portable est en réalité ce qu'il y a de plus complexe en système de build et n'est portable que sur les systèmes Unix en évitant soigneusement Windows, le plus déployé des systèmes des trente dernières années.

    Sans doute révolutionnaire à sa création, cet outil a extrêmement mal vieillit. Pour ma part j'ai eu l'occasion de compiler des logiciels tiers sous Windows avec ça et c'était tout simplement l'enfer. J'ai aussi tenté de l'utiliser pour mes propres projets et je me suis arrêté dans le tuto. Depuis je suis convaincu que ces outils sont faits pour les développeurs qui aiment transpirer.

    SCons

    SCons est un outil Open Source de construction de logiciel—plus précisément, une nouvelle génération d'outil de construction. Voyez SCons comme un substitut amélioré et multi-plateforme pour l'utilitaire Make classique avec des fonctionnalités intégrées similaires à autoconf/automake et aux caches de compilation tels que ccache. Pour faire court, SCons est un moyen plus facile, plus fiable et plus rapide de construire un logiciel.

    Wow, là c'est carrément le futur.

    Les fichiers SCons s'écrivent directement en Python, ce qui est assez sympa puisqu'on se retrouve avec un vrai langage et un a accès à un tas de bibliothèques pour décrire le projet.

    J'ai compilé quelques projets en SCons il y a une quinzaine d'années et je crois que je n'ai jamais rien vu d'aussi lent. Et pas seulement parce que c'est du Python…

    Il faut dire que le comportement par défaut de l'outil est de détecter les modifications des fichiers sources en calculant un md5 des fichiers, pour éviter de recompiler des fichiers dont seule la date a changé. Quand on voit le prix d'un md5 je trouve ce choix très discutable. Ce comportement peut être modifié via une option mais même en passant sur une comparaison de timestamps et en appliquant toutes les astuces connues pour le rendre plus rapide, ça reste hyper lent.

    Premake

    Un système de configuration de construction puissamment simple
    Décrivez votre logiciel qu'une seule fois, via la syntaxe simple et facile à lire de Premake, et construisez-le partout.
    Générez des fichiers de projets pour Visual Studio, GNU Make, Xcode, Code::Blocks, et plus sous Windows, Mac OS X et Linux. Utilisez l'intégralité du moteur de script Lua pour que la configuration de la construction devienne du gâteau.

    Pfiou, ça claque ! Ce n'est que le quatrième dans la liste et ça promet déjà de tout résoudre

    Avec Premake les scripts de builds sont écrits en Lua et, à l'instar de SCons, cela permet de « programmer » son build en profitant de tout un tas de bibliothèques.

    Sur le papier c'est très sympa, en pratique ça ne marche pas trop comme attendu. Il s'avère que la syntaxe de Premake est déclarative et ne se mélange pas bien avec le procédural de Lua. Par exemple, si j'écris

    project "P"
    
    if false then
        files
        {
          "file.cpp"
        }
    end
    

    On pourrait croire que le fichier file.cpp ne fera pas partie du projet P, et bien pas du tout, le if ne change rien du tout ici. Difficile de programmer dans ces conditions.

    Nous utilisons Premake depuis presque quatre ans au boulot. Le choix s'est fait en sa faveur bien que l'outil était en alpha car il permettait de générer des fichiers pour Xcode et ndk-build via deux plugins indépendants, en plus des Makefiles classiques. Aussi, il avait l'air facile à hacker ce qui était rassurant.

    Maintenant j'essaye de le remplacer autant que possible.

    Parmi les problèmes récurrents le plus pénible est certainement le message error: (null), sans autre info, que l'outil affiche parce qu'une erreur s'est glissée dans un script. Bonne chance pour déboguer ça. J'aime aussi beaucoup le message Type 'premake5 --help' for help qui s'affiche quand je fais une faute de frappe sur la ligne de commande. Là encore il n'y a aucune information utile et il faut se débrouiller pour trouver où on s'est trompé. Autre souci : il n'y a pas moyen de mettre des propriétés de link spécifiques à une bibliothèque. C'est embêtant quand on a besoin d'un -Wl,--whole-archive.

    Le développement de Premake en lui-même a l'air très laborieux. Quatre ans après il est toujours en alpha, avec une release datant d'août 2017. Le module Xcode a été intégré mais ne gère que OSX. Il a fallu réappliquer toutes nos modifs pour iOS. Quant au module pour le NDK il ne fonctionne plus suite à des changements dans Premake (hey, c'est une alpha…). Là encore il a fallu repatcher.

    Il y a de nombreux contributeurs, dont des gros, mais chacun a l'air d'aller dans sa propre direction sans qu'il y ait d'objectif commun. Il y a par exemple deux générateurs de Makefiles, gmake et gmake2 (j'attends impatiemment yagmake). Il y a des fonctionnalités qui ne marchent qu'avec Visual Studio, d'autres trucs qui fonctionnaient il y a quatre ans et qui ne fonctionnent plus. Ça m'a l'air d'être typiquement le projet qui veut tout faire parfaitement et qui au final ne fait rien de bien. Bref, le produit n'est pas à la hauteur du pitch.

    CMake

    CMake est une suite d'outils open source et multi-plateforme conçus pour construire, tester et empaqueter des logiciels. CMake est utilisé pour contrôler le processus de compilation du logiciel via des fichiers de configuration indépendants du compilateur et de la plate-forme, et il génère des fichiers Makefiles natifs ou des projets qui peuvent être utilisé avec l'environnement de compilation de votre choix.

    CMake est tout simplement mon outil de build préféré de ces quinze dernières années.

    Tout est dit.

    Bon OK, j'explique. CMake lit des fichiers CMakeLists.txt qui décrivent les projets à compiler dans un langage qui lui est propre. À partir de cela il génère des fichiers Makefile ou autres (des projets Xcode ou Visual Studio par exemple) qui permettent de construire le projet.

    Ce qui m'a convaincu dans cet outil est qu'il est plutôt rapide (bien qu'il ne soit pas le plus rapide) et qu'il gère parfaitement les règles de reconstruction des cibles. Par exemple, si j'ajoute un paramètre de ligne de commande pour l'édition des liens, alors l'édition des liens va être refaite. Si je modifie un fichier CMakeLists.txt et que j'exécute make sans relancer CMake, alors CMake se relance tout seul (les Makefiles ont une règle de dépendance vers les CMakeLists.txt, pas con!) Je peux aussi simplement définir les répertoires d'entêtes, options de compilation et autres paramètres spécifiques à chaque projet, en précisant s'il le paramètre doit être visible des projets dépendants ou non.

    L'outil est assez bien fichu et est très populaire dans le milieu du C++.

    Un des points les plus souvent reprochés à CMake est son langage, notamment à l'époque de la version 2 de l'outil qui était excessivement verbeuse et en plus en ALL CAPS. On avait l'impression de se faire crier dessus à longueur de fichier. Aujourd'hui ces soucis sont résolus et le problème semble surtout être que cela fait un langage de plus à apprendre et qui ne sert à rien d'autre (contrairement à SCons et Premake par exemple). Perso je n'y vois pas de difficulté, c'est un bête langage à macros avec des mécanismes bien pratique pour nommer des groupes de paramètres.

    Comme d'habitude la qualification « indépendants du compilateur et de la plate-forme » des fichiers de configuration est très discutable dans la mesure où il y a tout ce qu'il faut pour glisser des commandes système dans le build.

    Les principaux problèmes que j'ai pu rencontrer avec une version récente de CMake concernent l'export de projet. En effet il y a une commande install(EXPORTS) qui permet de créer un fichier de configuration CMake pour inclure la cible en tant que dépendance dans un projet tiers. Malheureusement cette commande exporte par défaut les chemins absolus des dépendances de la cible et il faut bricoler pour exporter les dépendances proprement (en les enrobant dans des cibles importées par exemple).

    Un autre souci est que CMake génère plein de fichiers intermédiaires et qu'avec la pratique généralisée de lancer le build à la racine du projet on se retrouve à polluer toute l'arborescence. Idéalement il faudrait que l'outil refuse de faire un build in-source.

    Ninja

    Ninja est un petit système de construction se concentrant sur la vitesse. Il est différent des autres systèmes de construction sur deux aspects majeurs : il est conçu pour que ses fichiers d'entrées soient générés par un système de construction de plus haut niveau, et il est aussi conçu pour exécuter les builds le plus rapidement possible.

    Ah cool, encore un outil qui se veut rapide, c'est exactement ce qu'il nous manquait. En plus quand on voit SCons et Premake qui se prétendent déjà les plus rapides, on a tout de suite confiance. Cela dit, contrairement à SCons et Premake, Ninja n'est pas un générateur de script de build. Il serait plutôt à comparer à Make.

    Je n'ai jamais utilisé Ninja mais si jamais mes builds devenaient très lents je n'hésiterais pas à y jeter un coup d'œil. À moins que je ne passe à Meson.

    Meson

    Meson est un système open source de construction voulant être à la fois extrêmement rapide et, encore plus important, aussi accessible que possible.

    Bon là je désespère. Encore un outil qui veut être le plus rapide et toujours pas d'outil qui prétend fonctionner correctement.

    Je n'ai jamais utilisé Meson mais on m'a dit que c'est-nouveau-c'est-bien-tu-devrais-essayer.

    Pourquoi pas, enfin moi je cherche surtout un truc qui me génère de quoi faire un build iOS, Android, OSX et Linux. Un truc qui juste marche quoi.

    FASTbuild

    FASTBuild est un système de construction open source et de haute performance supportant une haute montée en charge de la compilation, la mise en cache et la distribution sur le réseau.

    Non mais franchement…

    Là encore je n'ai pas utilisé cet outil. La promesse est sympa mais je ne vois pas trop l'intérêt par rapport aux deux mille autres outils du même genre.

    Sharpmake

    Sharpmake est un générateur de projets et solutions pour Visual Studio. Il est similaire à CMake et Premake, mais il est conçu pour être rapide et passer à l'échelle.

    Celui-ci est développé par Ubisoft initialement en interne et libéré en septembre 2017. Apparemment il n'y a plus d'activité dans le dépôt depuis octobre de la même année. Comme son nom l'indique, les scripts de build sont écrits en C#.

    D'après la doc il sait aussi générer des projets pour Xcode et des Makefiles. J'ai longtemps considéré l'utiliser en remplaçant de Premake mais d'une part c'est écrit en C#, donc c'est mort pour l'utiliser sous Linux, et d'autre part je sens bien que tout ce qui n'est pas Windows et Visual Studio va être bancal.

    Maven

    Apache Maven un outil de compréhension et de gestion de projet logiciel. Basé sur le concept de modèle d'objet de projet, Maven peut gérer la construction, le compte-rendu et la documentation d'un projet depuis un élément central d'information.

    Je ne sais pas vous mais moi je comprends à peine le descriptif. C'est peut-être ma traduction qui est foireuse.

    Maven est un outil du monde Java. J'ai pu l'utiliser un peu via des scripts déjà prêts et il n'y a pas grand-chose à lui reprocher de ce point de vue. Ça m'a l'air assez cool pour la gestion des dépendances.

    C'est un outil qui a l'air très professionnel. Ah mais attend… c'est pour ça qu'on comprend rien au descriptif ! La première version date de 2004 et c'est donc tout naturellement que le langage le plus populaire du début du siècle a été choisi pour les scripts de build, je parle bien sûr du 🎉 XML 🎉.

    Ant

    Apache Ant est une bibliothèque Java et un outil en ligne de commande dons la mission est de piloter des processus décrits dans des fichiers de construction en tant que cibles et points d'extensions dépendant les uns des autres.

    Là encore ça sent le professionnalisme. Les fichiers Ant sont des sortes de Makefiles mais écrits en XML. Faut-il le préciser, Ant est lui aussi un outil du monde Java.

    Gradle

    Accélérez la productivité des développeurs
    Depuis les applications mobiles aux micro-services, des petites startups aux grandes entreprises, Gradle aide les équipes à construire, automatiser et livrer de meilleurs logiciels, plus rapidement.

    Je te laisse deviner à quel langage est destiné cet outil.

    Gradle est l'outil de référence pour les builds des applications Android et c'est donc dans ce cadre que j'ai pu l'utiliser. Les scripts Gradle sont écrits en Groovy, un langage que je n'ai jamais utilisé par ailleurs. Perso je trouve pas ça génial mais c'est peut-être simplement parce ce que c'est loin de ce que l'on fait en C++.

    Les trucs qui me fatiguent le plus avec Gradle sont d'abord le temps de compilation. La compilation du projet Java de nos jeux, une partie qui contient pourtant peu de code, prend quasiment une minute. L'autre souci est de trouver de la doc claire et facile à digérer. La doc officielle représente à peu près 24% du web[référence nécessaire], ce qui fait que la moindre interrogation demande déjà plusieurs heures de lectures, et les exemples de StackOverflow et divers blogs sont assez disparates.

    Que choisir

    Déjà douze outils et rien n'a l'air de dominer le marché :/ Sans doute faudrait-il inventer un nouvel outil pour les remplacer tous, quelque chose d'hyper rapide, évolutif, mais aussi adapté aux processes de déploiement intraprocéduraux sur concentrateur décentralisés pour les plus professionnels d'entre nous, avec des scripts dans un langage populaire, type GOTO++.

    Malgré tout ce choix je n'ai rien trouvé qui résolve mon problème : générer un projet pour iOS, Android, Linux et OSX avec un seul script. Si vous avez une idée, ça m'intéresse.

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  • Sortie de Qt 5.8 RC, qui apporte son lot de corrections avant une version finale en janvier (Développez.com)
  • Apple ouvre à tous sa grosse chasse aux bugs de sécurité (Génération NT: logiciels)
    Juste avant la fin de l'automne, Apple ouvre comme promis son programme de bug bounty à tous les chercheurs en sécurité tiers. Il concerne notamment l'ensemble de ses systèmes d'exploitation, macOS compris.
  • Retour sur la licence de NumWorks (Journaux LinuxFR)

    À la suite du journal précédent, je me demandais, quelle était la protection effective de la licence CC-BY-NC-SA. J'aimerais bien que l'on ne reprenne pas la guerre libre pas libre de l'autre dépêche, j'ai plutôt envie de voir ce qu'ils apportent, plutôt que de réfléchir à ce dont ils nous privent.

    Pour rappel, la licence CC-BY-NC-SA permet de :

    • Partager — copier, distribuer et communiquer le matériel par tous moyens et sous tous formats
    • Adapter — remixer, transformer et créer à partir du matériel

    L'Offrant ne peut retirer les autorisations concédées par la licence tant que vous appliquez les termes de cette licence.

    Attribution — Vous devez créditer l'Œuvre, intégrer un lien vers la licence et indiquer si des modifications ont été effectuées à l'Oeuvre. Vous devez indiquer ces informations par tous les moyens raisonnables, sans toutefois suggérer que l'Offrant vous soutient ou soutient la façon dont vous avez utilisé son Oeuvre.

    Pas d’Utilisation Commerciale — Vous n'êtes pas autorisé à faire un usage commercial de cette Oeuvre, tout ou partie du matériel la composant.

    Partage dans les Mêmes Conditions — Dans le cas où vous effectuez un remix, que vous transformez, ou créez à partir du matériel composant l'Oeuvre originale, vous devez diffuser l'Oeuvre modifiée dans les même conditions, c'est à dire avec la même licence avec laquelle l'Oeuvre originale a été diffusée.

    Pas de restrictions complémentaires — Vous n'êtes pas autorisé à appliquer des conditions légales ou des mesures techniques qui restreindraient légalement autrui à utiliser l'Oeuvre dans les conditions décrites par la licence.

    Les sources de ce système d'exploitation seront toujours disponibles, si l'entreprise décide de changer de licence, elle ne pourra pas revenir sur ce qui existe déjà.

    Cela fait donc a minima un excellent objet d'étude d'une solution employant beaucoup de logiciels libres dans sa construction.

    Leur parti pris est très intéressant. Ils ont décidé de na pas utiliser d'OS mais de directement coder sur le Cortex-M4, cela permet à leur système de tenir sur 256kB de ram.

    Ils ont du recréer tout un environnement, j'imagine que l'investissement en terme de R&D est très important.

    Je pense que c'est cet aspect qui rend l'OpenSource (ou libre) difficile. En effet, admettons qu'ils aient mis leur OS et toute la couche applicative en GPL, ils auraient très facilement pu avoir une boite qui récupère tout le code sans apporter aucune amélioration mais en profitant des faibles prélèvements sociaux d'autres pays (Chine par exemple), pour vendre moins cher. De plus il aurait aussi été possible qu'une entreprise ayant plus de capital fasse baisser les coûts par un effet d'échelle, et reprenne le développement en tant qu'acteur majeur. Cela aurait été super pour la diffusion du produit mais aurait mis un coup d'arrêt à leur entreprise.

    Le problème est que l'ingénierie logicielle a certes un coût mais les investissements sont majoritairement du salaire alors que le développement d'un matériel entraîne des investissements en prototypes et une industrialisation sur une chaîne de production, qui peut rendre la libre utilisation, des développements précédemment fait, périlleux pour l'entreprise.

    Donc oui, à titre personnel, je me questionne sur le fait qu'il existe systématiquement un modèle économique viable libre associable à n'importe quel projet. N'ayant pas la réponse, je serais ravi que l'on m'éclaire sur ce sujet qui dépasse vraiment mon niveau de compétence.

    Maintenant, cela montre qu'il est possible d'utiliser des briques libres pour faire une calculatrice, c'est vraiment intéressant.

    Quelqu'un a-t-il une idée sur la différence de consommation entre une carte cortex-M4 et une carte raspberry pi zeros ?

    Si je trouve leur idée intéressante, je trouve que d'avoir un terminal mobile basé sur une distribution linux minimale avec un environnement de type SageMath avec une version des notebooks Jupyter adaptés aux petits écrans pourrait vraiment être cool ! Quand on voit à quel point des outils tels que JupyterLab permettent de rendre l'accès à des environnements python avec toutes les libs installées, utiliser une raspbian minimale avec un une appli Qt pour le web et un serveur jupyter, permettrait de faire vraiment pas mal de choses ! Sachant qu'en plus Jupyter peut faire plein d'autres choses telles que du SageMath, Octave, maxima, Julia, …

    Le problème serait alors l'autonomie … mais bon avec l'arrivée en 2019 de l'advanced color paper display, on pourrait bien avoir accès à une technologie permettant de faire des petits écrans couleurs qui ne consomment pas du tout. Un trois couleurs serait déjà faisable par exemple.

    Donc je trouve que leur idée est vraiment top, mais personnellement je préférerais pouvoir conserver mon environnement Linux même sur une calculette. Bon, en même temps, je ne pense vraiment pas être la cible … Cependant je trouve l'analyse d'Aurélien Pierre assez intéressante. Il serait juste sympa d'avoir tout l'environnement dans une machine qui ressemblerait à une TI92 ou une voyage 200, même si ce format n'est plus vraiment d'usage … Avoir un clavier Alpha-numérique physique est tout de même un gros plus. Sachant qu'une calculatrice moderne de chez TI avec des capacités CAS coûte encore 130€, il reste de quoi s'amuser avec les raspberry pi et consort …

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  • Windows 10 par abonnement : retour de la rumeur avec Microsoft 365 (pour les particuliers) (Génération NT: logiciels)
    Microsoft n'a pas fait mystère d'un abonnement Microsoft 365 pour le grand public. Avec Windows 10 compris ? C'est le retour de la rumeur.
  • Installation de logiciel : comportement des utilisateurs en fonction du système d’exploitation (Journaux LinuxFR)

    J’ai toujours été amusé par la différence de mentalité entre les utilisateurs de Windows / MacOS / GNU-Linux. L’installation de logiciels est symptomatique de cette différence. J’ai voulu schématiser cette différence en caricaturant très légèrement, j’espère que cela vous semblera pertinent/amusant :

    installation fonction os

    (version svg)

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  • Migrer Windows 10 d'un disque BIOS/MBR, vers un SSD en mode UEFI/GPT avec des logiciels libres (Journaux LinuxFR)

    Sommaire

    Introduction

    Ce tutoriel vous guide pas à pas pour migrer votre installation de
    Windows qui est actuellement sur un disque dur de votre PC vers un
    nouveau disque, en l'occurrence un SSD. A vrai dire, vous pouvez aussi
    bien migrer vers un autre HDD.

    La spécificité de ce tutoriel est qu'elle utilise les outils fournis par
    Microsoft avec Windows ainsi que des logiciels libres (Clonezilla
    principalement, mais si quelque chose devait mal tourner vous pouvez avoir
    besoin d'utiliser fdisk, gdisk ou testdisk pour ne citer qu'eux). Quand
    j'ai voulu faire cette migration je n'ai pas trouvé de tutoriel
    expliquant de bout en bout comment faire cette migration juste avec les
    outils de Microsoft et des logiciels libres.

    Typiquement, vous pouvez avoir envie/besoin de faire cela car vous avez
    acheté un nouveau disque pour remplacer l'ancien (par exemple car
    l'ancien montre des signes de faiblesse, ou vous voulez améliorer la
    réactivité de votre système).

    En plus de la migration du système d'exploitation, ce tutoriel vous
    explique comment passer d'un démarrage en mode BIOS/MBR à un démarrage
    en mode UEFI/GPT.

    Succinctement la démarche est la suivante, d'abord installer le nouveau
    disque dans le PC, et initialiser la table de partition selon les normes
    Microsoft. Puis cloner/dupliquer la partition contenant le système
    d'exploitation à l'aide de Clonezilla. Ensuite et avant de redémarrer
    dans le clone de Windows sur le SSD, faire quelques modifications dans
    le registre pour que la lettre de lecteur C: pointe vers la bonne
    partition et éventuellement modifier le mode SATA en AHCI si vous le
    modifiez aussi dans le UEFI/BIOS. Après cela, on va préparer la
    partition système EFI/ESP pour que le PC puisse démarrer dessus et qu'il
    démarre sur le Windows du SSD. Finalement, une fois dans le Windows du
    SSD, on va réactiver l'"environnement de récupération de Windows".

    Mise en garde : Faites une sauvegarde de vos données avant toute
    opération. Personne n'est à l'abri d'une mauvaise manipulation ou d'une
    erreur.

    Prérequis

    Compétences

    Niveau de difficulté : Difficile.

    Vous devez être à l'aise au niveau de l'utilisation de la ligne de
    commande dans Windows, mais aussi assez à l'aise pour gérer les
    partitions de votre disque. Savoir modifier le paramétrage de votre
    Firmware UEFI/BIOS et aussi nécessaire. Ce tutoriel guide pas à pas pour
    la majorité des opérations. Certaines n'ont pas été détaillées par souci
    de simplicité et d'efficacité.

    Matériel

    Le PC où vous voulez installer le SSD. Il faut qu'il soit en état de
    marche. De plus il doit avoir un firmware UEFI. S'il n'a que un BIOS
    standard, sans UEFI, ce tutoriel n'est pas adapté.

    Clé(s) USB ou plusieurs CD/DVD sur lequel vous aurez mis
    Clonezilla, System rescue
    CD
    et un environnement de démarrage
    Windows PE, ou Windows RE, ou le DVD/Disque d'installation de Windows.

    Le disque SSD (testé avec Samsung SSD 860 EVO 250GB). Il doit avoir une
    taille suffisante pour contenir votre partition de Windows. Dans tous
    les cas, la taille de la partition qui contiendra Windows sur le SSD
    doit être au moins égale à la taille de la partition Windows du HDD que
    vous voulez cloner. Au besoin, pour remplir ce critère, réduisez la
    taille de votre partition Windows avec le gestionnaire de disque de
    Windows par exemple (ou un autre outil de gestion de partition, comme
    gparted, sur le System Rescue CD). Cherchez sur internet si vous ne
    savez pas comment faire.

    Logiciel

    Windows 10 installé (en version 64 bits) (testé avec Win10 v1709)

    Windows 10 PE ou support d'installation de Windows 10 (clé USB ou DVD) -
    En Version 64 bits (testé avec un support d'installation de Win10 v1804)

    System rescue CD (version 5.2.2 par
    exemple)

    Clonezilla installé sur une clé ou un CD.
    Bien vérifier avant que votre système arrive à démarrer dessus. (Testé
    avec Clonezilla 2.5.5-38)

    Nomenclature

    SSD : désigne le nouveau SSD

    HDD : désigne votre disque actuel, sur lequel est installé Windows

    WinPE : un environnement de démarrage Windows PE, ou Windows RE, ou le
    DVD/Disque d'installation de Windows. Il doit être sur un support
    amovible (USB, CD ou DVD)

    S: La lettre de lecteur affectée à la partition Système EFI qui sera sur
    le nouveau SSD (parfois appelée ESP, EFI_System_Partition ou encore
    SYSTEM, ou EFI)

    N: Le clone de Windows, sur le SSD

    O: Le Windows cloné, sur le HDD

    C: La partition dans laquelle est installée Windows, lorsqu'on est dans
    Windows (que ce soit le windows cloné, ou le clone)

    Les commandes doivent être lancées en tant qu'administrateur.

    Procédure de base

    • Fixer et brancher le SSD dans l’ordinateur

    • Désactiver Windows FastStart (cf votre moteur de recherche préféré)

    • Initialiser et partitionner le disque à l'aide de Windows

      • Démarrer sur le Windows installé ou WinPE
      • Pour initialiser le disque, d'abord créer une table de partition, puis partitionner le disque. Pour ce faire :
        • Suivre les instructions de partitionnement UEFI/GPT selon Microsoft. Ci-dessous mon exemple, mais peut-être avez-vous besoin d'une partition "recovery" aussi, ou votre configuration nécessite quelques aménagements. Dans ce cas, voir les instructions de Microsoft et adapter pour vos besoins.
        • Par exemple: une partition EFI de 260Mo, une partition Microsoft Reserved (MSR) de 16Mo, une partition pour Windows (taille au moins égale à la taille de la partition de Windows à cloner). Pour informations, dans diskpart, les tailles que vous donnez en MB/Mo sont en réalité des MiB/Mio (220 = 10242 octets).
          • Ouvrir une invite de commande en mode administrateur et lancer diskpart . Et une fois dans diskpart :
            • list disk pour lister les disques et connaître le n° du SSD.
            • select disk # avec le numéro du SSD à la place de #
            • clean Supprime le contenu du disque / l'initialise
            • convert gpt Définit que le disque aura une table de partition GPT
            • create partition efi size=260 Crée une partition EFI de 260MiB
            • format quick fs=fat32 label="System" Formater la partition EFI au format FAT32
            • assign letter="S" Lui donner la lettre S
            • create partition msr size=16 Créer une partition Microsoft Reserved de 16MiB
            • create partition primary Créer la partition pour Windows (l'équivalent du C: )
            • format quick fs=ntfs label="Windows" Formater la partition pour Windows au format NTFS
            • assign letter="N" Lui donner la lettre N
            • list volume Liste les volumes. Permet de voir la table de partition.
            • exit Quitte diskpart
    • Cloner le Windows installé sur le HDD. Ceci sera fait à l'aide de
      Clonezilla

      • Redémarrer dans Clonezilla
      • Une fois dans clonezilla, et si vous êtes confortable avec les lignes de commande Linux, éventuellement supprimer de la partition Windows du HDD les fichiers pagefile.sys , hyberfil.sys (désactiver windows faststart avant), swapfile.sys .
      • Cloner la partition Windows du HDD vers le SSD (de préférence, partition de même taille, et de toutes façons, la partition de destination doit être plus grande que la source. Si ce n'est pas le cas, réduisez d'abord la taille de votre partition Windows depuis Windows). Dans clonezilla, utiliser le mode Partition vers Partition, et en mode Export. Utiliser les options -e1 auto (automatically adjust file system geometry for a ntfs boot partition if exists) -e2 (sfdisk uses CHS of hard drive from EDD (for non grub loader) -r (resize filesystem to fit partition size of target) -m (do NOT clone boot loader) -v (verbose)
      • Optionnellement cacher la partition contenant le windows source de la table de partition du disque source (si vous ne savez pas à quoi ça sert, passez votre chemin). Pour cela modifier le type de partition de la partition NTFS de windows (en principe, NTFS a un id de « 7 ». On peut utiliser id 17 pour la partition cachée : 17 correspond à « IFS Hidden »). Utiliser cfdisk ou fdisk pour faire ce changement (ce sont des programmes linux).
    • Dans le Firmware UEFI (ou BIOS-UEFI), on peut en profiter pour passer
      du mode SATA "IDE" vers "AHCI". Windows n'aime pas ce changement et
      il faut donc faire une opération dans le registre qui est
      détaillée ci-dessous. Tant que vous ne le faites pas, vous aurez un
      écran de plantage bleu de windows au démarrage (BSOD).

    • Si vous voulez être sûr de ne pas faire de bêtise dans le Windows que
      vous venez de cloner, je vous conseille d'éteindre l’ordinateur & de
      débrancher l’ancien disque. Ainsi vous ne risquez pas de modifier le
      mauvais fichier de registre (en l'occurrence celui de votre Windows
      sur le HDD)

    • Effectuer quelques opérations sur le Windows de destination (celui
      sur le SSD) avant qu'on ne démarre dessus. En particulier corriger le
      registre pour affecter la lettre de lecteur C: à la bonne partition,
      et si le paramétrage du Firmware UEFI (BIOS-UEFI) a été modifié pour
      passer de SATA Mode PCI vers AHCI, on va aussi faire ce changement
      pour que ca fonctionne.

      • Redémarrer dans WinPE (en Mode UEFI, pas MBR !)
        • Tout d'abord déterminer la lettre de lecteur affectée au clone de Windows, celui qui est sur le SSD. Ou, s'il n'y a pas de lettre affectée, lui en donner une, par exemple N: (lettre utilisée dans les exemples qui suivent)
          • Pour cela, lancer dans diskpart
            • list volume
              Ce qui retourne la liste des volumes avec la lettre de lecteur qui a été affectée à chacun.
          • Si aucune lettre de lecteur n'est affectée, il faut alors lui en affecter une. Pour cela, lancer dans diskpart
            • select volume # (avec # étant le numéro du volume qui contient le nouveau windows)
            • assign letter=N
              S'il n'est pas possible d'utiliser select volume alors faire comme ceci
            • list disk
            • select disk # (# étant le numéro affecté au SSD)
            • list partition
            • select partition # (# étant le numéro affecté à la partition de Windows sur le SSD, probablement 3)
            • assign letter=N
        • Faire un CHKDSK /F sur la lettre du nouveau Win
        • Pour que la partition C: utilisée par Windows soit celle du SSD et pas celle de l’ancien disque, modifier une clé de registre du nouveau Windows :
          • Lancer REGEDIT et dans le registre HKEY_LOCAL_MACHINE monter la ruche N:\Windows\System32\Config\SYSTEM . Lui donner le nom "NewWin" On s’intéresse à HKEY_LOCAL_MACHINE\NewWin\MountedDevices . Ce sont là les valeurs qui sont dans le registre " HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\MountedDevices " lorsqu'on est dans l'installation de Windows.
            • Dans HKEY_LOCAL_MACHINE\NewWin\MountedDevices modifier la lettre de lecteur C: en renommant \DosDevices\C: par \DosDevices\O: (car la valeur fait référence à la partition de l'ancien Windows sur le HDD et on ne veut pas, en démarrant, utiliser cette partition mais celle de son clone qui est sur le SSD). Ainsi, lorsqu'on démarrera dans le nouveau Windows, la partition contenant le Windows sur le HDD aura la lettre O:, et la partition contenant le Windows sur le SSD aura la lettre C:
            • Créer une nouvelle valeur binaire nommée \DosDevices\C: et lui donner comme contenu celui de \DosDevices\N: qui est renseignée dans le registre WinPE, c'est-à-dire là HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\MountedDevices ( C: étant la lettre qu'utilisait le Windows du HDD comme partition où il y a le dossier \Windows )
            • ATTENTION: Bien vérifier que la copie a fonctionné et qu'il y a les bonnes valeurs, car dans mes essais, j'ai du m'y reprendre à 2 fois car le 1er "coller" ne collait pas ce que je voulais.
            • En principe c'est tout. Mais d'après certaines sources, il y aurait une clé \\?\Volume{GUID} ayant le même contenu que le \DosDevices\O: qu’on vient de modifier. Chez moi ce n'était pas le cas. Si vous avez une telle valeur, alors il faut lui donner le contenu de \DosDevices\N: depuis le registre WinPE
        • Si en même temps que la migration on veut aussi passer du mode SATA IDE vers AHCI alors il faut encore faire ceci. Cela a été repris du site tomshardware.co.uk
          • Toujours dans REGEDIT avec la ruche montée en HKEY_LOCAL_MACHINE\NewWin
          • Aller à HKEY_LOCAL_MACHINE\NewWin\ControlSet000\Services\storahci\StartOverride
          • Changer la valeur DWORD de 3 à 0.
          • Au redémarrage, si ça n'a pas été fait, changer la paramétrage du contrôleur SATA de IDE à AHCI. Au redémarrage, Windows devrait directement démarrer correctement et sans plantage (BSOD).
        • Rendre le disque bootable en installant les outils EFI de microsoft et configurant le Magasin BCD (BCD Store)
          • D'abord assigner une lettre de lecteur à la partition ESP
            • MOUNTVOL S: /S
              Si ca n'a pas fonctionné, faire comme ceci dans diskpart
            • list disk
            • select disk # (# est le numero du SSD retourné par list disk)
            • list partition
            • select partition # (# est probablement 1)
            • assign letter=S
          • Puis lancer bcdboot N:\windows /l fr-fr /s S: /f UEFI
            • N:\Windows est le répertoire contenant le clone de Windows sur le SSD)
            • S: = partition EFI
    • Redémarrer, et avant le lancement de Windows vérifier votre UEFI
      (ou BIOS-UEFI). Il faut qu'il soit configuré pour démarrer par défaut
      en mode UEFI et pas en mode BIOS. Penser aussi à corriger le
      paramétrage SATA si cela a été modifié dans le registre de Windows.

      Le paramétrage du démarrage avec
      bcdboot N:\windows /l fr-fr /s S: /f UEFI a normalement créé le
      magasin BCD, mis tous les fichiers EFI sur la partition SYSTEME (ESP,
      partiton EFI, la 1ère du SSD) et dit au firmware UEFI qu'il doit
      automatiquement démarrer avec le gestionnaire de démarrage
      (boot manager) de Windows.

    • Une fois qu’on a réussi à démarrer dans la copie de Windows

      • Réactiver le "FastBoot"
      • Réactiver l'environnement de récupération de Windows en lançant, depuis une ligne de commande avec les droits administrateur, la commande reagentc.exe /enable . Vérifier avec reagentc.exe /info . Et s'il y a une erreur essayer avec reagentc.exe /enable /setreimage /path C:\Recovery\WindowsREC:\Recovery\WindowsRE est le dossier où se trouve le fichier Winre.wim
      • Vérifier que tout est en ordre. Eventuellement donner un nouveau nom à votre partition C: (pour la différencier de celle sur le HDD) en lançant: LABEL [drive:][label]
      • Redémarrer encore une fois en laissant le processus de démarrage se faire tout seul pour vérifier que tout est ok.
    • Réinsérer l'ancien disque dur.

    • Normalement, il devrait être possible de redémarrer dans l'ancien
      Windows, du moment que vous savez comment booter en MBR, et sous
      réserve de ne pas avoir modifié le mode SATA dans le UEFI/BIOS. SI
      c'est le cas, vous pouvez envisager de modifier le registre du
      Windows du HDD, ou de modifier le paramétrage du UEFI/BIOS.

      Si vous avez aussi Linux d'installé sur le HDD, il devrait toujours
      être possible de le démarrer en mode BIOS

    • On peut diminuer/augmenter la taille de la partition C: du SSD (Pour
      un SSD TLC ou VNAND, on peut par exemple laisser de l’espace libre à
      la fin ~10 % de la capacité du disque d'après le logiciel Samsung
      Magician, pour un SSD 860 EVO)

    • En principe, puisqu’on boot en EFI on peut enlever sur le clone
      Windows sur le SSD les fichiers \bootmgr et \Boot\BCD puisque ce
      sont ceux qui étaient utilisés pour un boot en mode BIOS/MBR et que
      désormais on est en EFI. Vous pouvez d'abord les renommer et vérifier
      que ca ne change rien au prochain boot, plutôt que de les supprimer
      tout de suite.

    Quelques pistes si ça ne fonctionne pas…

    • Faire un chkdsk sur la nouvelle partition
    • Recréer le bootsector du NTFS avec testdisk (dispo sur System Rescue CD, mais peut être aussi dans Clonezilla ? Je n'ai pas vérifié)
    • Vérifier le BCD:
    • Vérifier que la partition EFI est bien initialisée (présence des fichiers \EFI , \EFI\Boot\ , \EFI\Microsoft\ …) Si ce n'est pas le cas, il y a eu un problème avec bcdboot N:\windows /l fr-fr /s S: /f UEFI
    • Vérifier le boot manager du bios (démarrage en UEFI ou MBR ? Gestionnaire de démarrage par défaut ? Présence du gestionnaire de démarrage de Windows ?)
    • A priori, pas utile : Commandes à lancer dans WinPE
      • Pour recréer le boot sector de la partition systeme (EFI): bootrec /fixboot
      • Pour chercher les OS sur le disque et les mettre dans le bootloader bootrec /scanos
    • Quelques commandes de bcdedit pour modiser la valeur de certains éléments du magasin BCD. Inutile car le BCD Store qui est utilisé lorsqu'on démarre en mode EFI n'est pas le même que celui utilisé dans un démarrage en mode MBR. Donc, pas besoin de chercher à modifier le BCD. Je garde pour info : les lettres sont celles telles que définies dans le système où on est (WinPE par ex). Doc BCDEDIT
      • bcdedit /set {bootmgr} device \Device\HarddiskVolume1
      • bcdedit /set {default} device \Device\HarddiskVolume3
      • bcdedit /set {default} osdevice \Device\HarddiskVolume3
      • Ou à la place de \Device\HarddiskVolume1 mettre les lettres de lecteur :
      • bcdedit /set {bootmgr} device partition=S:
      • bcdedit /set {default} device partition=C:
      • bcdedit /set {default} osdevice partition=C:

    Documentation, pour aller plus loin…

    A propos du EFI/UEFI:

    A propos de l'entrée MountedDevices du registre:
    http://diddy.boot-land.net/firadisk/files/mounteddevices.htm

    Si on veut y accéder, par défaut les fichiers du BCD sont cachés. Pour
    les rendre visibles:

    • attrib bcd -s -h -r
    • mv bcd bcd.bak
    • bootrec /rebuildbcd

    Documentation bcdedit:

    MBR Partition ID

    A propos des disk ID (=Disk signatures):

    Si besoin de supprimer du registre les entrées de disques qui ne sont
    pas connectés ou sans lettre assignée lancer: mountvol /R. Ce
    programme permet aussi de lister les lettres de volumes avec leur GUID
    (GUID pour ce système uniquement, il n’est pas stocké dans la partition,
    ni ailleurs sur le disque, il est assigné par windows pour un couple
    (signature de disque/partition offset) dans une instance de windows
    alors que dans une autre instance de windows la même partition sur le
    même disque aura ce GUID différent)

    Changer le label du volume: commande LABEL [drive:][label]

    Historique de révisions

    • Vous trouverez la dernière version de ce tutoriel sur ma page perso
      de tutoriels informatique
      .
      Vous y trouverez aussi la version HTML, PDF et TXT.

    • 2018-06-17 : Ajout d'une note indiquant que ce tutoriel utilise des
      logiciels libres

    • 2018-06-11 : Correction de la forme et de fautes d'orthographe

    • 2018-05-28

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  • Avast et AVG : les extensions de sécurité pour Firefox sont réintégrées (Génération NT: logiciels)
    Cela semble être la levée de l'interdiction. Pour Firefox, les extensions Avast Online Security et AVG Online Security ont signé leur retour.
  • Les bons outils GNU/Linux pour travailler à SUPINFO (Laboratoire Linux SUPINFO)

    Les bons outils GNU/Linux pour travailler à SUPINFO

     

    Tu es étudiant à SUPINFO, tu aimes ton système GNU/Linux et tu voudrais travailler dessus le plus souvent possible ? Alors voici une sélection d'outils qui vont essayer de te rendre la vie plus simple pour effectuer les différents travaux à rendre durant ta scolarité, tout en restant sur ton système préféré.
    Ce billet s'adresse principalement aux nouveaux venus, mais j'espère qu'il fera connaître quelques outils à certains utilisateurs plus avancés des systèmes Linux.

    Je passerai dans cet article sur le choix de votre outils de traitement de texte préféré que vous soyez adepte du cliquodrome, en utilisant par exemple LibreOffice, ou plutôt barbus préférant se concentrer sur le contenu et laissant l’esthétique au choix d'un algorithme comme avec LaTeX.

     

    1. Un bon virtualiseur

    À SUPINFO un grand nombre de matières nécessitent l'utilisation d'un logiciel de virtualisation. Les machines virtuelles ainsi fournies sont conçus pour être utilisées avec un logiciel de l'éditeur VMware (VMware Player, WMware Workstation, etc...). Mais bien que ces logiciels tournent sous Linux, on peut toujours rechercher une solution plus libre. C'est le cas de VirtualBox. Ce logiciel prend en charge les disques virtuels au format VMDK (format VMware) et il suffit souvent de juste changer quelques options dans les paramètres de la machine virtuelle pour que celle-ci fonctionne sur VirtualBox.

    VirtualBox offre ainsi quelques avantages comme par exemple l'intégration native (sans avoir besoins d'installer les additions client) de la souris sur les systèmes invités Linux (le curseur de la souris ne reste pas « bloqué » à l'intérieur de la VM).

    Durant ma scolarité à SUPINFO, j'ai personnellement toujours réussi à utiliser les machines virtuelles des cours avec VirtualBox.

    Le seul gros problème que j'ai eu à été lors de l'utilisation de gros logiciels pour Windows Server (en l'occurence Exchange et Sharepoint). Une fois ces logiciels installés, les VMs sont devenues inutilisables tellement chaque action demandait énormément de temps pour s'effectuer. Cela se passait donc avec un système invité Windows sur un système hôte Linux. La solution de contournement que j'ai trouvé, à été de retourner temporairement sur mon système natif Windows. Et en utilisant la même version de VirtualBox, les machines sont devenues très fluides à utiliser.

    Mais à part ça j'ai toujours pu me débrouiller avec ce magnifique logiciel.

     

    2. Faire de bonnes captures d'écran

    Dans les TP SUPINFO il est souvent demandé de répondre aux questions en justifiant les procédures mises en œuvres par des captures d'écran. Ces TP étant d'une durée limitée, il est inutile de perdre du temps dans la prise de ces captures. Un bon outils dédié à cette tâche vous sera donc indispensable.

    Sur les plate-formes GNU/Linux, l'utilitaire le plus réputé pour effectuer des captures d'écran est Shutter, disponible sous licence GPLv3 sur son site officiel ou dans le gestionnaire de paquets de votre distribution préférée.

    Grâce à lui vous pourrez capturer soit un bureau entier (pratique si vous avez plusieurs bureaux virtuels et que vous ne voulez pas en changer pour prendre votre capture d'écran), une fenêtre seule, un élément d'une fenêtre (très utile par exemple pour capturer uniquement la zone de votre machine virtuelle et non la fenêtre entière de votre virtualiseur), ou encore une section de l'écran que vous aurez choisi, un menu, une infobulle et même une page web en installant le paquet gnome-web-photo (ce qui pourra vous être utile lors d'un projet de développement web).

    Vous pourrez lancer la capture depuis la fenêtre du logiciel mais aussi depuis l'icône présente dans la zone de notification de votre gestionnaire de bureau.

    Mais ce n'est pas tout, car vous aurez peut-être besoin d'expliciter la signification d'une portion de la capture en l'encadrant ou en y ajoutant une annotation. Et autant éviter d'ouvrir un autre programme dans ce but. Shutter vous permet d'ajouter ces annotations, ainsi que diverses formes et icônes sur votre capture.

    Shutter est donc un logiciel très complet qui vous fera gagner un temps très précieux lors des évaluations.

     

    3. Dessinez de jolis diagrammes

    Dans les projets de groupes ainsi que dans certains TP il est nécessaire de faire un ou plusieurs diagrammes pour expliquer l'architecture d'un programme ou d'un parc informatique.
    Il n'y a malheureusement pas encore d'outil ultime sous GNU/Linux et qui soit aussi avancé qu'un Visio mais on peut trouver quelques alternatives :

    Le premier d'entre eux est Dia, logiciel assez vieux et dont le développement est arrêté. Il aurait pu être bien mais maintenant ses capacités sont loin des standards actuels. Je tenais quand même à le mentionner car il était bon en son temps.

    Ensuite, si vous utilisez LibreOffice, vous pourrez profiter de son module Draw qui permet de faire des schémas et dispose d'une bibliothèque de formes assez importante. Avec lui vous pourrez obtenir des diagrammes assez évolués, mais on reste quand même derrière le concurrent de la suite office de Microsoft.

    Enfin dernier logiciel, plus récent, et selon moi le plus abouti : Pencil.
    Outre les formes basiques et les objets de diagramme habituels, Pencil fournit des éléments pour construire des schémas d'interfaces graphiques pour systèmes de bureau (Windows, Linux) ou portables (Android, iOS). Ces dernières fonctions le rendent très utile pour créer des ébauches d'interface avant de se lancer dans le développement.
    Pencil utilise l'environnement d'exécution XULrunner comme Firefox, ce qui lui permet d'être disponible en tant qu'application stand-alone ou en addon de Firefox.
    Il lui reste tout de même deux petit points noir. Les releases de ce logiciels sont assez éloignées dans le temps, ce qui donne l'impression que le projet n'avance pas vite, et deuxièmement, il reste quelques bugs par-ci par-là.
    Mais malgré cela, Pencil est un très bon logiciel de création de schémas.

     

    4. Autres outils intéressants

    Il n'y a pas que les « gros » logiciels dans la vie. De petits utilitaires en ligne de commande peuvent aussi rendre de grand services.

    Celui auquel je pense en particulier est ipcalc. Lors des cours de réseau (Cisco), ou si dans un TP vous devez mettre en place un nouveau réseau de toute pièce, il faudra obligatoirement passer par l'étape de calcul des plages d'adresses IP, des masques de sous-réseau, etc...
    On peut bien sûr le faire à la main, mais en entreprise on préfère toujours la solution la plus rapide.
    Ainsi, en lui fournissant en paramètre, l'adresse réseau et le masque que vous aurez choisi, ipcalc vous calculera automatiquement le nombre d'adresses dont vous disposerez par plage, les adresses de début et de fin à attribuer au postes ainsi que l'adresse de broadcast.
    Ipcalc ne prenant en compte qu'IPv4, si vous avez besoin d'adresses en version 6, tournez vous vers son cousin sipcalc.

    Dans une autre catégorie, vous pourrez utiliser le programme watch qui lancera la même commande en boucle à intervalle défini et vous permettra de visualiser un quelconque changement. C'est utile par exemple si vous faites des tests de connexion à un serveur que vous installez ou configurez et ainsi vous rendre compte à quel moment il est en bonne marche sans avoir à relancer la commande manuellement.

     

    Conclusion

    Le système Linux, dispose ainsi d'un grand nombre d'utilitaires pouvant vous faciliter la vie. Testez ceux qui vous plaisent et exploitez votre système à son maximum !

  • AlterncCamp c'est dès jeudi 21 juin (Journaux LinuxFR)

    Salut

    Ayant déjà fait la dépéche et que le temps est passé, j'en profite pour rappeler que jeudi, vendredi et samedi il est possible d'aider à l'avancée du projet alternc

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  • Les fonctionnalités de Qt 5.9 bientôt arrêtées : OpenVG et nouveaux composants pour Qt Quick, de la sécurité et de grandes évolutions pour Qt 3D (Développez.com)
    Les fonctionnalités de Qt 5.9 bientôt arrêtées :
    OpenVG et de nouveaux composants pour Qt Quick, de la sécurité et de grandes évolutions pour Qt 3D

    Qt 5.8 est à peine sorti que la liste des fonctionnalités de Qt 5.9 est presque arrêtée (elle le sera définitivement ce jeudi 2 février, si tout va bien). Pas mal de choses arriveront au niveau graphique, notamment pour l'accélération matérielle.

    • Le moteur de rendu de Qt Quick pourra utiliser OpenVG, l'équivalent d'OpenGL pour le rendu vectoriel à deux...
  • Windows 10 : un énigmatique pack pour les nouvelles fonctionnalités (Génération NT: logiciels)
    Une expérience Windows Feature Experience Pack ? Une mystérieuse apparition pour Windows 10, y compris dans le Microsoft Store.
  • Les sources de données système sous Linux avec NSS (Laboratoire Linux SUPINFO)

    Les sources de données système sous Linux avec NSS

     

    Note: ce document est le premier d'un cycle de trois articles sur l'authentification sur les systèmes Linux. Les suivants se trouvant ici et .

    On utilise souvent la commande cat /etc/passwd pour connaitre la liste des utilisateurs d'un système Linux. Bien que le résultat renvoyé soit correct dans la grande majorité des cas, ce n'est pas la méthode que l'on devrait utiliser. En effet l'affichage du fichier /etc/passwd renvoie la liste des utilisateurs locaux uniquement. Mais si le système est relié à un serveur LDAP, les utilisateurs de ce serveur n’apparaîtront pas, bien qu'il soit possible de se connecter avec sur la machine.

     

    Name Service Switch

    La bonne méthode pour afficher la liste des utilisateurs est l'utilisation de la commande getent suivie du paramètre passwd. Celle-ci va interroger les différentes sources d'utilisateurs définies pour le système. Ces sources sont gérées par le mécanisme NSS (pour « Name Service Switch »). Et NSS ne s'occupe pas seulement des sources d'utilisateurs, mais aussi de leurs mots de passe, des groupes d'utilisateurs, des noms d'hôtes, des protocoles et services connus du système, etc.

    Cependant, bien que NSS permette de choisir les sources de données depuis lesquelles le système ira chercher les informations dont il a besoin, ce n'est pas lui qui défini les connexions vers ces sources de données.

    Voici la liste des bases de données (présentes habituellement sous la forme de fichiers plats) que l'on a l'habitude d'interroger en général et que NSS est capable de gérer :

    Bases de données Description Fichier correspondant
    aliases Alias des adresses e-mail /etc/aliases
    ethers Numéros Ethernet /etc/ethers
    group Groupes d'utilisateurs pour l'accès aux fichiers /etc/group
    hosts Correspondances entre les noms d'hôtes et les adresses IP /etc/hosts
    netgroup Groupes d'utilisateurs pour l'accès aux ressources réseau /etc/netgroup
    networks Noms et masques de réseau /etc/networks
    passwd Utilisateurs système /etc/passwd
    publickey Clés publiques utilisées par NFS et NIS+ /etc/publickey
    rpc Correspondances entre les noms et les numéros de RPC connus /etc/rpc
    services Correspondances entres les numéros de ports et les services réseau connus /etc/services
    shadow Mots de passes chiffrés des utilisateurs /etc/shadow

     

    Ces bases de données ne sont pas utilisées sur tous les systèmes, comme par exemple les aliases plutôt réservés aux serveurs mail, mais on retrouve les bases standard comme passwd, shadow ou group.

    Pour chacune de ces bases de données on va pouvoir demander à NSS d'interroger les fichiers plats locaux listés ci-dessus ainsi que diverses sources externes. Par exemple pour les noms d'hôtes, on va pouvoir configurer NSS pour interroger le fichier /etc/hosts puis les serveurs DNS.

     

    Le fichier nsswitch.conf

    La configuration de l'ordre d'interrogation des sources se fait très simplement à l'aide du fichier /etc/nsswitch.conf. Voici un fichier d'exemple issue d'un système Ubuntu :

    passwd:		compat 
    group:		compat 
    shadow:		compat 
    
    hosts:		files mdns4_minimal [NOTFOUND=return] dns mdns4 
    networks:	files 
    
    protocols:	db files 
    services: 	db files 
    ethers:		db files 
    rpc:		db files 
    
    netgroup:	nis
    

    Sur chaque ligne de celui-ci, est décrit une base de données et les sources depuis lesquelles on va chercher ces données. Chaque ligne aura donc cette forme :

    base_de_données:	source1 [STATUT=action] source2 source3

    NSS ira interroger chaque source une par une dans l'ordre dans lesquelles elles sont inscrites. Chaque interrogation d'une source renverra un statut parmi ceux listés ci-dessous et sera suivie par l'action par défaut :

    Statut Description Action par défaut
    success Succès de la récupération de la donnée recherchée. return
    notfound Accès au service de donnée réussi mais donnée non trouvée. continue
    unavail Le service est indisponible de manière permanente. Cela peut indiquer que le fichier nécessaire n'est pas lisible, ou, pour les services réseau, que le serveur n'est pas disponible ou n'accepte pas les requêtes. continue
    tryagain Le service est temporairement indisponible. Cela signifie qu'un fichier est verrouillé, et qu'un serveur ne peut pas actuellement accepter davantage de connexions. continue

     

    Il est possible de demander à arrêter ou continuer le processus entre deux sources suivant ce statut grâce à une mention du type [STATUT=action]. Cela permet d'exécuter l'action de son choix et non celle par défaut.

    L'action peut être l'une des deux suivantes :

    • return : s'arrêter ici et renvoyer les résultats trouvés
    • continue : interroger le service suivant

     

    Les sources de données disponibles

    Pour obtenir les données recherchées, on peut interroger différents services locaux ou distant comme par exemple les fichiers plats, un annuaire LDAP, une base de données SQL, etc. Par défaut les services disponibles sont files, db, nis et nisplus ainsi que compat pour les bases passwd, group et shadow. De plus, la base données hosts dispose de la source dns qui n'est utilisable que sur elle.

    Mais pour se connecter à des services plus évolués il faut disposer des bons modules. Ceux-ci se trouvent le plus souvent dans le répertoire /lib et ont un nom de la forme libnss_XXX.so.Y. Avec XXX pour le nom du service et Y le numéro de version de la glibc dans laquelle il s'intègre. Ces modules sont en grande partie installables depuis le gestionnaire de paquet de votre distribution.

    Et en voici une liste des plus courants :

    Nom du module Description
    files Utiliser les fichiers plats du système local.
    compat Similaire à files mais permet en plus d'utiliser un annuaire NIS inclus directement dans les fichiers passwd, groups et shadow et non dans le fichier nsswitch.conf. Pour plus d'informations, voir le lien correspondant à la fin de cet article.
    db Utiliser les fichiers au format Berkeley Database File.
    nis Connexion à un annuaire NIS (ancêtre de LDAP).
    nisplus Connexion à un annuaire NIS+ (version plus sécurisée de NIS).
    dns Connexion aux DNS. Utilisable seulement pour la base de données hosts.
    mdns Résolution en Multicast-DNS. Utilisable seulement pour la base de données hosts.
    ldap Connexion à un serveur LDAP
    winbind Connexion à un serveur Samba (ou Active Directory).
    cache Utilisation des fichiers de cache des noms de domaines de nscd (Name Service Cache Daemon).
    extrausers Utilisation des fichiers passwd, group et shadow situés dans le dossier /var/lib/extrausers. Ce dossier permet d'accueillir les fichiers précédemment cités venant d'autres systèmes sans copier leur contenu dans les fichiers locaux situés dans /etc.
    sshsock2 Connexion à un autre système via un socket ssh afin d'utiliser les utilisateurs de celui-ci. Valable seulement pour les bases de données passwd et group.
    lwres Lire le cache fournit par lwres (lightweight resolver). Utilisable seulement pour la base de donnnées hosts.
    mysql-bg Utilisation d'une base de données MySQL.
    pgsql2 Interrogation d'une base de données PostgreSQL.
    sss Interrogation d'un démon SSSd.

     

    La commande getent

    La commande getent citée au début de cet article permet quand à elle d'effectuer une requête pour une base de données sur les services inclus dans NSS.

    La commande est de la forme suivante :

    getent base_de_données [clé]

    La base_de_données est un nom parmi ceux listés dans le premier tableau de cet article. La clé n'est, elle, pas obligatoire. Si elle est présente, la commande n'affichera que la ligne concernant le nom recherché. Au contraire, si elle est absente, getent listera tous les éléments lorsque la base permet l'énumération.

    Par exemple, un annuaire LDAP permet l'énumération, et s'il est utilisé pour l'authentification sur votre système, vous pourrez lister tous les utilisateurs disponibles. À l'inverse, les services DNS ne permettent pas l'énumération (il est impossible de lister tous les noms de domaines existants) et vous serez obligés de fournir une clé (ici un nom de domaine) pour avoir son adresse IP correspondante.

     

    Conclusion

    On l'a vu au travers de cette article, NSS est un mécanisme qui nous permet de choisir les sources de données nécessaires au système. Il permet d'utiliser les fichiers locaux ou de déléguer la gestion de ces données à des services externes. Il est donc nécessaire lors de l'intégration d'une machine à un système centralisé.

     

    Ressources supplémentaires

     

  • Lazy FPU state restore (Dépêches LinuxFR)

    Intel est de nouveau confronté à la découverte d'une faille, le
    Lazy FPU State Restore flaw.
    Cette fois, seule la famille des intel core serait concernée.

    Sommaire

    Le FPU

    L'unité de calculs flottants, le FPU, possède une série de registres qui lui permet de définir son état courant.
    Lors du basculement d'une tâche à une autre ( context switch), cet état est alors restauré pour retrouver un contexte correspondant au processus en cours.

    Ces opérations peuvent être coûteuses car les registres sont plus gros que ceux du CPU, c'est pourquoi les FPU fournissent une option pour désactiver toute opération flottante (CR0:TS) ; aussi, dès qu'un calcul flottant est appelé une exception est lancée pour réveiller le FPU avant de lancer l'opération normalement.
    Lorsque cette exception (fpudna, FPU Device Not Available) se produit, un gestionnaire de contexte fpu vérifie quel processus a la main sur le FPU à ce moment-là.
    S'il s'agit d'un autre processus, il procède à la sauvegarde puis restauration des registres, ou s'il s'agit d'un nouveau contexte, la sauvegarde puis nettoyage des registres ; sinon, il ne fait rien : c'est le mode «paresseux» (lazy). À la sortie du processus, il ne faut pas oublier de nettoyer ces tables et de (re)lever tous les drapeaux liés à cette exception.

    En mode eager (zélé, volontaire), la sauvegarde/restauration des registres associés au FPU est effectuée quoiqu'il advienne, au moment du changement de tâche et non durant l'exécution de la tache qui vient de prendre la main.

    Le bâton

    Au fil des années, les processeurs ont multiplié les registres pour prendre en charge les instructions de type SIMD, soit une instruction capable de procéder au même calcul sur un ensemble de paires de données.

    Les registres SSE, AVX et MMX restent associés au FPU et seront donc intégrés au mécanisme de sauvegarde/restauration…
    … et ils peuvent contenir jusqu'à 2Kb de données, rien que sur l'AVX.

    [    0.000000] Linux version 4.14.48-intel-pk-standard (oe-user@oe-host) (icc version 18.0.2 (gcc version 7.3.0 compatibility)) #2 SMP PREEMPT Wed Jun 20 13:21:48 UTC 2018                                                              
    [    0.000000] x86/fpu: Supporting XSAVE feature 0x001: 'x87 floating point registers'                               
    [    0.000000] x86/fpu: Supporting XSAVE feature 0x002: 'SSE registers'                                              
    [    0.000000] x86/fpu: Supporting XSAVE feature 0x008: 'MPX bounds registers'                                       
    [    0.000000] x86/fpu: Supporting XSAVE feature 0x010: 'MPX CSR'                                                    
    [    0.000000] x86/fpu: xstate_offset[3]:  576, xstate_sizes[3]:   64                                                
    [    0.000000] x86/fpu: xstate_offset[4]:  640, xstate_sizes[4]:   64                                                
    [    0.000000] x86/fpu: Enabled xstate features 0x1b, context size is 704 bytes, using 'compacted' format.
    

    Pour se faire battre

    Par le biais désormais connu de l’exécution spéculative puis de l'analyse de cache, un attaquant pourra lire ces registres depuis un autre processus, voire, depuis une machine virtuelle. En effet, en mode lazy la sauvegarde des registres d'une tâche s'effectue au cours de l'exécution d'une autre tâche. La spéculation ignorant le drapeau CR0:TS, tout est alors possible.

    Ces registres peuvent contenir des informations sensibles comme des clefs de chiffrement (AES), par le biais des instructions d'accélération matérielle AES-NI.

    Delivers Fast, Affordable Data Protection and Security. AHeum.

    Colin Percival, ex membre de l'équipe sécurité de FreeBSD, a codé un exploit en quelques heures et note, dans un tweet :

    You need to be able to execute code on the same CPU as the target process in order to steal cryptographic keys this way. You also need to perform a specific sequence of operations before the CPU pipeline completes, so there’s a narrow window for execution

    Vous devez être en mesure d'exécuter le code [de l'exploit] sur le même CPU que celui de la cible pour voler les clefs de cette manière. Vous devrez en outre appliquer une suite précise d'opérations avant que la chaîne de traitement du CPU ne se termine ; de fait, la fenêtre de tir est très étroite.

    Ce qui semble vouloir dire que, pour l'instant, coder le vol de données depuis un script venu du Web n'est pas simple à produire. Le temps nécessaire au vol des données des registres est la clef de l'attaque. Il faut le terminer avant que le séquenceur ne préempte la victime et que les valeurs des registres ne soient modifiées.

    Pour y arriver, les chercheurs ont utilisé plusieurs méthodes:

    • Exception

    Il s'agit de coder la fuite de données à l'ombre d'une exception, sciemment provoquée, tel un page fault par exemple. Mais il s'avère que cette solution est trop lente pour récupérer tout un jeu de registres.

    • Intel TSX

    Cette mécanique n'est disponible que sur les architectures récentes (à partir de Haswell) ce qui limite l'angle d'attaque. Cette technologie comporte un jeu d'instructions appelé RTM (Restricted Transactional Memory) qui permet d'annuler un bloc d'exécution en cas d'interruption ; il suffit d'y encadrer le code malicieux, qui va innocemment faire appel au FPU, pour lever l'exception fpudna… Ce serait presque « étudié pour ».

    • Retpoline

    Il s'agit au départ d'une contre-mesure pour spectre.
    Elle vise à fourvoyer sciemment le CPU sur l'adresse de retour d'un RET en plaçant une fausse boucle et donc le forcer à exécuter de manière spéculative un code innocent. Le code malicieux sera donc placé à cet endroit.

    Les correctifs

    Le mode lazy semble moins pertinent aujourd'hui. Les gains en performance sont faibles sous les architectures récentes et surtout selon les usages actuels ; voire, le FPU étant beaucoup plus utilisé dans nos logiciels, son usage serait contre-productif.
    En effet, les compilateurs choisissent d'appeler les instructions SIMD (i.e. -sse) pour optimiser le code des logiciels. De fait, ceux-ci auront de toute façon sauvegardé et restauré les registres du FPU à chaque changement de contexte. La gestion de l'exception sera inutile et va juste alourdir le processus.
    En outre, l'empreinte d'une sauvegarde/restauration serait moindre que celle de la gestion des drapeaux, des registres et de leurs états suite à l'interruption, le transfert de registres FPU en mémoire étant plus rapide car optimisé.

    Il est donc préconisé d'éviter le mode lazy au profit du mode eager.

    • Linux propose le mode eager plutôt que le mode lazy depuis la version 3.7 et l'active par défaut depuis la version 4.9.

      • Ajoutez eagerfpu=on sur la ligne de démarrage pour les versions antérieures à la 4.9.
    • FreeBSD a poussé un patch pour la Release 11.2. C'est un FreeBSD 11.1 qui a servi de cobaye ;

    • DragonFly BSD a poussé un patch dans la version 5.2.2 ;

    • Microsoft poussera un patch en juillet ;

    • OpenBSD a poussé un patch le 14 juin pour la version 6.3 ;

    • NetBSD a poussé un patch le 16 Juin sur MAIN .

    Conclusion

    Ils ne sont pas à la fête cette année, chez Intel. Le point positif est que la correction de cette faille devrait conduire à une amélioration des performances, voire de la consommation d'énergie.

    Theo de Raadt avait prévenu 11 ans auparavant que l'architecture Intel Core2 promettait ce genre de faille :

    These processors are buggy as hell, and some of these bugs don't just
    cause development/debugging problems, but will ASSUREDLY be
    exploitable from userland code.

    Ces processeurs sont bugués comme jamais et nombre de ces bugs ne provoquent pas seulement des soucis de développement et d'analyse, mais ils vont assurément être exploitables depuis l'espace utilisateur.

    Pour la petite histoire, l'embargo s'est terminé le 6 Juin.
    Colin Percival, qui assistait à une conférence de Théo de Raadt lors de la BSDCan 2018, a codé un exploit dans la foulée, qu'il n'a pas encore rendu public. Mais il a convaincu Intel de lever l'embargo au plus vite.
    Il est notable qu'aucun des deux n'avait été mis dans la confidence ; OpenBSD signale même qu'ils en ont fait la demande ( des rumeurs circulaient autour d'une énième version de spectre) mais sans obtenir de réponse.

    Invitation to Embargo? No.
    We asked.

    No reply.

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  • Qt Speech arrive avec Qt 5.8, la synthèse vocale débarque comme préversion technologique, notamment pour aider les personnes en situation de handicap (Développez.com)
    Qt Speech arrive avec Qt 5.8
    La synthèse vocale débarque comme préversion technologique, notamment pour aider les personnes en situation de handicap

    Parmi les nouveautés de Qt 5.8, on compte Qt Speech, en préversion technologique. Pour le moment, ses fonctionnalités se limitent à la lecture à voix haute d'un texte par un ordinateur, en utilisant les API de chaque système d'exploitation ; ainsi, il sera plus facile d'ouvrir son application aux personnes souffrant de certains handicaps (notamment...
  • De la différence entre PAM et NSS (Laboratoire Linux SUPINFO)

    De la différence entre PAM et NSS

     

    Note: ce document est le dernier d'un cycle de trois articles sur l'authentification sur les systèmes Linux. Les premier se trouvant ici et le deuxième .

    Lorsque l'on aborde l'authentification sous Linux, on est vite confronté aux deux mécanismes que sont PAM et NSS. Et à ce moment là une question peut venir à l'esprit : Quelle est la différence entre PAM et NSS qui permette de choisir l'une ou l'autre de ces solutions ?
    C'est donc à cette question que je vais essayer de répondre ici.

     

    Il est vrai qu'au premier abord ces mécanismes semblent faire la même chose, à savoir pouvoir s'authentifier sur un système Linux en utilisant différents services (fichiers plats locaux, serveur LDAP, serveur Active Directory, etc).

    Mais en regardant de plus près, on peut s'apercevoir qu'ils n'ont qu'une petite partie commune.
    En effet, il suffit simplement de s'intéresser à leurs noms pour comprendre leur fonction réelle.
    Pour PAM, Pluggable Authentification Modules, on se rend bien compte que son rôle est l'authentification des utilisateurs. Par contre, pour NSS, Name Service Switch, c'est une autre histoire. NSS est, comme son nom l'indique, une série d'interrupteurs pour choisir les services de données du système. Ces données peuvent être les utilisateurs, et dans ce cas là cela peut rentrer en compte pour l'authentification, mais ils peuvent être aussi beaucoup d'autres choses comme des noms de domaines, des listes d'alias d'adresses email, des correspondances entres des numéros de port et des services, etc. Le rôle de NSS est en fait de gérer les sources qui alimenteront la liste de ces types de données.

    Afin de mieux comprendre à quel moment PAM et NSS peuvent se chevaucher, il suffit de s'intéresser à l'évolution de l'authentification sur les systèmes Linux.

    À l'origine, les applications authentifiaient l'utilisateur en faisant appel aux bibliothèques du système. Ces dernières allaient alors regarder dans les fichiers /etc/passwd et /etc/shadow afin de vérifier l'existence de l'utilisateur et la conformité du mot de passe entré.
    On peut schématiser ce processus ainsi :

    Schéma du processus d'authentification basique sous Linux

    Ensuite, avec l'arrivée de NSS, on a pu élargir le nombre de sources pour les données du système. Concrètement, au lieu d'aller chercher les données seulement dans les fichiers plats, les bibliothèques système ont pu utiliser d'autres sources comme un serveur LDAP, une base de données SQL, un serveur Active Directory, etc. Mais ce sont toujours ces bibliothèques qui gardent le rôle d'authentifier l'utilisateur et donc cette authentification se fait sur le système local.
    Cela a au final changé notre précédent schéma ainsi :

    Schéma du processus d'authentification sous Linux avec NSS

    Enfin, lorsque les distributions Linux ont implémenté PAM, l'authentification n'a plus forcément été faite par les bibliothèques du système. C'est PAM qui à ce moment là choisit comment se fait l'authentification, suivant les modules qui sont activés. Si le module est pam_unix.so, l'authentification sera toujours gérée par les bibliothèques système en fonction des données fournies par NSS. Au contraire, si le module est pam_ldap.so ou pam_krb5.so, l'authentification se fera via un serveur LDAP ou Kerberos. C'est à dire que dans ce dernier cas, c'est au serveur externe que sera déléguée la vérification du jeton (ou mot de passe) et non plus sur le système local.
    En reprenant notre schéma, on arrive à ce résultat :

    Schéma du processus d'authentification sous Linux avec PAM et NSS

    On se rend maintenant compte pourquoi on peut avoir l'impression que PAM et NSS se chevauchent dans leur rôle.

    Les principales différences que l'on peut noter entre ces deux mécanismes sont donc les suivantes :

    • Avec NSS l'authentification est gérée par le système local, alors qu'avec PAM elle est délégué à un serveur externe (lorsque le module choisit n'est pas pam_unix.so). L'avantage qui en découle pour PAM est que le mécanisme d'authentification sera le même sur toutes les machines du réseau.
      Au contraire, cela pouvait poser problème avec NSS car chaque machine vérifiait le mot de passe suivant son propre mécanisme. En effet, si les machines d'un parc utilisent NSS et qu'une de celles-ci créé un utilisateur avec un mot de passe chiffré en MD5 qui est ensuite stocké dans un serveur LDAP, l'utilisateur ne pourra pas se connecter sur un machine chiffrant ses mots de passe en SHA-2 car la vérification sera fausse.
    • PAM est réellement dédié à l'authentification contrairement à NSS qui lui gère les sources qui alimenteront une liste de données. PAM permet donc d'effectuer diverses actions en plus de la simple vérification du jeton. Il peut par exemple limiter l'accès de l'utilisateur à certains horaires ou certains moyens (console, interface graphique) ou empêcher l'authentification après un certain nombre d'échecs.
      C'est aussi parce qu'il est dédié à l'authentification que PAM peut authentifier un utilisateur via Kerberos contrairement à NSS. En effet Kerberos utilise des jetons, ce qui ne sert à rien à NSS pour alimenter les listes de données qu'il a à gérer.

    Pour conclure, le choix entre PAM et NSS est une question qui a déjà été évoquée sur le Web, mais sans obtenir de réponse précise et développée. J'espère donc avoir pu éclairer les utilisateurs qui se retrouvent un jour confrontés au système d'authentification de Linux.

     

    Ressource supplémentaire :

     

  • OnePlus : un Bug Bounty pour la sécurité de sa plateforme (Génération NT: logiciels)
    Comme promis après la fuite de données de novembre, OnePlus inaugure un programme de Bug Bounty pour notamment renforcer la sécurité de son site.
  • Qt 5.8 refactorise le moteur de rendu de Qt Quick et l'ouvre à Direct3D 12, de nouvelles API facilitent l'authentification par OAuth (Développez.com)
  • Tutoriel 3D - 2D découpe au laser, le retour du tux (Journaux LinuxFR)

    Sommaire

    Tranche de pingouin

    Chose promise, cause perdue. Voici comment transformer un modèle 3D en tranches de bois pour découpe laser. Et en bonus, mon essai initial de découpe en création originale.

    Les outils que j’ai utilisé sont blender et inkscape, et ce juste parce que je les connaissais et donc plus facile pour expérimenter.

    Note aux amateurs de freecad, j’ai commencé à regarder comment ça marche, au cas où ce serait plus simple avec, si jamais je trouve une idée et le courage de refaire un tuto, ça me fera un zeugma.

    Au début était le cube

    Ouvrir un nouveau fichier dans blender et mettre la scène en métrique, car sinon les mesures ne sont pas fixées par taille réelle. Notez que à chaque étape du tuto on aura des soucis de conversion de dimensions, donc en fait… mais bon faut pas en profiter pour être négligent.

    où trouver le changement metrique

    Retirer le cube et ajouter le Tux à la scène. Vous pouvez le trouver ainsi que toutes les licences à Tuuuuuuux

    • Faire face au tux (1 au pavé num)
    • Mettre la vue iso (5 au pavé num)
    • sélectionner le tux
    • passer en editor mode (tab)
    • Sélectionner le dessous des pattes (B) qui est rond
    • Niveler (SZ0)
    • sélectionner les deux centres des pattes, (S) Snap cursor to selected
    • rebasculer en object mode (tab) , transform origine to 3d cursor (object/transform)

    Maintenant, le tux est calé pour avoir le plancher des pattes en comme origine, à la verticale du pseudo centre de gravité que nous venons de choisir.

    mettre la bête en Z 0.

    Il est gros vot manchot ?

    Il nous faut choisir une taille, suffisamment grosse pour que ce soit cool, et pas trop gros pour limiter le prix. Comme l’objet c’est aussi tester une bonne quantité d’épaisseurs pour voir comment ajuster la taille théorique d’une planche par rapport à sa taille réelle (il reste du vide, la colle ça épaissit, les planches sont pas forcément pile à la taille).

    Une planche 2mm chez sculpteo (chez qui je teste la découpe laser) fait 94cm*59cm, il faut aussi essayer de rester dans une seule planche avec tous les morceaux. Le tux est presque aussi large que haut, du coup on cherche une approximation de cube découpé en tranches et étalé fait la même surface en gardant un peu de marge. ça fait 55 tranches, donc une hauteur de 116.875mm

    Et si on l’écartelait ?

    Il nous faut séparer les pattes du corps du tux (ce sont des objets distincts dans le modèle de base en fait et elles s’interconnectent :

    Tux pattes interconnectées

    Il faut les réunir par booléen union au corps pour avoir un seul objet avec un intérieur/extérieur propre.

    tux vue pattes melees

    On peut maintenant appliquer une subdivision sur le tux CTRL+3, parce que le tux aime la douceur, et pas que celle angevine.
    c'est mieux avec les pattes creuses, c'est comme les heures à l'edf

    Lui sculpter des yeux plus sympa, parce que même si tout le monde ne veut pas l’avouer, pour avoir l’air cool faut quand même avoir un peu l’air con.

    tux sculptation des yeux (ou sculptage selon les régions)

    la même en couleur

    Mais quand est-ce qu’on coupe ?

    Patience, il faut regarder un peu avant de couper. Placer un plan plus grand que le tux au sol, genre 20cmx20cm et lui appliquer un booléen d’intersection avec le tux. Et regarder en bougeant le plan sur Z comment seront les tranches.

    On voit deux endroits à problème, les ailes et la queue qui auront des tranches avec plus que un morceau, ce qui est plus complexe à coller.

    par ex les ailes :

    ailes dissociées

    Ce sera lourd à coller ensuite, on peut mais pourquoi…

    autant relier les ailes au tronc le plus légèrement possible, avec un lien de 1mm de large.

    idem au niveau de la queue :

    queue perdue

    J’ajoute un bloc en union au niveau de la queue, le plus ajusté possible par un booléen union.

    jointure queue

    Cela vous permettra de facilement coller, il sera toujours possible de le limer après collage.

    Il faut bien nettoyer le résultat de l’union à l’intérieur du tux, ne pas laisser de cloisons internes, c’est à dire éviter d’avoir des plan à l’intérieur des plans :

    retirer les morceaux à l’intérieur des autres

    Finir de nettoyer en retirant les doublons de vertices, boucher les trous, assurer les normales pour que ce soit clair ce qui est à l’intérieur et à l’extérieur.

    Et si on l’empalait ?

    Pensons au support central qui va nous permettre de facilement positionner et coller les tranches de tux, il va être en trapèze et ressembler à ça au niveau d’une tranche :

    plan des tranches

    Le choix de la découpe sera donc toujours du côté le plus grand, en bas. Donc notre référence pour le positionnement des plans de découpe doit être la face basse de chaque tranche.

    Replaçons le plan à 0.01mm en Z (pour éviter le chevauchement parfait des surface avec les pattes Z=0), pensez à remettre tous les éléments avec scale=1 (Ctrl+A scale and rotation) pour la suite.

    Faire une array de 50 plans en Z espacés de 2.125mm, faire le booléen intersection avec le tux. Lors de la réalisation de mon bureau réel avec des tux, j’ai constaté que l’empilage de x tranches de 2mm n’a pas un résultat de x*2mm, mais avec l’air restant et la colle environ 2.125. Je vais affiner avec ce tux cette estimation mais déjà on part de 2.125mm par tranche.

    On voit les tranches et on voit des petits problèmes

    problème de tranche

    Une tranche qui manque en haut et le cul qui a une mini tranche en bas.

    Diminuer le overlap thresold du booléen pour que le problème du haut disparaisse :

    option thresold

    Remonter le point du bas du tux pour supprimer le second problème et non, ce n'est pas lui mettre un doigt dans le cul car ça ne doit pas rentrer :

    trou du cul de tux

    Nickel !

    bonnes tranches

    Simulons une épaisseur des tranches pour avoir un aperçu du résultat réel, ajoutons au plan un modifier solidify 2mm avec l’offfet à +1 (vers le haut) pour suivre le plan d’avoir la face basse comme référence :

    simul résultat final

    Le résultat est conforme, retirez le solidify, il ne doit pas interférer avec l’étape de création du lien central.

    On l’empale plus ?

    Mais si, mais si. En fait ce n’est pas obligatoire, mais ça facilite le positionnement des étages, et on peut aussi le garde sans le coller. Le lien central doit avoir une forme de trapèze et être parfaitement vertical, car pour l’instant sculpteo ne fait pas de découpe oblique.

    Il doit faire une épaisseur égale à celle du bois. Pour mon exemple je suis resté sur mon approximation (2.125mm) mais normalement il faut prendre 2mm et ajuster avec l’épaisseur du kerf qui est la taille du laser laissant un vide de découpe autour du trait de coupe. En pratique lors de mon premier essai j’ai eu des soucis d’épaisseur et j’ai du poncer mon trapèze. Du coup comme ce n’est pas nécessaire d’ajuster. Je surestime cette fois-ci la taille du trapèze.

    trapeze

    Il faut ajuster sa position pour qu’il traverse tout le tux, coup de chance c’est possible sur ce modèle en plaçant la traverse au centre de la dernière tranche du tux. Mais sinon on l’aurait simplement fait avec deux trapèzes sur deux hauteurs.

    Ajustez la taille en X et la hauteur de la partie haute pour faire joli, elle va dépasser un peu et même arrondir sa tête (note postérieure en pratique le trapèze sera toujours trop court, il faut juger les tranches encore un peu plus grand que 2.125mm).

    tete de tux

    En dessous ajuster aussi la taille en X pour donner un beau trapèze

    mise en trapeze

    On voit que c’est moche au niveau du pied

    tux chaplin

    On va donc remodeler un peu le trapèze pour qu’il soit plus joli à cet endroit.

    remodelage du pied

    aspect final

    Parlons peu, parlons kerf

    Le kerf c’est la partie du bois éliminée par le laser, en pratique la découpe est plus petite que le plan car le laser à une taille non ponctuelle. la découpe de la traverse dans les tranches sera donc un peu plus grande que prévu, et la traverse découpée plus court aussi que prévu.

    Dans ce modèle, on peut ignorer le kerf et accepter les différences, elles seront minimes et les pièces collées seront bien ajustées.

    appliquons donc le booléen différence entre le plan des tranches et la traverse

    Le résultat est difficile à voir mais en vue fil de fer c’est visible

    vue fil de fer du tux trapeziste

    C’est la lutte finale

    On peut passer à la phase finale, on réalise les “modifier” sur les planches, puis on aplati le trapèze en retirant les vertices d’un côté.

    En mode éditeur, on sépare toutes les tranches (P+loose parts en mode édition) et on les étale dans le bon ordre en vue du dessus. Attention, les numéros générés lors de la réalisation de l’array ne sont pas forcément dans l’ordre de Z…

    Pour ne pas me planter, je me met dans une vue adaptée et je bouge une par une les tranches avec des gx0.1 … Je vérifie bien que tout est dans l’ordre puis je met tout le monde à plat (sélectionner tout A puis SZ0)

    Nous allons avoir des soucis de conversion de taille entre blender puis Inkscape puis sculpteo… on commence par poser un étalon dans blender, un plan au sol de 1cm sur 90cm

    90cm etalon

    Le petit oiseau va sortir

    Enfin presque, il faut encore à faire la photo !

    Il existe une option de rendering qui génère du svg.

    Mettons la caméra au dessus en mode orthographique, d’abord une résolution 100% sur un ratio approximatif de mon rectangle incluant tout.

    100 pourcent

    puis placer la caméra assez bien au dessus de la scène et changez les paramètres :

    ortho

    L’échelle orthographique est ce qui correspond au zoom, ajustez la valeur pour que tout rentre au plus juste

    Tout doit rentrer dans la fenêtre de rendering :

    serrez les rangs

    Maintenant depuis les user pref, activez le svg freestyle exporter :

    options rendering

    Et activez les deux options freestyle et svg export depuis les options rendering

    option rendering activee

    Pressez F12, une image svg sera générée dans le répertoire indiqué dans output nommé 0001.svg,

    Ouvrez le dans Inkscape, dégroupez et sélectionnez l’étalon. mettez lui une épaisseur de contour à 0 pour ne pas fausser la taille et regardez sa taille. Dans mon cas je tombe sur 35.719cm.

    Je vais donc changer la résolution de l’image pour ajuster la taille d’un facteur de 90/35.719=2.52

    Je change dans blender le render pour :

    retailler

    Re F12 et vérification.

    Mon étalon fait maintenant 1cm sur 90.01cm.

    aller, on essaie avec un pixel de moins en Y :), on tombe sur 89.987. C’est moins bon, retour en arrière.

    Maintenant que l’on a les bonnes tailles dans Inkscape, il faut nettoyer. Parce que le freestyle a introduit des pixels de temps en temps.

    Je prends donc chaque découpe pour la repositionner au mieux et aussi supprimer les traces.

    points artefacts

    Pour m’aider et aussi servir d’étalon entre Inkscape et sculpteo je place un cadre dans une autre couleur qui délimite ma sélection, 53.5cm de large sur 75cm de haut.

    Et je fais tout rentrer dedans.

    Je vérifie chaque pièce pour assurer qu’il n’y a pas de défaut, et j’assure les contours à 1px et mon cadre avec une couleur différente

    C’est prêt.

    planche à découper

    Pour ceux qui sont plus observateurs que moi, vous verrez que j’ai oublié de grouper une fente dans une tranche. Moi je vais le voir au montage plus tard…

    TuxOlaser

    J’upload chez sculpteo.

    Deux couleurs sont détectées, l"une correspond au noir et l’autre au rouge du cadre. Les mesures n’ont pas été conservées, je ne sais pas pourquoi… mais mon cadre me permet de choisir un ajustement de taille à 26.5% qui me redonne les bonnes dimensions.

    Je peux alors désactiver le cadre rouge dans sculpteo (style 2 sur aucun et voila !

    prêt à couper.

    Livraison comprise il vous en coûtera 53.33€.

    Pour info, les tux du bureau ont coûté moins cher, ils étaient en une seule livraison et un peu plus petits, 72€ les 3.

    Déboitage du tux et montage

    Je hais les video de unboxing, et me voilà moi même à déboiter…

    Bon, puisqu’il faut :

    la boite est bien protégée

    boite

    et la planche dans la mousse

    planche entourée de mousse

    Les pièces sont tenues par du scotch, il faudra faire attention en retirant le scotch de ne pas casser les pièces fragiles.

    scotch sur les pieces

    Je numérote mes pièces avant de défaire, c’est moins cher que de faire des numéros au laser.

    sans scotch à numéroter

    Ensuite on empile jusqu’à la fameuse pièce 33 qu’il faudra redécouper.

    debut d'empilage

    piece 33

    redecoupe de la 33

    piece 33 empilee

    Tadaaaa

    Entrer une description pour l'image ici

    A propos de licences

    J’ai fouillé pour trouver les licences attachées au modèle de base, les voici :

    https://opengameart.org/content/tux

    https://opengameart.org/sites/default/files/license_images/gpl.png

    http://www.gnu.org/licenses/gpl-3.0.html

    https://opengameart.org/sites/default/files/license_images/cc-by.png

    http://creativecommons.org/licenses/by/3.0/

    Les fichiers

    Voila les fichiers sources blender et le inkscape (piece 33 corrigée)

    fichier blender

    fichier svg

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  • Neatmail: un client mail minimaliste (Journaux LinuxFR)

    Sommaire

    J’utilise depuis quelque temps un tout petit client mail, qui ne fait vraiment que le minimum, mais a une interface si particulière, qu’il me semble intéressant de vous le présenter. Il s’agit de Neatmail écrit par Ali Gholami Rudi.

    Ali Gholami Rudi

    Je connais Ali Gholami Rudi pour une implémentation de Troff à la fois pertinente en termes de fonctionnalités et dont le code source est très propre. Il a aussi écrit un compilateur (neatcc), une libc (neatlibc), et une implémentation de vi. C’est un développeur qui, plutôt qu’une éthique, semble défendre une certaine esthétique du logiciel, que je qualifierai de minimaliste: code source compréhensible par une personne seule, logiciel qui fait peu de choses, mais le fait bien, etc.

    Neatmail le client mail qu'il s'est programmé, et celui‐ci met en scène toute l’esthétique de son auteur.

    Ce que Neatmail ne fait pas

    Neatmail ne fait que gérer un fichier mbox (une concaténation de mails). Ainsi, il ne sait ni rapatrier, ni envoyer les mails, il ne sait ni extraire, ni ajouter de pièce jointes, etc.

    Mais en vérité, il n’a pas besoin de faire tout cela, car d’autres logiciels le font. Ali Gholami Rudi propose ainsi un pop3 pour rapatrier les mails depuis un serveur pop3, et smtp pour envoyer ses mails à un serveur smtp. Et il existe dans certaines distributions un ripmime pour extraire les pièces jointes d’un fichier mime.

    Ce que Neatmail fait

    Neatmail se contente donc d’effectuer des actions sur un fichier mbox. Les actions de bases sont:

    mk Génère une liste des mails contenus dans la mbox.
    ns Génère une liste des nouveaux mails présents dans la mbox.
    pg Affiche un des mails contenu dans la mbox.

    On peut donc l’utiliser ainsi:

    # Obtient les mails
    pop3
    # liste les mails, triés par fil de discussion
    neatmail mk ‐r ‐st ‐0 18from:48~subject: mbox
    # affiche le 3e mail
    neatmail pg mbox 3
    # prépare une réponse
    neatmail pg ‐r mbox 3 > draft.eml
    vi draft.eml
    # envoie la réponse
    tail ‐n+2 draft.eml | smtp
    # garde une copie de la réponse
    cat draft.eml >> sent
    rm draft.eml

    Mais en outre, neatmail peut interpréter les commandes ex contenues dans la liste des mails. Autrement dit, l’utilisateur est invité à ajouter des commandes à cette liste de mails, et donner le tout à neatmail qui se chargera de l’exécution:

    neatmail mk ‐r ‐0 18from:48~subject > list.nm
    vi list.nm
    neatmail ex < list.nm

    Le commande ex de neatmail

    La commande ex de neatmail prend en entrée une liste de commandes, et les exécute sur un fichier mbox. Elle ignore toutes les lignes hormis celles commençant par deux points (commande ex) ou une lettre majuscule (un mail dans la liste). Les lignes commençant par une lettre majuscule de la forme "R100..", modifient le statut du message dont le nombre suit la lettre (ici, 100). Une telle ligne définit aussi le message actuel, celui sur lequel les commandes sont exécutées. Les commandes ex sont les suivantes:

    rm supprime le message courant.
    cp copie le message courant dans une mbox donnée.
    mv déplace le message courant dans une mbox donnée.
    hd modifie l’entête donnée du message courant.
    ft passe le message courant à une commande donnée.
    w écrit les modifications dans la mbox.
    tj joint les fils de discussion en modifiant l’entête "Reply‐To".
    ch coupe le message à l’offset indiqué.

    Par défaut, ces commandes agissent sur le message courant, mais il est aussi possible d’utiliser des adresses du type 2,5rm pour effacer les messages 2 à 5. Il est aussi possible d’utiliser des expressions régulières du type /regex/rm, où regex est recherché dans le sujet des messages. D’autres champs peuvent être spécifiés en utilisant l’expression ^field:value.

    Un script shell comme interface

    Vous allez certainement penser que l’interface est un peu rude… À vrai dire, Ali Gholami Rudi n’utilise pas neatmail directement: un script shell (m) lui sert d’interface. Et c’est là que le logiciel brille: pour peu que l’on ait un peu l’habitude du shell, on peut se créer une interface sur mesure. On peut par exemple imiter l’interface de mh (un autre client mail non interactif un peu oublié). On pourrait créer une interface interactive. Bref, on peut faire ce qu’on veut.

    J’utilise par exemple l’interface suivante:

    m box inbox # liste les messages contenus dans la mbox inbox.
    m vi 3 # affiche le message 3
    m next # affiche le message 4
    m repl # ouvre mon éditeur sur une réponse préformatée au message 4
    m add f.pdf # joint f.pdf à ma réponse
    m send # envoie ma réponse.
    m R # marque le message 4 comme lu.
    m com # enregistre les changements dans la mbox (ici, change l’entête du message 4)

    Conclusion

    Au jour le jour, je suis plutôt satisfait de l’ensemble. Le fait de travailler sur les mails en local est plutôt agréable: c’est fluide, offre une grande liberté d’organisation, s’associe bien à un système de sauvegarde ou de gestion de version, etc. Le fait que le client ne soit pas interactif apporte un certain confort d’usage: le shell est sous la main si besoin, je retrouve ma session de travail dans l’état où je l’ai laissée d’un jour à l’autre, il est facile d’implémenter des solutions pour revenir en arrière (cp…). Le fait de coupler le tout avec le shell offre une grande liberté dans la création de l’interface utilisateur.

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  • Un rachat, un summit et un BIOS qui s'ouvre de plus en plus grâce à linux (Journaux LinuxFR)

    Me revoilà après plusieurs mois de silence. Il faut dire que depuis la fin 2017, mon agenda s'est retrouvé complètement chamboulé. La société que j'ai créée avec Isabelle (ma moitié comme on dit), a été rachetée par une société américaine, un de nos partenaires de longue date. Nous avons créée Splitted-Desktop Systems (SDS) il y a 11 ans avec pour objectif de concevoir des ordinateurs silencieux respectueux de l'environnement en France. On a beaucoup travaillé (vraiment beaucoup), on a beaucoup galéré (vendre des ordinateurs français à des français c'est complexe (mais je tiens a remercier les membres de linuxfr qui ont été nos clients durant ces dernières années !), et le dernier tweet d'oles me laisse d'ailleurs dubitatif (https://twitter.com/olesovhcom/status/1007519400734359552), on est dans un mode hôpital qui se moque un peu de la ch… . Bon quoiqu'il en soit nos technos frenchies ont et intéressent des américains, on a donc décidé de répondre positivement à l'offre et on s'est pris un Tsunami sur la tête, mais voilà c'est fait ! Annonce rachat

    Certains diront qu'on se vend à l'axe du mal, j'aurai tendance à dire qu'on peut y voir pleins de choses positives. La première c'est un des premiers rachats significatif dans le domaine de l'Open Hardware pour les serveurs. On est racheté par un de nos partenaires de longue date qui a valorisé à un niveau trois fois supérieure notre société par rapport aux meilleurs propositions d'investisseurs français, on pérénise nos emplois et on embauche, on va accélérer sur des tonnes de sujets dont linuxboot, FreeCAD et l'impact de l'open hardware sur les modèles d'économie circulaire ce qui est en soit juste genial !

    Ce qui m'ammène à parler du futur summit Open Compute en Europe. Il se tiendra à Amsterdam (ok c'est pas la France, mais c'est pas loin), et j'y animerai une session complète sur linuxboot durant laquelle on présentera des machines qui fonctionnent sous cet environnement, on aura des sessions de hacking et on discutera de la futur roadmap du projet. Pour ceux qui ne suivent pas ce projet, l'objectif de linuxboot est de remplacer UEFI par un kernel linux dans l'optique de mieux maitriser les phases de démarrage des serveurs, simplifier leur provisioning et surtout de les maintenir en condition opérationnelle le plus longtemps possible grace à l'ouverture du code ! Ca fonctionne, c'est un projet qu'on a créée avec Google, Facebook et quelques autres hackers de haut vol. Si vous êtes impliqués dans le déploiement de serveurs et un peu curieux vous ne pouvez pas louper cet événement ainsi que l'osfc organisé par 9elements (osfc).

    A bientôt, et j'espere vous croiser au summit ou en Allemagne !

    vejmarie

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  • Un système d'exploitation from Facebook en préparation (Génération NT: logiciels)
    Pour soutenir ses ambitions dans le matériel, Facebook développe son propre système d'exploitation avec pour objectif de ne pas dépendre de concurrents comme Google avec Android.
  • Transformez votre Raspberry Pi en télécommande infrarouge (Dépêches LinuxFR)

    ANAVI Infrared pHAT est une carte fille pour Raspberry Pi avec tout ce qu’il faut pour faire une télécommande infrarouge en émission et réception, et donc virtuellement tout contrôler via LIRC, mais aussi faire mumuse avec des capteurs I²C (température, pression, etc.) en option. Le prix de vente est en dessous des 10 € symboliques, via la plate‐forme de cofinancement IndieGoGo.
    En d’autres termes, voici le kit idéal pour contrôler ses appareils domestiques (TV, Hi‐Fi, clim, etc.) et les rendre un peu plus « smarts », tout en restant libre.

    IR pHAT

    Côté logiciel, rien de magique, tout est documenté (en anglais, mais je peux vous aider car j’ai un proto sous la main).

    Peut‐être vous souvenez‐vous de l’annonce de la carte fille Rabbit Max Flex annoncée fin 2016 sur LinuxFr.org ? Eh bien, il s’agit du même auteur, Leon Anavi, qui a été contraint d’abandonner le nom rabbit (car certains en revendiquent la propriété) et a rebaptisé le projet par son nom propre pour éviter tout problème légal. Les deux cartes ont été réalisées à l’aide de KiCad et les sources sont disponibles, car l’auteur est motivé par la communauté OSHW et FLOSS, plus de détails dans cette présentation au FOSDEM (en anglais).

    Notez que la campagne est déjà financée à plus de 1 000 %, il n’y a donc pas de souci pour la réalisation. La livraison est estimée courant été 2017.

    Le tout est fait avec amour et dans la communauté européenne (Plovdiv, en Bulgarie, la plus ancienne ville d’Europe encore peuplée).

    Lire les commentaires

  • Sortie de Qbs 1.7, avec la possibilité de créer des générateurs, notamment pour des projets Visual Studio ou des bases de données Clang (Développez.com)
    Sortie de Qbs 1.7, avec la possibilité de créer des générateurs
    notamment pour des projets Visual Studio ou des bases de données Clang

    Le nouveau système de compilation de Qt fait son petit bonhomme de chemin et annonce sa version 1.7.1. La grande nouveauté de cette version est la génération de fichiers de projet, qui faciliteront l'intégration aux systèmes de compilation et aux environnements de développement (une fonctionnalité que qmake possède depuis belle lurette).

    Le principe des générateurs...