Linux (fr)
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Org-mode 3/5 : des liens et des images dans vos notes
(Dépêches LinuxFR)
Org-mode est un mode de l’éditeur de texte GNU Emacs utilisé pour la prise de notes, la gestion de tâches, la publication de documents, de blogs, les bibliographies, etc., même la synchronisation avec un smartphone ! Oui, oui, oui, les possibilités d’utilisation d’org-mode sont nombreuses et diverses. Tout ça en texte brut.
Ben Maughan de Pragmatic Emacs a rédigé cinq tutoriels d’introduction à Org-mode sur la prise de notes et leur publication. La suite présente son troisième article (traduit en français avec l’accord de l’auteur).
NdM : j’ai profondément revu la traduction initiale de ptitjano pour conserver le style rapide, concis et rythmé de l’auteur.
- lien n°1 : Le site d’Org mode
- lien n°2 : Org-mode basics III: add links and images to your notes
- lien n°3 : Org-mode 2/5 : Insérer des tableaux dans vos notes
- lien n°4 : Org-mode 1/5 : gérer ses notes avec GNU Emacs
Cette série d’introduction sur Org-mode se concentre sur les notes en texte simple. Nous avons déjà vu comment structurer vos notes et y ajouter des tableaux.
L’étape suivante, c’est d’ajouter des liens et des images. Les liens pointent vers des fichiers, des URL ou des emplacements dans le document actuel. Si c’est un lien vers une image, alors Emacs peut l’afficher directement dans le document org. C’est pratique pour améliorer vos notes et ce sera utile lorsque nous les exporterons dans différents formats.
Comme avant, je suggère d’ajouter les notes ci‐dessous au fichier org en cours.
N. B. : Ci‐dessous, j’ai formaté les notes comme du texte brut à cause d’Org-mode qui change l’apparence des liens en cachant les [] autour — c’est plus joli dans votre document Org-mode, mais c’est plus difficile pour vous montrer ce qui se passe !
* Les liens et les images Org mode gère les liens vers les fichiers, vers les URL et les liens qui pointent dans le document. Nous allons utiliser une image de mon site. D'abord, copiez-là dans le répertoire courant. On peut le faire sans quitter Emacs, mais pour l'instant on va taper cette commande dans un terminal : curl http://www.star.bris.ac.uk/bjm/superman_cluster.gif -o superman_cluster.gif Pour mettre un lien vers un fichier, faites C-u C-c C-l et indiquez le nom du fichier. Avec le tab-complètement sélectionnez l'image que nous venons de copier, ensuite on vous demandera une description — vous pouvez faire Entrée pour laisser ça vide. Ça va créer un lien qui ressemble à ça :
[[file:superman_cluster.gif]] Dans votre fichier org, vous ne verrez pas les [[ ]] ci-dessus, à la place vous aurez le texte comme un lien cliquable. Comme on a inséré une image, on peut dire à Emacs de l'afficher dans le document avec C-C C-x C-v puis utiliser la même commande pour masquer l'image à nouveau. Vous pouvez aussi cliquer sur le lien, ou faire C-C C-o pour le suivre, ça lancera le navigateur web ou un afficheur d'images, ou bien ça ouvrira un fichier dans Emacs, ça dépend de la cible du lien.
Dans org-mode, la structure d'un lien ressemble à ça : #+EXEMPLE_DÉBUT [[adresse du lien][description]] #+EXEMPLE_FIN (J'ai entouré le lien d'un bloc exemple qui empêche org-mode de l'interpréter comme un lien réel, afin d'en montrer la structure — on reviendra plus tard sur ce genre de bloc.) L'adresse du lien c'est l'URL ou le fichier, et la description c'est le texte affiché, nous pouvons donc remplacer notre lien superman par un truc plus propre comme [[file:superman_cluster.gif][ça]].
Les liens vers les pages web c'est facile — tapez l'adresse http dans la partie adresse. C-c C-l le fait en raccourci (vous vous souvenez, avec C-u C-c C-l on a mis un lien vers un fichier). Les liens vers d'autres endroits du fichier org, c'est aussi facile que [[Les liens et les images][ça]]. Comme l'adresse correspond à un titre de ce document, org-mode pointe le lien vers cette partie du fichier. Cliquer dessus emmènera le curseur là-bas. Enfin on peut ajouter un chapeau et un nom à notre image #+CAPTION: Superman et le cluster galactique #+NAME: img.super [[file:superman_cluster.gif]] ça permet de renvoyer plus tard à notre image avec un lien comme [[img.super]]
Ben Maughan, Org-mode basics III: add links and images to your notes, le 11 septembre 2015.
Ce 20 juin, Ben Maughan vient d’enrichir Org-mode d’une fonction améliorée pour les liens internes : vous pouvez choisir votre lien dans une liste.
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KDE Connect et Gnome
(Journaux LinuxFR)
Bonjoir,
Voilà des semaines que je cherche à avoir un truc potable sous Gnome pour piloter depuis son ordinateur son smartphone (sous Android évidemment).
Il y a bien gnome-phone-manager mais apparemment déjà c'est pour Gnome 2 (et donc c'est du Gtk2), et d'autre part cela exploite un vieux protocole de communication d'après ce que j'ai compris, c'est plus pour les téléphones qui avaient encore des touches et n'étaient pas tactiles (vous me direz ça existe encore mais je pense que le protocole ne marchera pas sur les récents). En plus, c'est limité aux SMS.
Après l'autre solution ce sont les trucs pas très libres, vous savez, les AirDroid et j'en passe. Je n'aime pas trop tout ce qui est permissions abusives, donc je passe, même si les possibilités sont alléchantes.
J'ai cherché une solution libre, c'est là que je suis tombé sur KDE Connect, un projet/protocole de communication avec des appareils tel que smartphone, mais basé sur les toolkits KDE. Je me dis, j'ai pas trop envie d'installer toute la clique KDE sachant que je suis et je veux rester sur un Gnome "seul et propre". Dommage.
Mais je poursuis mes recherches et que vois-je… tiens tiens, une extensions Gnome3 utilisant le protocole KDE Connect… MConnect oui, c'est bien, mais il faut installer quand même des paquets de KDE (je suis sous Fedora)… il y a un lien github qui explique que l'auteur abandonne le projet au profit d'une extension avec une réécriture en moteur GJS (le javascript utilisé pour les extension Gnome3), donc plus besoin des paquets KDE ! L'extension est GSConnect. Attention, pour ceux qui sont en Gnome 3.28, il faut installer la version 11 (qui n'est pas encore proposée sur le site gnome-extensions) présent sur le github avec les explications d'installation du zip ici.
Ensuite, il suffit si comme moi vous utilisez Fdroid de le télécharger à travers lui l'apk KDE Connect et l'installer sur le smartphone, et oui, c'est libre, donc ça y est disponible ! Sachant qu'il y est aussi sur Google Play.
Enfin, configuration de l'extension sous Gnome en nommant votre PC à travers l'extension (cela n'affecte nullement le hostname), le détecter sous KDE Connect Android, configurer les permissions, et voilà ! Vous pouvez contrôler quasi intégralement votre téléphone sans y poser le moindre petit doigt dessus ! Envoi et notification de réception de SMS, transfert de fichiers bi-directionnel par le biais de Nautilus (montage automatique), pourcentage de batterie aussi et d'autre encore. Côté téléphone, vous pouvez vous en servir pour contrôler comme avec une télécommande un lecteur multimédia supportant le protocole MPRIS2.
Pour l'instant les limitations sont entre autre que cela ne fonctionne que par Wifi pour l'instant, la gestion de connexion par Bluetooth semble ardue selon l'auteur, mais il pense qu'il y arrivera.
En image :
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PyConFR 2018, du 4 au 7 octobre à Lille : appel à contributions
(Dépêches LinuxFR)
La PyConFR, c’est le rassemblement annuel francophone de passionnés et curieux du langage Python. Cette année, on invite la communauté à se retrouver à Lille du 4 au 7 octobre.
Pour ceux qui ne connaissent pas la formule, les deux premiers jours (jeudi et vendredi) sont dédiés à des sprints (hackathons), et le week‐end sera rempli de conférences et d’ateliers découverte.
Contribuez à cette édition et aidez‐nous à la rendre mémorable en proposant du contenu : conférences, ateliers, sprints !
Quelques idées de sujets : enseignement du langage, montée en charge (scaling), sécurité, science des données, apprentissage automatique (machine learning), retour d’expérience, empaquetage, présentation d’une bibliothèque, Internet des objets (IoT), asynchrone, communauté, diversité, pyre-check, 2to3, PyPy, Python vs Go, intégration et livraison continues (CI/CD), stockage de données, agents conversationnels (chatbots), Python magic, Ansible vs SaltStack et tellement d’autres…
- lien n°1 : PyConFR 2018
- lien n°2 : AFPy
- lien n°3 : L’appel à proposition
- lien n°4 : Soumettre une proposition
- lien n°5 : Suivez‐nous sur Twitter
- lien n°6 : Meetup Python Lille
- lien n°7 : Martine découvre Python
Commentaires : voir le flux atom ouvrir dans le navigateur
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Haïti: du pétrole, de l'or et de l'iridium. Miam!
(Journaux LinuxFR)
Le premier Ministre d'Haïti refuse de dire qui va bénéficier du pétrole du pays mais apparemment ce ne sera pas la population pauvre.
Il y a trois jours le premier ministre Jean-Max Bellerive a été interrogé aux sujets des ressources naturelles d'Haïti lors d'une conférence à l'école polytechnique de Montréal.
Daphney Laraque (MRDH Mouvement pour le respect des droits humains) a demandé si Haïti avait un plan d'exploitation de ces ressources, et notamment concernant l'or, le pétrole et l'iridium. Il a également voulu savoir si des droits d'exploitation avaient été signé par des intérêts étrangers, si des contrats étaient en cours de rédaction et dans ce cas de quel nature étaient ces derniers.
Le ministre n'a pas donné la nature des contrats ni les entreprises ou gouvernements bénéficiaires. Cependant il a révélé les points suivants :
— Il y a du pétrole à Haïti,
— Des contrats concernant l'exploitation de ce pétrole et des raffineries qui vont avec sont en cours de rédaction,
— Il a connaissance de documents concernant la présence d'iridium à Haïti,
— Des contrats ont déjà été signé et l'exploitation de l'or a déjà commencé. 10 millions de dollars ont été investi par CFI (secteur privé de la banque mondiale) en partenariat
avec l'IMF pour un projet d'une valeur de plusieurs milliards de dollars.
On peut en effet voir qu'il y a bel et bien de l'or (et de l'argent) dans ce pays, notamment dans la zone du « massif du nord ».
Je trouve tout ça triste. Je repense souvent au tremblement de terre de Kobe de 1995 d'une magnitude de 7.2 (supérieur à celui d'Haïti) lors duquel il n'y avait pas eu le même engouement à aller sauver les gens…
J'aurais peut-être dû poster ça demain…
http://www.mbetv.com/shocking-declarations-made-by-prime-min(...)
http://www.eurasianminerals.com/s/Home.asp
http://www.eurasianminerals.com/s/Haiti.asp
http://www.eurasianminerals.com/i/maps/La-Mine-1.jpg
http://en.wikipedia.org/wiki/Great_Hanshin_earthquake -
Écrire des diagrammes de séquences
(Dépêches LinuxFR)
Les diagrammes de séquences sont très utiles pour représenter le déroulement d’événements au fil du temps. Ils sont par exemple très utilisés pour décrire des protocoles de communication, où les paquets d’information se croisent, se perdent, passent du temps dans les tuyaux.
Dans la seconde partie de la dépêche, après avoir expliqué leur principe de ces diagrammes, quelques logiciels existants seront listés et un nouveau venu sera présenté.
- lien n°1 : Journal à l’origine de la dépêche
Les diagrammes de séquences sont très utiles pour représenter le déroulement d’événements au fil du temps. Ils sont par exemple très utilisés pour décrire des protocoles de communication, où les paquets d’information se croisent, se perdent, passent du temps dans les tuyaux.
Ces diagrammes comportent :
- des acteurs, avec leur ligne de vie (un acteur peut représenter une personne, une machine, un processus, un fil d’exécution…). La spécification UML utilise le terme de « participant » ;
- des messages échangés entre acteurs.
On fait ces dessins au tableau, puis on les efface, mais parfois on voudrait les inclure dans une page d’un document, ou les envoyer par courriel.
Logiciels existants
Des outils logiciels existent, pour générer de tels diagrammes :
- éditeur de texte (ASCII art) ;
- Mscgen (http://www.mcternan.me.uk/mscgen) ;
- éditeurs dits UML ;
- éditeurs SDL (Specification and Description Language) ;
- éditeurs de diagrammes : Dia, LibreOffice, Microsoft Visio, etc. ;
- outils d’ingénierie système (Capella…).
Mais pour le moment, je ne suis pas satisfait de ceux que j’ai utilisés. Je voudrais les possibilités suivantes :
- créer un acteur ou le détruire au cours du temps ;
- croiser les échanges de messages ;
- perdre un message ;
- indiquer l’expiration d’un temps imparti (timeout) ;
- faire une mise en page du dessin sans dessiner (j’entends par là que je ne veux pas passer trop de temps à déplacer à la souris les éléments pour les aligner ou les relier, et puis tout décaler un par un parce que j’ai inséré un nouvel acteur en plein milieu…) ;
- avoir un logiciel libre et gratuit.
Si quelqu’un connaît un tel logiciel, je suis preneur.
Et alors ?
En attendant, j’ai fait un prototype d’un tel logiciel, que j’appelle pour le moment meseq sur le principe de mscgen :
- on écrit un fichier texte décrivant le scénario ;
- meseq génère une image PNG à partir de ce fichier.
L’avantage de cette approche est la simplicité et la rapidité de développement de l’outil, mais l’inconvénient est que c’est moins ergonomique qu’un éditeur avec rendu WYSIWYG.
J’ai mis au point une syntaxe rudimentaire pour le fichier d’entrée. Je sais déjà que je vais la modifier pour la rendre plus évolutive.
Voici un exemple pour illustrer cette syntaxe (fichier.msq
) :[init] actors w3client proxy "" w3server [scenario] w3client -> proxy CONNECT w3client <- proxy OK w3client -> proxy bytes proxy -> w3server bytes : w3client <-> w3server "TLS Handshake\nwhat follows is ciphered" : : w3client -> proxy "GET /index.html" proxy -> w3server "GET /index.html" proxy <- w3server "200, index.html" w3client <- proxy "200, index.html"
Et voici l’image générée par meseq (plus complète que l’exemple ci‐dessus) :
Autre exemple, avec flèches qui se croisent, etc. :
Show me the prototype
Ce prototype est là pour étudier la faisabilité, présenter mes idées et expérimenter.
Bon, il est codé vite et mal : non documenté, bogué, mal structuré… Bref, un vrai code de goret.Ce prototype et les exemples sont sur Github : https://github.com/goeb/meseq.
On utilise les bibliothèques Cairo et Pango pour dessiner, écrire le texte, puis générer l’image. Elles sont relativement simples à utiliser.
Il existe d’autres bibliothèques pour dessiner, que je n’ai pas étudiées (et je ne suis pas sûr qu’il existe un moyen simple de les utiliser en Python) :
- libgd, utilisée par mscgen ;
- les bibliothèques sous‐jacentes de Graphviz (dont le rendu est agréable).
Pour la suite
Les améliorations à faire sont :
- améliorer le rendu (diagramme plus compact verticalement, réduire les conflits de textes qui se superposent…) ;
- ajouter des visuels (bloc de commentaire, couleurs…) ;
- augmenter la qualité de code ;
- choisir une licence libre.
Par la suite, je porterai peut‐être ce programme en C ou C++, afin qu’il soit plus facile d’accès pour les personnes ne disposant pas de Python sur leur poste (je pense aux personnes lambda sur système d’exploitation Windows).
Afin d’orienter les choix qui restent à faire, je serais intéressé par les avis éclairés des lecteurs de LinuxFr.org :
- utilisez‐vous les diagrammes de séquences ?
- quels éléments visuels trouvez‐vous indispensables, et pour représenter quoi ?
- faut‐il rester en Python ou passer en C ou C++ ?
N. D. M. : voici une liste des liens apparus dans les commentaires du journal :
- sdedit (BSD) pour créer des diagrammes de séquences équivalents http://sdedit.sourceforge.net/ ;
- PlantUML (GPL) https://en.m.wikipedia.org/wiki/PlantUML ;
- Web Sequence Diagrams (service en ligne via un logiciel propriétaire ?) https://www.websequencediagrams.com/ ;
- Msc-generator (AGPL) https://sites.google.com/site/mscgen2393/ ;
- Runway Systems (MIT) https://runway.systems/ ;
- Seqdiag (APLv2) http://blockdiag.com/en/seqdiag/ ;
- Blueprint (CeCILL-B) https://github.com/michipili/blueprint ;
- Mermaid (MIT) http://knsv.github.io/mermaid/ ;
- Markdeep (BSD) http://casual-effects.com/markdeep/.
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ddrescue, dd_rescue, myrescue : récupérer ses données après un crash disque
(Dépêches LinuxFR)
dd_rescue 1.99 est sorti le 9 septembre 2015.
GNU ddrescue 1.20 est sorti le 14 septembre 2015.dd?rescue sert à récupérer vos données suite à un crash du support physique (disque dur, CDROM, etc.). Il copie les données bloc par bloc en créant une image disque, ce qui le rend utilisable avec tous les systèmes de fichiers. Mais à la différence d'un outil d'image disque classique (dd, G4U ou le logiciel propriétaire Norton Ghost) la lecture suit un algorithme conçu pour récupérer un maximum de données sans provoquer d'autres dégâts sur un disque déjà abîmé.
Je vais illustrer son utilisation avec l'histoire d'un crash disque réel, encore en cours de résolution pendant que j'écris ces lignes. Je mettrai l'accent sur tout ce qu'il ne faut pas faire, puisqu'à moins d'avoir fréquemment des crashs disques, le pékin moyen n'a que peu d'expérience et donc de bons réflexes. Au passage on mentionnera le plus d'outils utiles.
- lien n°1 : GNU ddrescue
- lien n°2 : Annonce de Antonio Diaz Diaz sur la liste de discussion
- lien n°3 : dd_rescue
- lien n°4 : myrescue
- lien n°5 : Safecopy, un logiciel équivalent
- lien n°6 : Statistical analysis of damaged data storage media read timings
Sommaire
- Nouveautés
- L'aventure
- Le sauvetage
- Note pour les trop pressés
- Les autres outils
- Prévenir les pannes
- S'entraîner
Nouveautés
GNU ddrescue 1.20
- nouvelle façon de compter les erreurs, suffisamment troublante pour qu'une version 1.21 soit sur les rails et donne plus d'informations ;
- sauvetage de CD ce qui le rapproche des autres outils ;
- logfile renommé mapfile partout ;
- vérification (optionnelle) de cohérence des données lues.
dd_rescue 1.99
- greffon ddr_crypt : accélération matérielle pour CPU ARMv8 (même en 32bits) conduisant à une vitesse multipliée par 10 sur le (dé)chiffrement AES. La gestion de xattr a été étendue et une option est disponible pour gérer les fichiers Salted__ compatibles openSSL. Un bug d'initialisation CTR a été corrigé ;
- dans le programme principal, révision des logiques de ré-essai en cas d'erreur d'écriture ou de fault injection (le cadriciel de fault injection est utilisé pour des tests) ;
- encore plus de variantes pour les binaires Android.
L'aventure
La suite est une histoire rédigée « en temps réel »…
Le pitch
Dimanche, au saut du lit, Anne, webmistresse de Chez les enfants, me demande un CD-Rom pour réinstaller Windows Seven sur son portable qui ne démarre plus.
— Pardon ? Je n'ai aucun CD Windows et on ne réinstalle pas pour ça…
— Mais c'est Windows qui dit…Quelques questions plus tard, on dirait que le responsable de son informatique a très mal fait son boulot : Anne n'a aucun CD pour son ordinateur et la partition de restauration a été effacée. Et pire : les sauvegardes ne sont plus effectuées ! Et puis elle utilisait un compte administrateur. Et puis le disque dur a quelques années de trop. Et puis ce portable c'est l'ordinateur principal, celui qui contient tout, y compris les licences des logiciels. Etc.
Ah oui ! le « responsable » informatique grommelle que c'est sa faute à elle, que faut pas faire mu-muse avec Windows. Etc.
Là, c'est la panne, Windows réclame un CD pour restaurer le démarrage. Je suis à 900 km de chez moi, en plein déménagement, et je vais devoir l'aider avec les moyens du bord : une clé USB de 7 gigas et mon vieux portable.
Les CD de dépannage
Comme il est exclu de récupérer un CD Windows pirate^Wcontrefait, je commence par fouiner dans les outils classiques pour Windows : Ultimate Boot CD (UBCD) et sa variante UBCD4Win. UBCD intègre une centaine d'utilitaires gratuits pour dépanner et diagnostiquer les problèmes. UBCD4Win est dérivé de BartPE et propose d'autres outils spécifiques à Windows.
Las ! Windows c'est de l'histoire ancienne pour moi, et je ne sais trop quoi faire avec ces outils. En fait l'urgence et le stress me déconcentrent.
Quand même, j'ai assez de présence d'esprit pour mettre à jour System Rescue CD, un des indispensables dans la « trousse de secours », qui contient plein d'utilitaires systèmes et matériels sous Linux ou sous DOS.
Puis en lisant plein d'infos pour récupérer Windows je découvre qu'on peut légalement télécharger Windows Seven et que la console de récupération intégrée est nettement mieux foutue qu'autrefois. Bon d'accord. Faisons au plus simple après tout.
Une clé USB bien outillée
Ah zut ! C'est une image DVD. Mon portable ne grave que les CD. Je ris, mais je ris jaune. Il va falloir démarrer avec la clé usb — Windows va-t-il aimer ça ?
C'est assez simple en fait : en gros, il suffit de monter l'image ISO en loop et d'en recopier le contenu sur la clef correctement formatée. L'opération est bien décrite sur le site de Plop. Plop est sérieux : il a développé un gestionnaire de démarrage sophistiqué, un outil pour restaurer les images disques de Partimage, un programme de récupération pour le système de fichiers HFS+ (utilisé par MacOSX), et même, à lui tout seul, une distribution Linux peu gourmande en ressources qu'il maintient depuis 2003. Plop c'est un genre de Patrick Volkerding.
Tant qu'à surfer, je refais un tour vers d'autres outils : nLite (pas libre) pour alléger un CD Windows et le site du regretté Jean-Claude Bellamy pour me documenter sur la structure d'un secteur de boot de partition NTFS. Je farfouille même un peu chez Reactos pour y trouver docs et outils.
Enfin, je reviens à ma clef. J'ai un port USB 1.1. Recopier les fichiers de l'ISO un par un va donc être très long. Copier directement l'ISO, c'est beaucoup plus rapide. Et puis, je vais sûrement avoir besoin d'autres outils, donc autant mettre un max d'ISO sur la clé.
Oui mais.
Vous avez déjà essayé de faire rapidement une clef USB multi-systèmes Linux-Windows ?Je me souviens de certains outils. Il y a MultiSystem dont on parle souvent ici, qui est bien maintenu et qui est disponible sous Debian. Mais il a plein de dépendances que je n'ai pas sur ma poussive bécane. Et puis ça m'embête, je cherche plus simple. Rien de neuf sur Wikipedia.
Quand, au détour d'un blog…
Easy2Boot : la merveille
Génial. Pile ce que je veux. Easy2boot ne nécessite pas de manipulation particulière pour l’intégration des ISO : il suffit de les copier sur la clé. Rien n’est installé sur le PC servant à générer la clé USB. Il y a des utilitaires pour préparer la clef depuis Linux et Windows et un mode d'emploi pour le faire depuis… autre chose. C'est simple et tout petit. Adopté.
Easy2boot c'est une collection bien foutue de scripts pour Grub4dos.
« Ça » gère l'UEFI et le MBR. Les partitions FAT 32, NTFS et Ext4. Les images de CD, les images de disques, les images VHD et WIM (pour amorcer Windows). Les images discontinues. Les installations Linux live et persistantes. Easy2boot gère les mises à jour d'easy2boot. Et tellement d'autres choses : il y a des menus tout prêts pour accueillir vos utilitaires, vos CD de secours préférés (cités plus haut d'ailleurs), des antivirus… La doc, le forum et le blog sont bien fournis et actifs.
Bref, je vous la fait courte et je copie mon image DVD de Windows dans la clé. On relance le portable, qui commence à démarrer puis un écran Windows dit que bla bla bla… le démarrage… et que le CD d'installation va tout réparer. Bon bon bon.
La réparation auto de Windows (bousillante)
Donc au démarrage du CD on peut choisir de lancer la console de récupération WinRE. On arrive sur ce menu rempli de pièges :
Aaaah ! Ça sent la fin des ennuis, on se frotte les mains et chtok ! On clique sur la réparation auto du démarrage.
Mais mais mais ça dit rien du tout. On ne sait pas ce qui se passe, on n'a pas la main et après quelques instants la touche Annuler n'a aucun effet.
Ça tourne. Et comme ça tourne pendant des heures je vais admirer les poissons hérissons dans l'aquarium d'Anne. Je frôle des pingouins jouet en bois (elle vend des jouets). Celle-là elle va bientôt migrer vers le libre. Elle est prédestinée.
J'en profite pour lui bricoler une bécane avec une tour mise au rebut. Elle passe de Windows Seven à Debian Jessie et Gnome 3. Oh ! Comme c'est ergonomique et simple ! Et comme c'est rapide ! Mais pourquoi l'avait-on jetée cette tour ? Tu dis ? Tu utilises une autre interface graphique ? Ben chacun ses goûts, hein. Ça me change, c'est reposant.
L'intermède découverte passée, chacun reprend son boulot : elle regarde si elle pourra gérer ses ventes de jouets lundi, tandis que je m'inquiète de Windows : ça dure vraiment trop longtemps. Impossible de savoir ce qui se passe. Impossible d'arrêter le processus (refus tout net du système, qui n'est pas planté).
La journée a passé. Autant débrancher.
Je relance sur System Rescue CD (merci easy2boot). Petite analyse du matériel : FSArchiver en mode info (
fsarchiver probe simple
), puis GNU Parted qui ramouille étrangement. Tilt. C'est un problème de crash disque, pas une erreur système Windows.Et en effet : le syslog se remplit d'erreurs d'entrées-sorties. Tu parles ! Manipuler un système de fichiers sur un disque crashé, c'est destructeur. La réparation automatique de Windows a augmenté les dégâts.
Pour m'en assurer je pourrai lancer le puissant MHDD un outil bas niveau d'accès direct au disque qui donne beaucoup plus d'infos que SMART ; c'est un programme DOS1. Mais pas sûr que faire tourner le disque dur soit très malin.
À l'heure où j'écris j'en sais évidemment beaucoup plus. J'aurais pu, suivant le tutoriel de Marie sur l'invite de commande WinRE lancer plutôt un checkdisk sous Windows, mais ça aurait fait autant de dégât car
chkdsk
ne minimise pas les déplacements de la tête de lecture sur le disque.Si j'avais su ! Mais sans journal système, c'est impossible. Ainsi, à mon sens la console de réparation Windows a deux défauts :
- pas de journal système pour voir les erreurs d'entrées-sorties ou ce qui se passe pendant que ça tente de réparer tout seul ;
- ses outils changent trop souvent ; d'une version à l'autre il faut tout réapprendre et retrouver la documentation, qui n'est pas accessible depuis le CD. Taper
help
ne sert à rien.
C'est toujours dimanche, il ne fait pas encore nuit, c'est maintenant que ça commence vraiment.
La recherche d'outils inadaptés
Évidemment je ne pensais pas que c'était inadapté.
Le problème avec les sauvetages d'urgence c'est qu'on n'en réalise pas souvent. Et ça a beau ne pas être nos données, la pression est là qui rend le cerveau mou et la mémoire vide… Tout de même ! Je ne perds pas complètement la tête : il faut cloner le disque avant tout. Il s'agit de sauver ce qui peut l'être.Mais impossible de retrouver le nom du bon outil. Alors je pars sur les outils classiques de clonage, plus utiles avant un crash, pour préparer des images disques. Je commence en restant le plus proche possible du matériel, puis comme ça ne marche pas je descends peu à peu au niveau du système de fichiers :
- G4U (Ghost for Unix), un excellent et puissant outil de clonage séquentiel, comme NortonGhost. Développé par Hubert Feyrer depuis 15 ans. Ultra léger, ultra petit, basé sur NetBSD. Ce n'est pas seulement un ensemble de scripts bash utilisant dd ! Après avoir démarré sur G4U (disquettes, image iso ou PXE), on peut cloner (ou restaurer) de façon variée : vers un fichier, vers une partition, vers un disque et vers un ftp. Comme il travaille au niveau matériel, G4U n'est limité par aucun OS ou système de fichiers. G4U ne monte pas le disque. Il peut cloner et restaurer le MBR et la table des partitions, effacer le contenu d'un disque (wipe disk). La dernière version, encore en bêta, contient une détection d'erreur qui permet de cloner les disques avec des secteurs défectueux.
- MIDS (Machine Image Delivery System) est une interface en ncurses pour la fonction de restauration de G4U
- Partimage, l'outil classique de clonage pour des sauvegardes, par l'auteur de SystemRescueCd. Partimage ne monte pas le disque, mais comme il ne prend que les données présentes dans les partitions, il ne lit pas tous les systèmes de fichiers. Tout de même, il ne défragmente pas, c'est cool ! Eh oui, comme les fragments de fichier restent à leur place, les mouvements de la tête de lecture sont minimisés.
- Partclone, semblable à Partimage, il sauve et restaure les blocs utilisés d'une partition. Il lit plus de systèmes de fichiers.
- FSArchiver, toujours par l'auteur de SystemRescueCd, est encore plus près du système de fichier. Il en sauve le contenu, ce qui permet de restaurer sur une partition de taille différente.
- fsarchiver_dialog et qt4-fsarchiver en sont des interfaces graphiques, l'une en ncurses, l'autre en Qt.
- J'avoue ne pas savoir si ntfsclone est utilisé par FSArchiver, ni pourquoi ce ne serait pas le cas. En tout cas son nom est clair. Par les auteurs de Ntfs3g.
Rien ne va. C'est mal barré. Le disque est vraiment abîmé. Je ne pense plus à rien, je suis fatigué, hébété, la tête vide…
Et tout à coup ça me revient, comme si toute pensée disparue, tout doucement pouvait émerger la solution. Comment ai-je pu l'oublier ? Je le connais bien, j'en ai parlé ici-même, il existe en trois versions, l'une d'elle est très supérieure, et pourtant les trois sont utilisées, par manque d'info, par confusion, par méconnaissance du fonctionnement d'un disque. C'est un super outil, vraiment, et comme le dit Kurt Garloff :« It does work. I unfortunately did not just create this program for fun… »
Soyons clair : les outils ci-dessus, ne sont pas fait pour du sauvetage. C'était une erreur de les utiliser. D'ailleurs je suis en colère contre moi, je m'adresse des insultes nouvelles, si j'étais dans une BD la page se couvrirait de graffitis. Les dégâts sont encore plus grands maintenant.
Le sauvetage
GNU ddrescue
Je m'en veux de ne pas y avoir pensé avant : perte de temps et bousillages. GNU ddrescue a été écrit pour pallier les « défauts » du dd_rescue originel de Kurt Garloff. Son algorithme permet d'optimiser la lecture en infligeant le moins de coups possible au disque. Un peu comme la voix rassurante du camion de pompiers qui dirait : « Tiens bon ! Tiens bon ! » tandis que la sirène de l'ambulance hurlerait : « T'es foutu ! T'es foutu ! »
Aperçu de l'algo : récupère d'abord les zones en bon état pour prévenir les erreurs de lecture en sautant largement les zones mortes ; produit une première copie approximative et une carte du disque ; puis à l'aide de la carte, délimite plus précisément les zones mortes, récupère ce qui est lisible, note les clusters morts et complète la carte ; enfin plusieurs passes de lecture en insistant, en raclant cluster après cluster, et en complétant encore la carte. Ça prend du temps. Au bout du compte on a une nouvelle copie.
À part le dd_rescue de Kurt Garloff, tous les logiciels de sauvetages cités ci-après partagent peu ou prou le même algorithme.
Le bricolage de disque
Je redémarre l'ordi avec SystemRescueCd, ddrescue est livré avec.
Naturellement les ennuis n'arrivent jamais seuls2.
Mon disque externe IDE de 80 gigas ça va pas le faire pour accueillir la restauration. Allez j'ai connu les temps héroïques, je bricole ! Prenons l'un des disques raid de la tour à peine montée, 320 gigas en SATA et hop ! Dans le disque externe ; prenons un connecteur SATA, prenons une alimentation SATA et branch… oups ! Pas de câble d'alimentation SATA !
« Viens voir ici petite tour… Oh ! Comme tu as les câbles longs ! Et si tu branchais une de tes alimentations SATA sur le disque externe ? On ferait un pontage tu vois, ça sauverais le malade… »
Les câbles s'avèrent un peu courts, mais faudra faire avec.
Avant de copier la partition malade vers une autre, il faut s'assurer de la concordance géométrique des deux partitions. À coup de
fdisk
on vérifie et on paramètre la taille de secteur (habituellement 512 octets), le nombre de secteurs de chaque partition — et, bien entendu, le type de partition.Quant au sauvetage, rien de difficile, le manuel est bien fait et contient quelques exemples courants.
Dans mon cas :
ddrescue -n -f /dev/hda2 /dev/hdb2 mapfile
ddrescue -r3 -d -f /dev/hda2 /dev/hdb2 mapfile
Autrement dit :
- la première commande récupère les parties lisibles en contournant de loin les zones mortes et en dessinant une carte sommaire, on évite de racler le disque et on force ddrescue à recopier vers une partition ;
- ensuite, on repasse trois fois sur les zones mortes en accédant directement au disque, la carte gagne en précision au fur et à mesure.
Vous vous souvenez que j'avais retrouvé mes esprits ? Je relis le manuel. Je regarde le disque externe relié à deux ordinateurs. Tout ça va tourner plusieurs jours. On peut faire plus simple.
Copie réseau
Finalement, je remets le disque dans la tour, je crée un partage NFS, le monte sur le malade et je copie mon disque vers un fichier :
ddrescue -n /dev/hda1 /mnt/fichier_copie mapfile
ddrescue -r3 -d /dev/hda1 /mnt/fichier_copie mapfile
ddrescue copie la partition hda1 vers un fichier en sautant la phase de raclage et en produisant une carte ;
puis ddrescue est relancé pour 3 passes de copie en shuntant le cache du noyau, la carte est utilisée et mise à jour.
Le lendemain matin, à une heure assez tardive tout de même, la première copie est terminée. On regarde un peu la carte, on pousse un grand soupir et on relance ddrescue pour 3 ou 4 jours de moulinage.
Le fichier carte de ddrescue à travers un visualiseur
Au début, vous verrez beaucoup de zones défectueuses (en rouge) :
Après le premier passage, vous zoomerez dans la bêêêêêête et ce sera pire et vous aurez trèèès trèèès peur :
(« La Bête » par la compagnie Annibal et ses éléphants – photo: Vincent Muteau/Annibal)Bon d'accord :
Enfin, vous verserez des larmes de joies :
(À gauche, le disque entier avec des zones mortes. À droite, j'ai zoomé sur l'un des traits rouges : c'est presque tout bon ! Seuls quelques secteurs n'ont pu être lus.)Lire la copie
Alors ? Tu viens de passer 4 jours à tourner en rond, tu as enfin une copie de ton disque foutu et tu voudrais la lire ? Reprends d'abord un café ! La lire, c'est prendre un risque énorme :
- la copie contient encore des erreurs, la carte en atteste, il faudra peut-être relancer ddrescue pour l'améliorer ;
- d'autre part, on aura sûrement une vérification du système de fichier à lancer sur la copie, ce qui va la transformer — sans parler d'opérations plus destructrices et d'erreurs de manip en tout genre —, et alors ddrescue ne pourra plus l'améliorer.
Donc on va travailler sur un double. On a l'habitude, on est informaticien !
Je fais un double.
Je monte l'image en loop :mnt -o loop fichier_copie_de_copie /mnt
.
Les fichiers ont l'air tous là, c'est cool… Ah non, il y a encore plein d'erreurs… Va falloir faire un checkdisk. Mais… La commandechkdsk
n'existe pas sous Linux.Pourtant on a des utilitaires pour ntfs :
- ntfsfix, qui est un faux ami : sauf quelques erreurs communes, il ne répare rien, il marque plutôt le système de fichier à vérifier lors du démarrage de Windows. Comme le dit le man : « ntfsfix is NOT a Linux version of chkdsk ».
- Et des outils pour récupérer le contenu d'un système de fichier corrompu :
- ntfsclone, mais oui mais oui, il ne fait pas que cloner ! Il clone intelligemment en tentant de récupérer ce qui peut l'être ;
- Scrounge NTFS, ben… pareil ;
- SalvageNTFS, mort mais on a le code source et des archives.
Ce ne sont pas des
chkdsk
: on les utilise généralement après unchkdsk
qui nous dit qu'il y a plein de problèmes. Pour ma copie récupérée, il faut lechkdsk
de Windows Seven3 !La solution est très simple : lancer l'installation de Windows Seven en machine virtuelle, le disque cible sera la copie4 ; on invoque la console de récupération et on lance le shell Windows (l'invite de commande, le cmd).
Allez, on retourne au tutoriel de Marie sur l'invite de commande WinRE :
- ne pas s'affoler si la console ne voit pas de disque !
- on lance
Diskpart
, on attend un peu beaucoup et au prompt un coup deHelp
nous montre que c'est un outil assez complet ; - on s'informe sur le disque, la partition, mais pas moyen de la sélectionner (parce que c'est une image de partition) ! C'est un petit bug qui se contourne aisément :
Select disk 0
puisDetail Disk
montre un seul disque nommé C.Exit
Diskpart. - yapuka
Chkdsk C: /f /r
(n'oubliez pas le deux-points !). Et quelques heures plus tard, à minuit, vous expliquez à vos voisins ce que signifiait votre danse du scalp et les chants de loup sur le balcon. Vu la fièvre dans vos yeux, ils n'écoutent pas « vos délires d'alcoolique drogué ». - on copie enfin les fichiers rescapés5.
Et c'est tout.
Note pour les trop pressés
- Prenez votre temps! Lisez les documentations attentivement avant de tenter quoi que ce soit. On récupère plus de choses avec quelques précautions. Par exemple laissez le disque refroidir de temps en temps, sur un système de fichiers Unix pensez à regarder dans lost+found, faites une copie, travaillez lentement, …
- Méfiez vous des idioties glanées sur les forums — j'ai vu souvent « fais une passe de ddrescue et lance photorec. » Rien de pire que d'échouer par méconnaissance, alors que les forums de Photorec, SystemRescueCD et HDDGuru sont fréquentés par des personnes de bon conseils et des experts. De même que, bien sûr, les listes de discussion des logiciels cités.
Les autres outils
Toujours présents dans les dépôts des distributions, ces outils ne sont ni obsolètes, ni dépassés, comme on peut le lire ça et là. Leur fonctionnement est très semblable.
dd_rescue de Kurt Garloff
« Dépassé ? » L'idée originale. Toujours très activement développé, sous Linux et Android. dd_rescue a pas mal de fonctions avancées. Kalysto a écrit dd_rhelp qui le complète en « corrigeant » son algorithme. Toujours utile dans certains cas, d'après Kurt Garloff, et à condition de savoir ce que vous faites (et de ne pas être trop pressé) :
GNU ddrescue fournit un moyen plus facile pour de nombreux scénarios de récupération de données que la combinaison de dd_rhelp et dd_rescue. D'autre part dd_rescue est toujours intéressant car il a un certain nombre de caractéristiques spéciales, comme l'accès direct aux entrées-sorties, les copies fragmentées, les copies en tranches (slice), la pré-allocation …
Il convient de noter aussi les fonctions de protection des données qui permettent l'effacement sécurisé des fichiers et des périphériques de stockage en les écrasant avec les données d'un générateur de nombres pseudo aléatoire en espace utilisateur.
En outre, des plugin vous permettent d'analyser ou transformer les données : hachage sécurisé, (dé)compression LZO et chiffrement. Parmi les fonctions spéciales de dd_rescue, ils gèrent la direction de copie inversée ou les fichiers fragmentés (avec des trous), et vous pouvez stocker les propriétés supplémentaires (une valeur de hachage ou un sel) dans les attributs étendus du fichier.myrescue
« Dépassé ? » Il n'est plus développé. N'empêche, myrescue répond aux critiques sur l'algorithme de Kurt Garloff. Comme le programme d'Antonio Diaz Diaz, myrescue récupère d'abord les données lisibles avant de s'attaquer au reste (il n'y a pas 36 façon de faire).
Comment ça marche ?
Le programme essaie de copier le périphérique par blocs vers un fichier et conserve une table (« block bitmap ») notant si un bloc a été copié avec succès, pas encore géré ou a eu des erreurs. Cette table peut être utilisée dans les exécutions successives pour se concentrer sur les blocs pas encore sauvés.
Le programme dispose d'un mode spécial, de saut, pour traiter les erreurs de lecture. Habituellement, les défauts de surface des disques dur couvrent plus qu'un bloc et la lecture continue dans les zones ç défaut peut endommager la surface, les têtes et (par recalibrage permanent) les mécanismes d'entraînement. Si cela se produit, les chances de sauver les données intactes restantes chutent de façon spectaculaire. Ainsi, dans le mode de saut, myrescue essaie de sortir des zones endommagées rapidement en augmentant le pas de manière exponentielle. Les blocs sautés sont marqués comme non gérés dans la block bitmap et peuvent être relus ultérieurement.
Enfin, le programme dispose d'une option pour multiplier les essais de lecture d'un bloc avant de le marquer endommagé.
(explications de l'auteur)Safecopy, un logiciel équivalent
L'auteur de Safecopy a découvert dd_rescue après avoir fini son travail. Bien qu'il semble qu'on ait encore une fois réinventé la roue, les techniques de récupération ne sont heureusement pas brevetées.
L'algorithme est similaire à celui de GNU ddrescue, cependant l'accent est mis sur des choses différentes, selon le développeur (propos tenus en 2009) :
- ddrescue fait l'équivalent du « sauvetage en plusieurs étapes » de SafeCopy mais automatiquement en un seul passage, partitionnant le fichier source semi-intelligemment en fonction des erreurs d'entrée/sortie trouvées ; mais à mon humble avis il donne à l'utilisateur moins de retour et de contrôle sur le processus de copie et les erreurs se produisant.
- ddrescue est plus optimisé pour la vitesse globale de copie, en particulier sur les données correctes. Qu'il soit effectivement plus rapide que SafeCopy sur des données réelles dépend du matériel, de la distribution des erreurs et du paramétrage. Vous pouvez généralement trouver des paramètres pour rendre SafeCopy plus rapide que ddrescue, mais ddrescue essaie d'être optimal tout seul sans nécessité de peaufiner les paramètres. En général, faire SafeCopy --stage1 puis --stage2 est à peu près comparable en vitesse. Faire un --stage3 rend SafeCopy considérablement plus lent mais sauve potentiellement plus de données.
- ddrescue à ma connaissance n'a pas de capacités entrées/sorties bas niveau en propre, mais gère les périphériques /dev/raw pour contourner la mise en cache au niveau du noyau (le montage du périphérique raw doit être fait manuellement néanmoins. Vous devriez être capable de le faire avec SafeCopy aussi, mais honnêtement, je n'ai pas encore essayé. S'il vous plaît donnez-moi un rapport de bug si il y a des problèmes :)
- ddrescue produit des fichiers journaux incompatibles avec fsck, mkfs ou les listes badblock de SafeCopy. Néanmoins ça devrait être contournable avec un simple script de transformation perl ou bash.
Relire les CD endommagés
SafeCopy bénéficie de gros avantages quant il s'agit de CD endommagés, grâce à ses entrées/sorties bas niveau ; il peut être mieux adapté à un utilisateur expérimenté, voulant un contrôle fin, tandis que ddrescue peut être mieux adapté à des utilisateurs ne sachant pas ce qu'ils font mais voulant récupérer un max de données avec un préjudice minimum en matériel et en temps.
En cherchant d'autres solutions, l'auteur de SafeCopy a aussi noté :
- recoverdm - un outil qui fonctionne à un niveau matériel encore un peu plus bas et pourrait donc être un peu plus efficace ;
- cdrdao - avec d'autres outils comme bin2iso, probablement la meilleure alternative pour travailler sur des CD.
Sans oublier ddrescue !
Outils pour GNU ddrescue
- ddrescuelog : livré avec GNU ddrescue. Pour examiner la carte et la convertir au format d'autres logiciels (par exemple e2fsck).
- DDRescue-GUI : interface Python / QT4 pour simplifier l'usage. Seulement les options de base. Léger, multi système.
- ddrescueview : interface en Pascal / Delphi pour visualiser le journal de récupération — en temps réel. Très utile pour comprendre ce qui se passe. Très léger. Doc bien foutue
- ddrutility : plusieurs utilitaires pour repérer les domaines d'actions de ddrescue et les fichiers liés aux zones défectueuses. Doc bien foutue
- Partclone : clonage de disque mais peut aussi générer un domaine d'action pour ddrescue (liste des blocs à récupérer). Semblable à Partimage, il est développé par l'équipe derrière Clonezilla.
- Lzip et Lziprecover pour compresser l'image. L'auteur de ddrescue aime bien promouvoir ce zippeur semblable à 7zip (compression LZMA), qui contient des outils pour récupérer une archive corrompue.
Prévenir les pannes
- Smartmontools au minimum ;
- Badblocks, quelque peu dépassé selon l'auteur de Diskscan ;
- DiskScan analyse l'état du disque ;
- et… les sauvegardes.
S'entraîner
On peut, si on veut, s'entraîner avec des vieux disques durs rachetés dans un vide grenier, mais ce sera plus rapide avec une simulation de disque en panne. Il y a plusieurs façons d'en simuler. Autant commencer avec un outil tout prêt : SafeCopy en fournit un, et dd_rescue un cadriciel de test. L'article Statistical analysis of damaged data storage media read timings s'intéresse au bagage théorique et aux méthodes de statistiques sur des médias simulés. Utile pour comprendre comment accélérer les outils de récupération de données.
Vous avez de quoi bien vous occuper, pendant que j'emmène la famille en promenade.
Merci à Baud, Nils Ratusznik et Benoît Sibaud pour leur aide et leur relecture attentive.
Merci à Anne Chenevat et Chez les enfants pour les photos de jouets et à la compagnie de théâtre de rue Annibal et ses éléphants pour « La Bête ».
-
sous Linux on a HDDSuperTool au cas (rare) où MHDD ne détecterait pas votre disque, mais cet outil n'est pas à mettre entre toutes les mains ! Notez que c'est un freeware/graticiel non libre, par l'auteur de ddrutility. ↩
-
au cas où tu l'aurais oublié mon canard, NTFS évolue ; même si tout pourrait bien se passer, il vaut mieux utiliser le
chkdsk
de la version de Windows ayant traité le système de fichiers. ↩ -
L'installation de Windows Seven demande 1 Go de RAM, par commodité j'ajoute un menu de démarrage et un clavier français :
$ qemu-system-x86_64 -enable-kvm -boot menu=on -k fr -m 1024 -cdrom /home/anne/Téléchargements/fr_windows_7_home_premium_with_sp1_x64_dvd_u_676521.iso -hda fichier_copie_de_copie
↩ -
La plupart des fichiers sur le disque ne sont pas des données essentielles, mais des fichiers système ou des fichiers liés à vos programmes (bibliothèques, journaux, fichiers temporaires, etc.). Ici sur 281,51 gigas de données, seuls 7,90 mégas sont illisibles. Il faudrait jouer de malchance pour ne pas avoir récupéré tous les documents. ↩
-
Un député veut généraliser le vote par Internet pour 201
(Journaux LinuxFR)
Bonjour,
Dans NextImpact cet article (http://www.nextinpact.com/news/98215-un-depute-veut-generaliser-vote-par-internet-pour-2017.htm) sur la dernière initiative de ce fameux député ex ministre du numérique qui n'a toujours pas compris que pour lutter contre l’abstentionnisme il fallait surtout réformer la loi électorale pour supprimer les seuils (par exemple pour les régionales de 5% se faire rembourser ses frais de campagne et pour fusionner sa liste avec une autre, de 10% pour pouvoir participer au second tour), les circonscriptions qui ne servent qu'à défavoriser les petits partis (et donc les nouveaux), les tours inutiles pour des élections à la proportionnelle, etc.
-
Que faire avec ses clefs steam inutilisées ?
(Journaux LinuxFR)
Cher lecteur,
Depuis maintenant quelque temps, j'achète de nombreuses compilations de jeux dématérialisés, quand je trouve des jeux linux dedans qui m'intéressent. De plus, je suis abonné au Humble Monthly qui permet à partir d'un prépaiement de 12 dollars (ou moins, en cas d'abonnement sur plusieurs mois) de disposer de jeux sympas, mais que l'on ne connait pas à l'avance.
Avec le temps, je me suis donc retrouvé à la tête de nombreuses clefs steam ou autre, jamais réclamées et qui ne m’intéressent pas car :
- Le jeu n'est pas disponible sous linux,
- Le jeu ne m'intéresse pas,
- Je possède déjà le jeu,
- La réponse D.
Je possède plus de 100 clefs actuellement, mais plus le temps passe, plus ce nombre augmente. Et dans cette liste, il y a quelques jeux un peu anciens, mais plutôt connus et bons (Dark Souls II, Resident Evil 5, SUPERHOT, Total War: WARHAMMER…).
Pour l'instant, j'ai essayé des petites choses avec ces clefs inutil(ilé)es :
- Je les ai données à des amis, collègues, famille… mais nombreux ceux les gamers de mon entourage qui sont dans le même cas que moi et possèdent de quoi jouer pour les prochaines décennies.
- J'en ai "revendu" sur des sites spécialisés. En gros, tu fixes un prix, quelqu'un te l'achète, et ton compte sera trouve crédité de XX % du prix. Par contre, impossible de récupérer des pièces sonnantes et trébuchantes, tu dois utiliser ce montant directement sur le site. Au final, c'est surtout pour faire de l'échange de jeux du point de vue du vendeur. J'ai néanmoins un gros doute sur la légalité de la chose (à la vue de la licence des bundles), et j'ai l'impression que ces sites sont dans le collimateur des éditeurs, vu que de plus en plus de jeux ne peuvent plus être revendus de cette façon.
- Je sais que sur les forums de site spécialisé ou non, des bourses d'échanges s'organisent. Mais il est rare que je trouve des jeux qui m’intéressent, cela prend du temps, et la probabilité que le propriétaire du jeu soit intéressé par un de tes jeux est au final faible.
- D'autres mettent la clé sur le forum Steam du jeu pour que les gens intéressés puisse y jouer.
Je me demande donc, suis-je le seul ici avec ce problème ? Et vous que faites vous avec ces clefs inutilisées ?
-
Sortie de Linthesia 0.5.0 pre-night-alpha: un "piano-hero" multi-plateforme
(Journaux LinuxFR)
Cher journal
Ce qui devait être au début juste un simple bug fix a été maintenant une quasi-complète reécriture, et je suis fier de te dire que maintenant Linthesia est construit sur des bases solides et cross plateformes (C++11 avec SFML et RtMidi). Le jeu commence a être utilisable mais il reste énormément à faire, et je ne serai pas contre un coup de main, surtout que le code est très accessible, même pour des débutants en panne d'idée de projets.
Le github pour les impatients : Linthesia
Un mot rapide sur le gameplay
Une image vaut mieux que mille mots : voila à quoi ressemble l'écran principal de jeu:
Le joueur choisit une musique (via des fichier MIDI), les pistes qu'il veut jouer, le jeu fait défiler les notes et le joueur doit jouer les notes quand elles arrivent au contact du clavier, rien de bien extraordinaire. La précision à laquelle le joueur a réussi à entrer la note est comptabilisée en bas de l'écran.
Le jeu n'est pour l'instant utilisable qu'avec un clavier MIDI, c'est donc beaucoup moins "un jeu grand public, rapide pour s'amuser pendant 5 minutes" mais plus pour la niche des personnes pratiquant le piano/synthé. Je ne sais pas si cela restera ou s'il y a moyen d'en faire un jeu plus grand public (peut-être en trouvant des fichiers midi avec peu de touches, de manière à ce qu'un clavier de PC soit suffisant ?)
Liste des fonctionnalités dans cette version
- possibilité de mettre ses propres fichiers midi dans le dossier "songs"
- possibilité de choisir l'output/input MIDI
- possibilité de choisir si une piste est jouer par l'ordinateur/par le joueur/muette/non afficher
- écran de jeu comme montré au dessus
- ralentir/accélérer le temps
- mettre en pause le jeu
- et … c'est tout
Le contexte
il y a quelques années j'ai voulu me mettre à jouer du piano, car c'est bien pour attirer les personnes du sexe opposé il parait. Comme j'étais étudiant sans un sou a l'époque, plutôt que d'acheter un piano j'ai acheté un synthé MIDI, et plutôt que de prendre des cours de piano, j'ai essayé de voir s'il y avait des logiciels pour "apprendre" à jouer.
Je suis tombé sur Synthesia, or il est Windows/Mac only (bon maintenant Ios et Android aussi), mais pas Linux et pire encore, il n'est pas opensource. J'ai donc cherché une alternative. Là je suis tombé sur Linthesia, et malheureusement ça n'a compilé que pour une version d'Ubuntu puis cela a arrêté de fonctionner à l'upgrade suivante d'Ubuntu. Le bug est sur le tracker de Debian/Ubuntu et du sourceforge du projet depuis plusieurs années.
Avec un ami, nous avons essayé de traquer le bug, vu que celui-ci rendait le jeu totalement inutilisable. A la fin nous nous sommes rendu compte que le bug venait du fait que Linthesia utilisait une fonction non documentée des binding C++ de GTK, et que cette fonction a été retirée à partir d'une version X de ces bindings. La où cela devenait gênant c'était que cette fonction n'avait pas d'équivalent simple et s'occupait d'une partie majeure du jeu (le rendu des fontes en un tableau de pixel pour ensuite être collée sur un contexte OpenGL).
Donc après avoir réfléchi, avoir pesé que le projet semblait ne plus être maintenu et que beaucoup de fonctionnalités étaient manquantes (pas de "tutorial", beaucoup de parties "brouillon", pas d'historique des scores, pas de possibilité de retour en arrière etc.) et après avoir vu la qualité du code, je me suis mis en tête de re-écrire le projet.
Et donc voila à présent je commence à avoir quasiment les mêmes fonctionnalités que la version originale de Linthesia.
Le futur
Je pense à présent que le code du jeu a atteint une maturité suffisante pour l'ouvrir aux contributions externes, il y a nombre de petites améliorations qui sont à la portée d'un débutant, et pour lequel je peux offrir de l'accompagnement au besoin.
Pour les non-développeurs avec une âme "expérience utilisateur" et ou graphiste, je n'ai rien contre des idées/propositions pour rendre le jeu plus joli.
De l'aide aussi pour faire des packages pour les diverses distributions serait très fortement apprécié aussi.
Par exemple une personne m'a rapporté que le jeu crash sous Debian Wheezy et je serai a la recherche d'un dev sous Debian qui pourrait m'aider à corriger ce problème.
Fonctionnalités prévues dans le futur
- Traduire l'interface du jeu (et permettre sa traduction)
- S'adapter de manière élégante à diverses résolutions d'écran
- Possibilité de faire des retour arrière
- Introduction d'un mode "tutorial" avec des MIDI conçus pour
- Amélioration du game play du jeu principal (voir quand le jeu est en pause/pas en pause, avoir un meilleur retour visuel quand une note est appuyée correctement)
- Garder un historique des scores de manière à voir sa progression
- s'assurer que le jeu compile bien partout
- soyons fous, mais pourquoi pas un port Android/Ios (SFML a l'air de pouvoir le faire maintenant, et RtMidi devrait pouvoir être patchable pour offrir ce support)
- porter le code pour Rust, parce que c'est hype.
-
SaaS vs Open Source: WiziShop à tous compris.
(Journaux LinuxFR)
Mon cher M. Journal,
J'ai beaucoup ri en tombant sur cette page "http://www.wizishop-partenaires.com/saas-vs-open-source"
un jour les gens vont bien finir par comprendre que les notions de:
- service
- support
- infogérance
- hébergement
ne sont pas du tout incompatible avec l'open source ? (tu as vu, le logo avec la tête de mort, ça fait peur!)
Amitié mon cher Journal.
-
LinuxFr.org : première quinzaine de juin 2018
(Journaux LinuxFR)
Nonante huitième épisode dans la communication entre les différents intervenants autour du site LinuxFr.org : l’idée est tenir tout le monde au courant de ce qui est fait par les rédacteurs, les admins, les modérateurs, les codeurs, les membres de l’association, etc.
L’actu résumée (
[*]
signifie une modification du sujet du courriel) :Statistiques
Du 1er au 15 juin 2018
- 1528 commentaires publiés (dont 8 masqués depuis) ;
- 248 tags posés ;
- 80 comptes ouverts (dont 6 fermés depuis) ;
- 35 entrées de forums publiées (dont 0 masquée depuis) ;
- 20 liens publiés (dont 1 masqué depuis) ;
- 21 dépêches publiées ;
- 25 journaux publiés (dont 1 masqué depuis) ;
- 3 entrées nouvelles, 1 corrigée dans le système de suivi ;
- 1 sondage publié ;
- 0 pages wiki publiées (dont 0 masquée depuis).
Listes de diffusion (hors pourriel)
Liste webmaster@ - [restreint]
- R.A.S.
Liste linuxfr-membres@ — [restreint]
- [membres linuxfr] Bouffe des 20 ans le 28 juin à Paris
Liste meta@ - [restreint]
- [Meta] Incident du jour sur SSL/TLS
- [Meta] Quel avenir pour la tribune ?
Liste moderateurs@ - [restreint]
- [Modérateurs] certificat linuxfr expiré
- [Modérateurs] Incident du jour sur SSL/TLS
- [Modérateurs] Certificat SSL
- [Modérateurs] où se trouve les CSS de Linuxfr
- [Modérateurs] forum - bug pour s'inscrire ?
Liste prizes@ - [restreint]
- [Prizes] LinuxFr prizes recap du samedi 9 juin 2018, 13:35:23 (UTC+0200)
- [Prizes] J'ai gagné un livre!
Liste redacteurs@ - [public]
- [Rédacteurs] Incident du jour sur SSL/TLS
Liste team@ - [restreint]
- [team linuxfr] Certificat SSL du site linuxfr.org expiré
- [team linuxfr] Tweet de Laurent Jouanneau (@ljouanneau)
- [team linuxfr] Incident du jour sur SSL/TLS
- [team linuxfr] Purge du compte X
[*]
- [team linuxfr] réouverture de compte
- [team linuxfr] Organisez des événements dans le cadre de la Fête des Possibles, du 15 au 30 septembre 2018
Liste webmaster@ — [restreint]
- R.A.S.
Canal IRC adminsys (résumé)
- certificat X.509 périmé (encore merci à tous ceux qui l'ont signalé), passage à Let's Encrypt et communication post-incident
- renouvellement du domaine (encore merci Yann)
- dernière version de Jessie (8.11) prévu le 23 juin, et ensuite passage en fin de vie
- question relative à la configuration DMARC de la liste Sympa des modérateurs qui change le From de l'émetteur dans certains cas
- rachat de GitHub par Microsoft et dépôts LinuxFr.org. Faut-il bouger et pourquoi.
- Let's Encrypt et HTTP en clair pour le renouvellement ? Voir par exemple la discussion
- discussion sur les aspects sécurité de l'affichage distant d'images sur la tribune
- « 20 ans le bel âge pour mourir », ah non ça parle de Yahoo Messenger, pas de nous
- 20 ans du site et POSS en décembre ?
- courriels envoyés pour préparer les entretiens des 20 ans
- peu de présents aux RMLL dans l'équipe. Snif. Me laissez pas tout seul.
- migration de alpha et main en Jessie
- travaux en cours pour nettoyer le dépôt git d'admin (avec des fichiers générés par ansible notamment). Sans oublier de finaliser la partie Let's Encrypt…
- toujours un conteneur à migrer en Jessie, et ensuite trois en Stretch. Et aussi un hôte Trusty à mettre à jour.
Tribune de rédaction (résumé)
Tribune de modération (résumé)
- peu de présents aux RMLL dans l'équipe. Snif. Me laissez pas tout seul.
- du spam
- améliorations de CSS proposées par voxdemonix
- les admins du site ont des facilités techniques pour traquer les spammeurs et les multis, par rapport aux modérateurs
- retour des Geek Faeries
Commits/pushs de code https://github.com/linuxfrorg/
- (springcleaning) admin-linuxfr.org en cours de conversion vers Ansible
- Allow users to choose the source for their tribune smileys in prefere…
- Add a border for missing title on images
- Fix max height for image on computer screen
Divers
- Geek Faëries, c'était du 1er au 3 juin : conférence « LinuxFr.org, 20 ans que ça geeke » et table ronde « Ces plates‐formes du Libre qui soutiennent les communautés » avec l'Agenda du Libre et En Vente Libre. Encore plein de mercis à Bookynette pour le Village du libre, à l'équipe organisatrice des GF, et à Marco et Marius pour l'hébergement.
- RMLL 2018 Strasbourg : conférence LinuxFr.org : les 20 ans d'un espace d'apprentissage, de communication et d'échange , table ronde Ces plateformes du Libre qui soutiennent les communautés (même thème que celle tenue aux Geek Faëries) et stand
Commentaires : voir le flux atom ouvrir dans le navigateur
-
Migrer Windows 10 d'un disque BIOS/MBR, vers un SSD en mode UEFI/GPT avec des logiciels libres
(Journaux LinuxFR)
Sommaire
- Introduction
- Prérequis
- Nomenclature
- Procédure de base
- Quelques pistes si ça ne fonctionne pas…
- Documentation, pour aller plus loin…
- Historique de révisions
Introduction
Ce tutoriel vous guide pas à pas pour migrer votre installation de
Windows qui est actuellement sur un disque dur de votre PC vers un
nouveau disque, en l'occurrence un SSD. A vrai dire, vous pouvez aussi
bien migrer vers un autre HDD.La spécificité de ce tutoriel est qu'elle utilise les outils fournis par
Microsoft avec Windows ainsi que des logiciels libres (Clonezilla
principalement, mais si quelque chose devait mal tourner vous pouvez avoir
besoin d'utiliser fdisk, gdisk ou testdisk pour ne citer qu'eux). Quand
j'ai voulu faire cette migration je n'ai pas trouvé de tutoriel
expliquant de bout en bout comment faire cette migration juste avec les
outils de Microsoft et des logiciels libres.Typiquement, vous pouvez avoir envie/besoin de faire cela car vous avez
acheté un nouveau disque pour remplacer l'ancien (par exemple car
l'ancien montre des signes de faiblesse, ou vous voulez améliorer la
réactivité de votre système).En plus de la migration du système d'exploitation, ce tutoriel vous
explique comment passer d'un démarrage en mode BIOS/MBR à un démarrage
en mode UEFI/GPT.Succinctement la démarche est la suivante, d'abord installer le nouveau
disque dans le PC, et initialiser la table de partition selon les normes
Microsoft. Puis cloner/dupliquer la partition contenant le système
d'exploitation à l'aide de Clonezilla. Ensuite et avant de redémarrer
dans le clone de Windows sur le SSD, faire quelques modifications dans
le registre pour que la lettre de lecteurC:
pointe vers la bonne
partition et éventuellement modifier le mode SATA en AHCI si vous le
modifiez aussi dans le UEFI/BIOS. Après cela, on va préparer la
partition système EFI/ESP pour que le PC puisse démarrer dessus et qu'il
démarre sur le Windows du SSD. Finalement, une fois dans le Windows du
SSD, on va réactiver l'"environnement de récupération de Windows".Mise en garde : Faites une sauvegarde de vos données avant toute
opération. Personne n'est à l'abri d'une mauvaise manipulation ou d'une
erreur.Prérequis
Compétences
Niveau de difficulté : Difficile.
Vous devez être à l'aise au niveau de l'utilisation de la ligne de
commande dans Windows, mais aussi assez à l'aise pour gérer les
partitions de votre disque. Savoir modifier le paramétrage de votre
Firmware UEFI/BIOS et aussi nécessaire. Ce tutoriel guide pas à pas pour
la majorité des opérations. Certaines n'ont pas été détaillées par souci
de simplicité et d'efficacité.Matériel
Le PC où vous voulez installer le SSD. Il faut qu'il soit en état de
marche. De plus il doit avoir un firmware UEFI. S'il n'a que un BIOS
standard, sans UEFI, ce tutoriel n'est pas adapté.Clé(s) USB ou plusieurs CD/DVD sur lequel vous aurez mis
Clonezilla, System rescue
CD et un environnement de démarrage
Windows PE, ou Windows RE, ou le DVD/Disque d'installation de Windows.Le disque SSD (testé avec Samsung SSD 860 EVO 250GB). Il doit avoir une
taille suffisante pour contenir votre partition de Windows. Dans tous
les cas, la taille de la partition qui contiendra Windows sur le SSD
doit être au moins égale à la taille de la partition Windows du HDD que
vous voulez cloner. Au besoin, pour remplir ce critère, réduisez la
taille de votre partition Windows avec le gestionnaire de disque de
Windows par exemple (ou un autre outil de gestion de partition, comme
gparted, sur le System Rescue CD). Cherchez sur internet si vous ne
savez pas comment faire.Logiciel
Windows 10 installé (en version 64 bits) (testé avec Win10 v1709)
Windows 10 PE ou support d'installation de Windows 10 (clé USB ou DVD) -
En Version 64 bits (testé avec un support d'installation de Win10 v1804)System rescue CD (version 5.2.2 par
exemple)Clonezilla installé sur une clé ou un CD.
Bien vérifier avant que votre système arrive à démarrer dessus. (Testé
avec Clonezilla 2.5.5-38)Nomenclature
SSD : désigne le nouveau SSD
HDD : désigne votre disque actuel, sur lequel est installé Windows
WinPE : un environnement de démarrage Windows PE, ou Windows RE, ou le
DVD/Disque d'installation de Windows. Il doit être sur un support
amovible (USB, CD ou DVD)S: La lettre de lecteur affectée à la partition Système EFI qui sera sur
le nouveau SSD (parfois appelée ESP, EFI_System_Partition ou encore
SYSTEM, ou EFI)N: Le clone de Windows, sur le SSD
O: Le Windows cloné, sur le HDD
C: La partition dans laquelle est installée Windows, lorsqu'on est dans
Windows (que ce soit le windows cloné, ou le clone)Les commandes doivent être lancées en tant qu'administrateur.
Procédure de base
Fixer et brancher le SSD dans l’ordinateur
Désactiver Windows FastStart (cf votre moteur de recherche préféré)
-
Initialiser et partitionner le disque à l'aide de Windows
- Démarrer sur le Windows installé ou WinPE
- Pour initialiser le disque, d'abord créer une table de partition,
puis partitionner le disque. Pour ce faire :
- Suivre les instructions de partitionnement UEFI/GPT selon Microsoft. Ci-dessous mon exemple, mais peut-être avez-vous besoin d'une partition "recovery" aussi, ou votre configuration nécessite quelques aménagements. Dans ce cas, voir les instructions de Microsoft et adapter pour vos besoins.
- Par exemple: une partition EFI de 260Mo, une partition
Microsoft Reserved (MSR) de 16Mo, une partition pour Windows
(taille au moins égale à la taille de la partition de Windows
à cloner). Pour informations, dans diskpart, les tailles que
vous donnez en MB/Mo sont en réalité des MiB/Mio (220 =
10242 octets).
- Ouvrir une invite de commande en mode administrateur et
lancer
diskpart
. Et une fois dans diskpart :
- list disk pour lister les disques et connaître le n° du SSD.
- select disk # avec le numéro du SSD à la place de #
- clean Supprime le contenu du disque / l'initialise
- convert gpt Définit que le disque aura une table de partition GPT
- create partition efi size=260 Crée une partition EFI de 260MiB
- format quick fs=fat32 label="System" Formater la partition EFI au format FAT32
- assign letter="S" Lui donner la lettre S
- create partition msr size=16 Créer une partition Microsoft Reserved de 16MiB
- create partition primary
Créer la partition pour Windows (l'équivalent du
C:
) - format quick fs=ntfs label="Windows" Formater la partition pour Windows au format NTFS
- assign letter="N" Lui donner la lettre N
- list volume Liste les volumes. Permet de voir la table de partition.
- exit Quitte diskpart
- Ouvrir une invite de commande en mode administrateur et
lancer
diskpart
. Et une fois dans diskpart :
-
Cloner le Windows installé sur le HDD. Ceci sera fait à l'aide de
Clonezilla- Redémarrer dans Clonezilla
- Une fois dans clonezilla, et si vous êtes confortable avec les
lignes de commande Linux, éventuellement supprimer de la partition
Windows du HDD les fichiers
pagefile.sys
,hyberfil.sys
(désactiver windows faststart avant),swapfile.sys
. - Cloner la partition Windows du HDD vers le SSD (de préférence,
partition de même taille, et de toutes façons, la partition de
destination doit être plus grande que la source. Si ce n'est pas
le cas, réduisez d'abord la taille de votre partition Windows
depuis Windows). Dans clonezilla, utiliser le mode Partition vers
Partition, et en mode Export. Utiliser les options
-e1 auto
(automatically adjust file system geometry for a ntfs boot partition if exists)-e2
(sfdisk uses CHS of hard drive from EDD (for non grub loader)-r
(resize filesystem to fit partition size of target)-m
(do NOT clone boot loader)-v
(verbose) - Optionnellement cacher la partition contenant le windows source de la table de partition du disque source (si vous ne savez pas à quoi ça sert, passez votre chemin). Pour cela modifier le type de partition de la partition NTFS de windows (en principe, NTFS a un id de « 7 ». On peut utiliser id 17 pour la partition cachée : 17 correspond à « IFS Hidden »). Utiliser cfdisk ou fdisk pour faire ce changement (ce sont des programmes linux).
Dans le Firmware UEFI (ou BIOS-UEFI), on peut en profiter pour passer
du mode SATA "IDE" vers "AHCI". Windows n'aime pas ce changement et
il faut donc faire une opération dans le registre qui est
détaillée ci-dessous. Tant que vous ne le faites pas, vous aurez un
écran de plantage bleu de windows au démarrage (BSOD).Si vous voulez être sûr de ne pas faire de bêtise dans le Windows que
vous venez de cloner, je vous conseille d'éteindre l’ordinateur & de
débrancher l’ancien disque. Ainsi vous ne risquez pas de modifier le
mauvais fichier de registre (en l'occurrence celui de votre Windows
sur le HDD)-
Effectuer quelques opérations sur le Windows de destination (celui
sur le SSD) avant qu'on ne démarre dessus. En particulier corriger le
registre pour affecter la lettre de lecteur C: à la bonne partition,
et si le paramétrage du Firmware UEFI (BIOS-UEFI) a été modifié pour
passer de SATA Mode PCI vers AHCI, on va aussi faire ce changement
pour que ca fonctionne.- Redémarrer dans WinPE (en Mode UEFI, pas MBR !)
- Tout d'abord déterminer la lettre de lecteur affectée au clone
de Windows, celui qui est sur le SSD. Ou, s'il n'y a pas de
lettre affectée, lui en donner une, par exemple
N:
(lettre utilisée dans les exemples qui suivent)- Pour cela, lancer dans
diskpart
- list volume
Ce qui retourne la liste des volumes avec la lettre de lecteur qui a été affectée à chacun.
- list volume
- Si aucune lettre de lecteur n'est affectée, il faut alors
lui en affecter une. Pour cela, lancer dans
diskpart
- select volume # (avec # étant le numéro du volume qui contient le nouveau windows)
- assign letter=N
S'il n'est pas possible d'utiliser select volume alors faire comme ceci - list disk
- select disk # (# étant le numéro affecté au SSD)
- list partition
- select partition # (# étant le numéro affecté à la partition de Windows sur le SSD, probablement 3)
- assign letter=N
- Pour cela, lancer dans
diskpart
- Faire un CHKDSK /F sur la lettre du nouveau Win
- Pour que la partition
C:
utilisée par Windows soit celle du SSD et pas celle de l’ancien disque, modifier une clé de registre du nouveau Windows :- Lancer
REGEDIT
et dans le registre HKEY_LOCAL_MACHINE monter la ruche
N:\Windows\System32\Config\SYSTEM
. Lui donner le nom "NewWin" On s’intéresse àHKEY_LOCAL_MACHINE\NewWin\MountedDevices
. Ce sont là les valeurs qui sont dans le registre "HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\MountedDevices
" lorsqu'on est dans l'installation de Windows.- Dans
HKEY_LOCAL_MACHINE\NewWin\MountedDevices
modifier la lettre de lecteur C: en renommant \DosDevices\C: par \DosDevices\O: (car la valeur fait référence à la partition de l'ancien Windows sur le HDD et on ne veut pas, en démarrant, utiliser cette partition mais celle de son clone qui est sur le SSD). Ainsi, lorsqu'on démarrera dans le nouveau Windows, la partition contenant le Windows sur le HDD aura la lettre O:, et la partition contenant le Windows sur le SSD aura la lettre C: - Créer une nouvelle valeur binaire nommée \DosDevices\C:
et lui donner comme contenu celui de \DosDevices\N: qui
est renseignée dans le registre WinPE, c'est-à-dire là
HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\MountedDevices
(C:
étant la lettre qu'utilisait le Windows du HDD comme partition où il y a le dossier \Windows ) - ATTENTION: Bien vérifier que la copie a fonctionné et qu'il y a les bonnes valeurs, car dans mes essais, j'ai du m'y reprendre à 2 fois car le 1er "coller" ne collait pas ce que je voulais.
- En principe c'est tout. Mais d'après certaines sources,
il y aurait une clé \\?\Volume{GUID} ayant le même
contenu que le \DosDevices\O: qu’on vient de modifier.
Chez moi ce n'était pas le cas. Si vous avez une telle
valeur, alors il faut lui donner le contenu de
\DosDevices\N: depuis le registre WinPE
- Dans
- Lancer
REGEDIT
et dans le registre HKEY_LOCAL_MACHINE monter la ruche
- Si en même temps que la migration on veut aussi passer du mode
SATA IDE vers AHCI alors il faut encore faire ceci. Cela a été
repris du site
tomshardware.co.uk
- Toujours dans
REGEDIT
avec la ruche montée en
HKEY_LOCAL_MACHINE\NewWin
- Aller à
HKEY_LOCAL_MACHINE\NewWin\ControlSet000\Services\storahci\StartOverride
- Changer la valeur DWORD de 3 à 0.
- Au redémarrage, si ça n'a pas été fait, changer la paramétrage du contrôleur SATA de IDE à AHCI. Au redémarrage, Windows devrait directement démarrer correctement et sans plantage (BSOD).
- Toujours dans
REGEDIT
avec la ruche montée en
- Rendre le disque bootable en installant les outils EFI de
microsoft et configurant le Magasin BCD (BCD Store)
- D'abord assigner une lettre de lecteur à la partition ESP
- MOUNTVOL S: /S
Si ca n'a pas fonctionné, faire comme ceci dans diskpart - list disk
- select disk # (# est le numero du SSD retourné par list disk)
- list partition
- select partition # (# est probablement 1)
- assign letter=S
- MOUNTVOL S: /S
- Puis lancer
bcdboot
N:\windows /l fr-fr /s S: /f UEFI
- Où
N:\Windows
est le répertoire contenant le clone de Windows sur le SSD) - S: = partition EFI
- Où
- D'abord assigner une lettre de lecteur à la partition ESP
- Tout d'abord déterminer la lettre de lecteur affectée au clone
de Windows, celui qui est sur le SSD. Ou, s'il n'y a pas de
lettre affectée, lui en donner une, par exemple
- Redémarrer dans WinPE (en Mode UEFI, pas MBR !)
Redémarrer, et avant le lancement de Windows vérifier votre UEFI
(ou BIOS-UEFI). Il faut qu'il soit configuré pour démarrer par défaut
en mode UEFI et pas en mode BIOS. Penser aussi à corriger le
paramétrage SATA si cela a été modifié dans le registre de Windows.
Le paramétrage du démarrage avecbcdboot N:\windows /l fr-fr /s S: /f UEFI
a normalement créé le
magasin BCD, mis tous les fichiers EFI sur la partition SYSTEME (ESP,
partiton EFI, la 1ère du SSD) et dit au firmware UEFI qu'il doit
automatiquement démarrer avec le gestionnaire de démarrage
(boot manager) de Windows.-
Une fois qu’on a réussi à démarrer dans la copie de Windows
- Réactiver le "FastBoot"
- Réactiver l'environnement de récupération de Windows
en lançant, depuis une ligne de commande avec les droits
administrateur, la commande
reagentc.exe /enable
. Vérifier avecreagentc.exe /info
. Et s'il y a une erreur essayer avecreagentc.exe /enable /setreimage /path C:\Recovery\WindowsRE
oùC:\Recovery\WindowsRE
est le dossier où se trouve le fichierWinre.wim
- Vérifier que tout est en ordre. Eventuellement donner un nouveau
nom à votre partition
C:
(pour la différencier de celle sur le HDD) en lançant:LABEL [drive:][label]
- Redémarrer encore une fois en laissant le processus de démarrage se faire tout seul pour vérifier que tout est ok.
Réinsérer l'ancien disque dur.
Normalement, il devrait être possible de redémarrer dans l'ancien
Windows, du moment que vous savez comment booter en MBR, et sous
réserve de ne pas avoir modifié le mode SATA dans le UEFI/BIOS. SI
c'est le cas, vous pouvez envisager de modifier le registre du
Windows du HDD, ou de modifier le paramétrage du UEFI/BIOS.
Si vous avez aussi Linux d'installé sur le HDD, il devrait toujours
être possible de le démarrer en mode BIOSOn peut diminuer/augmenter la taille de la partition C: du SSD (Pour
un SSD TLC ou VNAND, on peut par exemple laisser de l’espace libre à
la fin ~10 % de la capacité du disque d'après le logiciel Samsung
Magician, pour un SSD 860 EVO)En principe, puisqu’on boot en EFI on peut enlever sur le clone
Windows sur le SSD les fichiers\bootmgr
et\Boot\BCD
puisque ce
sont ceux qui étaient utilisés pour un boot en mode BIOS/MBR et que
désormais on est en EFI. Vous pouvez d'abord les renommer et vérifier
que ca ne change rien au prochain boot, plutôt que de les supprimer
tout de suite.
Quelques pistes si ça ne fonctionne pas…
- Faire un chkdsk sur la nouvelle partition
- Recréer le bootsector du NTFS avec testdisk (dispo sur System Rescue CD, mais peut être aussi dans Clonezilla ? Je n'ai pas vérifié)
- Vérifier le BCD:
- On peut vérifier si le Magasin BCD est ok en lançant (en
tant qu'administrateur)
bcdedit /store s:\EFI\Boot\Microsoft\BCD /enum
(Si la partition système n'est pas montée sur S:, lancer
Mountvol s: /s
- Doc BCDEDIT (sur la page, il y a aussi les liens vers bcdboot (initialise BCD et copie fichiers de démarrage sur la partition systeme) et bootsect (pour basculer entre NTLDR et Bootmgr)
- https://msdn.microsoft.com/fr-fr/library/windows/hardware/mt450468(v=vs.85).aspx
- https://docs.microsoft.com/en-us/windows-hardware/manufacture/desktop/bcd-system-store-settings-for-uefi
- On peut vérifier si le Magasin BCD est ok en lançant (en
tant qu'administrateur)
bcdedit /store s:\EFI\Boot\Microsoft\BCD /enum
(Si la partition système n'est pas montée sur S:, lancer
Mountvol s: /s
- Vérifier que la partition EFI est bien initialisée (présence des
fichiers
\EFI
,\EFI\Boot\
,\EFI\Microsoft\
…) Si ce n'est pas le cas, il y a eu un problème avec bcdbootN:\windows /l fr-fr /s S: /f UEFI
- Vérifier le boot manager du bios (démarrage en UEFI ou MBR ? Gestionnaire de démarrage par défaut ? Présence du gestionnaire de démarrage de Windows ?)
- A priori, pas utile : Commandes à lancer dans WinPE
- Pour recréer le boot sector de la partition systeme (EFI):
bootrec
/fixboot
- Pour chercher les OS sur le disque et les mettre dans le
bootloader
bootrec
/scanos
- Pour recréer le boot sector de la partition systeme (EFI):
bootrec
- Quelques commandes de bcdedit pour modiser la valeur de certains
éléments du magasin BCD. Inutile car le BCD Store qui est utilisé
lorsqu'on démarre en mode EFI n'est pas le même que celui utilisé
dans un démarrage en mode MBR. Donc, pas besoin de chercher à
modifier le BCD. Je garde pour info : les lettres sont celles telles
que définies dans le système où on est (WinPE par ex).
Doc BCDEDIT
- bcdedit /set {bootmgr} device \Device\HarddiskVolume1
- bcdedit /set {default} device \Device\HarddiskVolume3
- bcdedit /set {default} osdevice \Device\HarddiskVolume3
- Ou à la place de \Device\HarddiskVolume1 mettre les lettres de lecteur :
- bcdedit /set {bootmgr} device partition=S:
- bcdedit /set {default} device partition=C:
- bcdedit /set {default} osdevice partition=C:
Documentation, pour aller plus loin…
A propos du EFI/UEFI:
- La procédure de Boot en cas UEFI ou BIOS est bien décrite ici: https://www.boyans.net/RepairWindows/RepairWindowsBCD.html
- La partition Système EFI: https://wiki.archlinux.org/index.php/EFI\_System\_Partition
- Managing EFI Boot Loaders for Linux: http://www.rodsbooks.com/efi-bootloaders/principles.html
A propos de l'entrée MountedDevices du registre:
http://diddy.boot-land.net/firadisk/files/mounteddevices.htmSi on veut y accéder, par défaut les fichiers du BCD sont cachés. Pour
les rendre visibles:- attrib bcd -s -h -r
- mv bcd bcd.bak
- bootrec /rebuildbcd
Documentation bcdedit:
- http://diddy.boot-land.net/bcdedit/
- Concernant les valeurs possibles pour « device » ou « osdevice » dans bcdedit http://www.diddy.boot-land.net/bcdedit/files/device.htm
MBR Partition ID
- NB: Une partition Recovery Windows a un part_id de « 0x27 »: https://www.win.tue.nl/~aeb/partitions/partition\_types-1.html
A propos des disk ID (=Disk signatures):
- http://kb.macrium.com/KnowledgebaseArticle50152.aspx . En principe pas de pb, puisqu’on n’a pas cloné tout le disque mais juste une partition, et que le pb de signature du disque est lié à la copie du MBR (1er secteur du disque {et pas de la partition}). Cela concerne probabement aussi le clonage de la table de partition GPT puisqu'il y a aussi un id dedans…
- Fixing Disk Signature Collisions: https://blogs.technet.microsoft.com/markrussinovich/2011/11/06/fixing-disk-signature-collisions/
Si besoin de supprimer du registre les entrées de disques qui ne sont
pas connectés ou sans lettre assignée lancer:mountvol /R
. Ce
programme permet aussi de lister les lettres de volumes avec leur GUID
(GUID pour ce système uniquement, il n’est pas stocké dans la partition,
ni ailleurs sur le disque, il est assigné par windows pour un couple
(signature de disque/partition offset) dans une instance de windows
alors que dans une autre instance de windows la même partition sur le
même disque aura ce GUID différent)Changer le label du volume: commande
LABEL [drive:][label]
Historique de révisions
Vous trouverez la dernière version de ce tutoriel sur ma page perso
de tutoriels informatique.
Vous y trouverez aussi la version HTML, PDF et TXT.2018-06-17 : Ajout d'une note indiquant que ce tutoriel utilise des
logiciels libres2018-06-11 : Correction de la forme et de fautes d'orthographe
2018-05-28
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-
Compilation de VSCode sous Centos 6
(Journaux LinuxFR)
Il y a quelques mois, le camarade freem< nous avait fait part de ses déception concernant VSCode parce qu'il ne trouvait pas matière à troller de manière satisfaisante.
J'ai voulu me faire mon propre avis et l'essayer par moi même. Malheureusement, ma machine pro est une Centos 6 et la libc disponible beaucoup trop vielle. Impossible de l'essayer et donc de partager avec vous mes impressions pertinentes et de kalitay :(. Quelques moules m'ont gentiment expliqué que je n'avais qu'à me sortir les doigts du fondement et le compiler moi même, que si je voulais vraiment, je pouvais.
Plusieurs mois plus tard, j'ai enfin trouvé le temps et la motivation d'essayer. Et à ma grande surprise, ce fut plutôt facile.
# Installation d'une version décente de GCC, python et git depuis les dépots # Softawre Collections sudo yum install centos-release-scl sudo yum install devtoolset-7 python27 rh-git29 # Installation de NodeJS et Yarn curl --silent --location https://rpm.nodesource.com/setup_6.x | sudo bash - curl --silent --location https://dl.yarnpkg.com/rpm/yarn.repo | sudo tee /etc/yum.repos.d/yarn.repo sudo yum install nodejs yarm # Activation de l'environnement de compilation scl enable python27 devtoolset-7 rh-git29 bash # Récupération des sources de VSCode git clone https://github.com/Microsoft/vscode.git cd vscode # Augmentation de la limite du nombre de fichiers ouverts à 166384 # (il peut être nécessaire de modifier /etc/security/limits.conf pour atteindre # cette valeur) ulimit -n 166384 # Récupération des dépendances # (On défini la variable CXX parce que sinon un des makefile utilise # /usr/bin/g++ qui ne supporte pas C++11 ) CXX=$(which g++) yarn # Construction du paquet yarn run gulp vscode-linux-x64-min # "Instalation" mv ../VSCode-linux-x64 ~/opt/vscode
Et voilà ! À moi les joies des d'un éditeur moderne !
$ ~/opt/vscode/bin/code-oss /home/killruana/opt/vscode/bin/../code-oss: error while loading shared libraries: libgtk-3.so.0: cannot open shared object file: No such file or directory
Lourd est le parpaing de la réalité sur la tartelette aux fraises de nos illusions. :'(
Rendez-vous dans quelques mois pour la suite de mes aventures avec vscode.
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-
Sortie d’Ubuntu 18.04 LTS Bionic Beaver
(Dépêches LinuxFR)
Sortie le 27 avril 2018, Ubuntu 18.04 est la vingt‐huitième version d’Ubuntu. Il s’agit d’une version dite « LTS » (Long Term Support), qui sera maintenue pendant cinq ans. Son nom de code est Bionic Beaver, soit le « castor bionique » en français.
- lien n°1 : Téléchargement de la version 18.04 sous forme de torrent et d’ISO
- lien n°2 : Téléchargement de la version 18.04 sous forme de mini ISO (net install)
- lien n°3 : Notes de version
- lien n°4 : Version 18.04 sur la documentation francophone
Sommaire
- Distribution Ubuntu
- Version LTS
- Nouveautés générales
- Nouveautés pour le bureau par défaut (GNOME)
- Côté serveurs
- Et la suite ?
Distribution Ubuntu
Pour rappel, Ubuntu est une distribution GNU/Linux basée sur Debian. Elle a hérité de sa distribution mère l’objectif d’universalité : elle vise à être utile sur les ordinateurs de bureau, les ordinateurs portables, mais aussi les serveurs, l’informatique en nuage et les objets connectés en général. Elle se veut simple d’accès pour les utilisateurs n’ayant pas de connaissances poussées en informatique, mais également attrayante pour les développeurs.
En plus de la distribution mère, Ubuntu, il existe plusieurs variantes officielles, fournies avec des choix logiciels différents, afin de couvrir un besoin (Ubuntu Server, Ubuntu Studio…) ou de fournir un environnement de bureau particulier (Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu…). Cette dépêche présente les principales nouveautés.
Version LTS
L’abréviation LTS signifie Long Term Support, ou support à long terme, c’est‐à‐dire que contrairement aux versions stables qui sortent tous les six mois et qui bénéficient des correctifs de sécurité neuf mois après la sortie de la publication stable, une version LTS sort tous les deux ans et est maintenue pendant soixante mois (cinq ans).
Ce type de maintenance étendue existe depuis les débuts d’Ubuntu (la première LTS était Ubuntu 6.06 Dapper Drake, sortie il y a douze ans). Cependant, la généralisation de la maintenance de cinq ans à toutes les variantes (et pas seulement les serveurs) date d’Ubuntu 12.04 LTS Precise Pangolin.
À noter cependant que le support n’est assuré par Canonical que sur les paquets du dépôt main. Les paquets provenant d’autres dépôts sont, quant à eux, maintenus du mieux possible par la communauté, bien que des employés de Canonical puissent parfois également donner un coup de main.
En pratique, le support de cinq ans s’applique pour Ubuntu Desktop, Ubuntu Server et Ubuntu Core. Toutes les autres variantes ne seront supportées « que » pendant trois ans, à l’exception notable d’Ubuntu Studio qui ne sera supportée que neuf mois.Il est possible de mettre à jour d’une version LTS à une autre. Si vous utilisez actuellement Ubuntu 16.04 LTS, notez que la mise à jour ne vous sera pas proposée avant fin juillet et la sortie de la première réédition « 18.04.1 » de cette nouvelle Ubuntu. En attendant, si vous souhaitez forcer le mouvement, vous pouvez simplement lancer la commande
do-release-upgrade -d
.Nouveautés générales
- noyau Linux 4.15 ;
- Mesa 3D 18 ;
- GCC 7.3 ;
- Glibc 2.27 ;
- systemd 237 ;
- Python 3.6.5 ;
- PHP 7.2 ;
- OpenJDK 10 ;
- PostgreSQL 10 ;
- LXD 3.0 ;
- GNOME 3.28 ;
- KDE Plasma 5.12 ;
- Qt 5.9.4 ;
- LibreOffice 6 ;
- Firefox 59 ;
- LLVM/Clang 6 ;
- meilleure prise en charge de l’architecture IBM s390x.
Option d’installation minimale
L’installateur Ubiquity, utilisé par la version standard d’Ubuntu et par la plupart de ses variantes, offre dorénavant une option permettant une installation « minimale ». Concrètement, avec cette option, seul un navigateur Web et les utilitaires de base seront installés en plus du bureau. Exit donc LibreOffice, le lecteur vidéo et autres.
Améliorations concernant la sécurité
De nouvelles options de compilation liées à la sécurité ont été activées par défaut. Les exécutables sont maintenant « à position indépendante » (PIE) et à « liens immédiats » (immediate binding), ce qui permet de rendre plus efficace la technique d’Address Space Layout Randomization.
Pour résumer, l’exploitation d’éventuelles failles de sécurité sera plus difficile au sein des logiciels fournis par Ubuntu.Nouveautés pour le bureau par défaut (GNOME)
Alors que la version 17.10 d’Ubuntu utilisait par défaut un compositeur graphique basé sur le protocole Wayland, il a été décidé de retourner sur l’ancien et éprouvé X.Org pour cette version LTS. Le choix entre les deux sessions reste disponible sur l’écran de connexion. Il est attendu qu’Ubuntu 18.10 repasse en mode Wayland.
Début de « Snapification »
Lors d’une nouvelle installation, certains composants de GNOME sont par défaut installés via des paquets Snap. Il s’agira de la calculatrice, du moniteur système et des lecteurs de journaux système et de tables de caractères.
Les paquets Snap permettent une véritable isolation entre les applications et le système. Cela permettra de maintenir à jour les applications en question au cours de la vie de cette Ubuntu LTS, et donc éviter de rester bloqué cinq ans sur les versions de GNOME 3.28 fournies par les paquets Debian standards.Le lecteur attentif notera que les applications « snapifiées » jusqu’à présent ne sont pas forcément celles dont les mises à jour paraissent le plus crucial. Mais il faut voir celles‐ci comme un premier pas qui permettra de s’assurer de la fiabilité de l’ensemble. L’objectif est que de plus en plus d’applications soient livrées par défaut sous forme de Snap à l’occasion des prochaines versions d’Ubuntu.
Écran de premier lancement
Au premier lancement après installation ou mise à jour, un guide « Quoi de neuf dans Ubuntu » est affiché. En plus de présenter des explications sur l’ergonomie globale du bureau, ce guide propose de configurer Livepatch (le système de mise à jour du noyau qui ne nécessite pas de redémarrage) ainsi que la collecte d’information au sujet du matériel utilisé.
Côté serveurs
En dehors des mises à jour de nombreux composants, la nouveauté la plus visible pour les nouvelles installations concerne l’introduction d’un nouvel installateur en mode texte nommé Subiquity. Celui‐ci calque son fonctionnement sur l’installateur standard des versions pour ordinateur de bureau d’Ubuntu. Ses principaux avantages sont une rapidité et une simplicité d’installation accrue, tout en permettant de partager le code sous‐jacent entre toutes les versions d’Ubuntu, et donc une charge de maintenance plus faible. De plus, ce nouvel installateur permet enfin à Ubuntu version serveur de profiter d’une véritable session autonome (live), afin de pouvoir facilement tester le système avant de lancer l’installation.
À noter cependant que Subiquity ne gère pas encore l’installation en mode RAID ou LVM. En cas de besoin, l’ancien installateur reste disponible au sein des images d’installation minimales et alternate.Et la suite ?
À l’heure actuelle, le nom de code d’Ubuntu 18.10 n’a pas encore été dévoilé. Votre serviteur a un faible pour « Charming Caribou », mais c’est Mark Shuttleworth qui saura, comme d’habitude, trouver le nom qui convient. Au rayon des nouveautés attendues, on peut principalement s’attendre à une session Wayland fiabilisée et qui redeviendrait la session par défaut. Il est également probable que Kubuntu fasse un pas similaire avec la prochaine version de Plasma.
Plus globalement, Ubuntu 18.10 annonce le début d’un nouveau cycle de deux ans jusqu’à la prochaine version LTS, qui sortira en 2020. Il s’agira donc du moment idéal pour réaliser des changements au sein des technologies fondamentales de la distribution. En plus de l’accélération de la « snapification » du système, on parle par exemple de l’utilisation de l’algorithme de compression Zstandard pour tous les paquets afin d’accélérer les temps d’installation.
Vivement octobre prochain !Commentaires : voir le flux atom ouvrir dans le navigateur
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Tutoriel 3D - 2D découpe au laser, le retour du tux
(Journaux LinuxFR)
Sommaire
- Tranche de pingouin
- Au début était le cube
- Il est gros vot manchot ?
- Et si on l’écartelait ?
- Mais quand est-ce qu’on coupe ?
- Et si on l’empalait ?
- On l’empale plus ?
- Parlons peu, parlons kerf
- C’est la lutte finale
- Le petit oiseau va sortir
- TuxOlaser
- Déboitage du tux et montage
- Tadaaaa
- A propos de licences
- Les fichiers
Tranche de pingouin
Chose promise, cause perdue. Voici comment transformer un modèle 3D en tranches de bois pour découpe laser. Et en bonus, mon essai initial de découpe en création originale.
Les outils que j’ai utilisé sont blender et inkscape, et ce juste parce que je les connaissais et donc plus facile pour expérimenter.Note aux amateurs de freecad, j’ai commencé à regarder comment ça marche, au cas où ce serait plus simple avec, si jamais je trouve une idée et le courage de refaire un tuto, ça me fera un zeugma.
Au début était le cube
Ouvrir un nouveau fichier dans blender et mettre la scène en métrique, car sinon les mesures ne sont pas fixées par taille réelle. Notez que à chaque étape du tuto on aura des soucis de conversion de dimensions, donc en fait… mais bon faut pas en profiter pour être négligent.
Retirer le cube et ajouter le Tux à la scène. Vous pouvez le trouver ainsi que toutes les licences à Tuuuuuuux
- Faire face au tux (1 au pavé num)
- Mettre la vue iso (5 au pavé num)
- sélectionner le tux
- passer en editor mode (tab)
- Sélectionner le dessous des pattes (B) qui est rond
- Niveler (SZ0)
- sélectionner les deux centres des pattes, (S) Snap cursor to selected
- rebasculer en object mode (tab) , transform origine to 3d cursor (object/transform)
Maintenant, le tux est calé pour avoir le plancher des pattes en comme origine, à la verticale du pseudo centre de gravité que nous venons de choisir.
mettre la bête en Z 0.
Il est gros vot manchot ?
Il nous faut choisir une taille, suffisamment grosse pour que ce soit cool, et pas trop gros pour limiter le prix. Comme l’objet c’est aussi tester une bonne quantité d’épaisseurs pour voir comment ajuster la taille théorique d’une planche par rapport à sa taille réelle (il reste du vide, la colle ça épaissit, les planches sont pas forcément pile à la taille).
Une planche 2mm chez sculpteo (chez qui je teste la découpe laser) fait 94cm*59cm, il faut aussi essayer de rester dans une seule planche avec tous les morceaux. Le tux est presque aussi large que haut, du coup on cherche une approximation de cube découpé en tranches et étalé fait la même surface en gardant un peu de marge. ça fait 55 tranches, donc une hauteur de 116.875mm
Et si on l’écartelait ?
Il nous faut séparer les pattes du corps du tux (ce sont des objets distincts dans le modèle de base en fait et elles s’interconnectent :
Il faut les réunir par booléen union au corps pour avoir un seul objet avec un intérieur/extérieur propre.On peut maintenant appliquer une subdivision sur le tux CTRL+3, parce que le tux aime la douceur, et pas que celle angevine.
Lui sculpter des yeux plus sympa, parce que même si tout le monde ne veut pas l’avouer, pour avoir l’air cool faut quand même avoir un peu l’air con.
Mais quand est-ce qu’on coupe ?
Patience, il faut regarder un peu avant de couper. Placer un plan plus grand que le tux au sol, genre 20cmx20cm et lui appliquer un booléen d’intersection avec le tux. Et regarder en bougeant le plan sur Z comment seront les tranches.
On voit deux endroits à problème, les ailes et la queue qui auront des tranches avec plus que un morceau, ce qui est plus complexe à coller.
par ex les ailes :
Ce sera lourd à coller ensuite, on peut mais pourquoi…
autant relier les ailes au tronc le plus légèrement possible, avec un lien de 1mm de large.
idem au niveau de la queue :J’ajoute un bloc en union au niveau de la queue, le plus ajusté possible par un booléen union.
Cela vous permettra de facilement coller, il sera toujours possible de le limer après collage.
Il faut bien nettoyer le résultat de l’union à l’intérieur du tux, ne pas laisser de cloisons internes, c’est à dire éviter d’avoir des plan à l’intérieur des plans :
Finir de nettoyer en retirant les doublons de vertices, boucher les trous, assurer les normales pour que ce soit clair ce qui est à l’intérieur et à l’extérieur.
Et si on l’empalait ?
Pensons au support central qui va nous permettre de facilement positionner et coller les tranches de tux, il va être en trapèze et ressembler à ça au niveau d’une tranche :
Le choix de la découpe sera donc toujours du côté le plus grand, en bas. Donc notre référence pour le positionnement des plans de découpe doit être la face basse de chaque tranche.
Replaçons le plan à 0.01mm en Z (pour éviter le chevauchement parfait des surface avec les pattes Z=0), pensez à remettre tous les éléments avec scale=1 (Ctrl+A scale and rotation) pour la suite.
Faire une array de 50 plans en Z espacés de 2.125mm, faire le booléen intersection avec le tux. Lors de la réalisation de mon bureau réel avec des tux, j’ai constaté que l’empilage de x tranches de 2mm n’a pas un résultat de x*2mm, mais avec l’air restant et la colle environ 2.125. Je vais affiner avec ce tux cette estimation mais déjà on part de 2.125mm par tranche.
On voit les tranches et on voit des petits problèmesUne tranche qui manque en haut et le cul qui a une mini tranche en bas.
Diminuer le overlap thresold du booléen pour que le problème du haut disparaisse :Remonter le point du bas du tux pour supprimer le second problème et non, ce n'est pas lui mettre un doigt dans le cul car ça ne doit pas rentrer :
Nickel !
Simulons une épaisseur des tranches pour avoir un aperçu du résultat réel, ajoutons au plan un modifier solidify 2mm avec l’offfet à +1 (vers le haut) pour suivre le plan d’avoir la face basse comme référence :
Le résultat est conforme, retirez le solidify, il ne doit pas interférer avec l’étape de création du lien central.
On l’empale plus ?
Mais si, mais si. En fait ce n’est pas obligatoire, mais ça facilite le positionnement des étages, et on peut aussi le garde sans le coller. Le lien central doit avoir une forme de trapèze et être parfaitement vertical, car pour l’instant sculpteo ne fait pas de découpe oblique.
Il doit faire une épaisseur égale à celle du bois. Pour mon exemple je suis resté sur mon approximation (2.125mm) mais normalement il faut prendre 2mm et ajuster avec l’épaisseur du kerf qui est la taille du laser laissant un vide de découpe autour du trait de coupe. En pratique lors de mon premier essai j’ai eu des soucis d’épaisseur et j’ai du poncer mon trapèze. Du coup comme ce n’est pas nécessaire d’ajuster. Je surestime cette fois-ci la taille du trapèze.
Il faut ajuster sa position pour qu’il traverse tout le tux, coup de chance c’est possible sur ce modèle en plaçant la traverse au centre de la dernière tranche du tux. Mais sinon on l’aurait simplement fait avec deux trapèzes sur deux hauteurs.
Ajustez la taille en X et la hauteur de la partie haute pour faire joli, elle va dépasser un peu et même arrondir sa tête (note postérieure en pratique le trapèze sera toujours trop court, il faut juger les tranches encore un peu plus grand que 2.125mm).En dessous ajuster aussi la taille en X pour donner un beau trapèze
On voit que c’est moche au niveau du pied
On va donc remodeler un peu le trapèze pour qu’il soit plus joli à cet endroit.
Parlons peu, parlons kerf
Le kerf c’est la partie du bois éliminée par le laser, en pratique la découpe est plus petite que le plan car le laser à une taille non ponctuelle. la découpe de la traverse dans les tranches sera donc un peu plus grande que prévu, et la traverse découpée plus court aussi que prévu.
Dans ce modèle, on peut ignorer le kerf et accepter les différences, elles seront minimes et les pièces collées seront bien ajustées.
appliquons donc le booléen différence entre le plan des tranches et la traverse
Le résultat est difficile à voir mais en vue fil de fer c’est visibleC’est la lutte finale
On peut passer à la phase finale, on réalise les “modifier” sur les planches, puis on aplati le trapèze en retirant les vertices d’un côté.
En mode éditeur, on sépare toutes les tranches (P+loose parts en mode édition) et on les étale dans le bon ordre en vue du dessus. Attention, les numéros générés lors de la réalisation de l’array ne sont pas forcément dans l’ordre de Z…
Pour ne pas me planter, je me met dans une vue adaptée et je bouge une par une les tranches avec des gx0.1 … Je vérifie bien que tout est dans l’ordre puis je met tout le monde à plat (sélectionner tout A puis SZ0)Nous allons avoir des soucis de conversion de taille entre blender puis Inkscape puis sculpteo… on commence par poser un étalon dans blender, un plan au sol de 1cm sur 90cm
Le petit oiseau va sortir
Enfin presque, il faut encore à faire la photo !
Il existe une option de rendering qui génère du svg.
Mettons la caméra au dessus en mode orthographique, d’abord une résolution 100% sur un ratio approximatif de mon rectangle incluant tout.
puis placer la caméra assez bien au dessus de la scène et changez les paramètres :L’échelle orthographique est ce qui correspond au zoom, ajustez la valeur pour que tout rentre au plus juste
Tout doit rentrer dans la fenêtre de rendering :
Maintenant depuis les user pref, activez le svg freestyle exporter :
Et activez les deux options freestyle et svg export depuis les options rendering
Pressez F12, une image svg sera générée dans le répertoire indiqué dans output nommé 0001.svg,Ouvrez le dans Inkscape, dégroupez et sélectionnez l’étalon. mettez lui une épaisseur de contour à 0 pour ne pas fausser la taille et regardez sa taille. Dans mon cas je tombe sur 35.719cm.
Je vais donc changer la résolution de l’image pour ajuster la taille d’un facteur de 90/35.719=2.52
Je change dans blender le render pour :Re F12 et vérification.
Mon étalon fait maintenant 1cm sur 90.01cm.
aller, on essaie avec un pixel de moins en Y :), on tombe sur 89.987. C’est moins bon, retour en arrière.Maintenant que l’on a les bonnes tailles dans Inkscape, il faut nettoyer. Parce que le freestyle a introduit des pixels de temps en temps.
Je prends donc chaque découpe pour la repositionner au mieux et aussi supprimer les traces.
Pour m’aider et aussi servir d’étalon entre Inkscape et sculpteo je place un cadre dans une autre couleur qui délimite ma sélection, 53.5cm de large sur 75cm de haut.
Et je fais tout rentrer dedans.
Je vérifie chaque pièce pour assurer qu’il n’y a pas de défaut, et j’assure les contours à 1px et mon cadre avec une couleur différente
C’est prêt.
Pour ceux qui sont plus observateurs que moi, vous verrez que j’ai oublié de grouper une fente dans une tranche. Moi je vais le voir au montage plus tard…TuxOlaser
J’upload chez sculpteo.
Deux couleurs sont détectées, l"une correspond au noir et l’autre au rouge du cadre. Les mesures n’ont pas été conservées, je ne sais pas pourquoi… mais mon cadre me permet de choisir un ajustement de taille à 26.5% qui me redonne les bonnes dimensions.Je peux alors désactiver le cadre rouge dans sculpteo (style 2 sur aucun et voila !
prêt à couper.Livraison comprise il vous en coûtera 53.33€.
Pour info, les tux du bureau ont coûté moins cher, ils étaient en une seule livraison et un peu plus petits, 72€ les 3.Déboitage du tux et montage
Je hais les video de unboxing, et me voilà moi même à déboiter…
Bon, puisqu’il faut :
la boite est bien protégée
et la planche dans la mousse
Les pièces sont tenues par du scotch, il faudra faire attention en retirant le scotch de ne pas casser les pièces fragiles.
Je numérote mes pièces avant de défaire, c’est moins cher que de faire des numéros au laser.
Ensuite on empile jusqu’à la fameuse pièce 33 qu’il faudra redécouper.Tadaaaa
A propos de licences
J’ai fouillé pour trouver les licences attachées au modèle de base, les voici :
https://opengameart.org/content/tux
https://opengameart.org/sites/default/files/license_images/gpl.png
http://www.gnu.org/licenses/gpl-3.0.html
https://opengameart.org/sites/default/files/license_images/cc-by.png
http://creativecommons.org/licenses/by/3.0/Les fichiers
Voila les fichiers sources blender et le inkscape (piece 33 corrigée)
fichier blender
fichier svgCommentaires : voir le flux atom ouvrir dans le navigateur
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Microcontrôleur de DEL basé sur ESP8266
(Dépêches LinuxFR)
ANAVI Light Controller est une nouvelle carte matérielle libre pour contrôler un ruban de DEL (LED strip RGB). Ce projet est libre et conçu avec KiCAD, et disponible à l’achat à partir de 25 € jusqu’au 27 juin 2018.
La carte peut être utilisée de façon autonome avec le logiciel embarqué de démo en se connectant sur une page Web (MQTT d’Eclipse Paho). Mais passer par Internet via un broker MQTT public n’est peut‐être pas idéal pour tous, donc une autre solution est tout aussi envisageable via une passerelle locale (et optionnellement accessible à distance).Naturellement, ce microcontrôleur (MCU) ESP8266 peut être aussi reprogrammé, c’est une alternative intéressante aux populaires Arduino car un bloc Wi‐Fi (pas libre ?) est intégré au MCU.
- lien n°1 : Commander l’ANAVI Light Controller sur Crowd Supply
- lien n°2 : Vidéo de démo avec Mozilla Web Things
Pour ma part, j’ai eu la chance de tester le produit, ça fait le job comme on dit ! Mais je vous invite à lire la revue en français sur le blog Framboise314.
Pour utiliser une passerelle locale, il faut préalablement installer Mozilla IoT Gateway sur Raspberry Pi et reprogrammer le MCU avec mon implémentation de RGBLamp qui utilise l’API WebThings de Mozilla se connectant ensuite via mDNS, HTTP, REST (voir vidéo)…
Pour ceux qui ne veulent pas faire un pas hors de leur système d’exploitation préféré, considérez le précédent produit de Léon pour Raspberry Pi.
Finalement, si vous utilisez Mozilla IoT, les retours sont bienvenus.
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Version 2.0 de Calaos, la solution de domotique libre
(Dépêches LinuxFR)
Après de longs mois de développement, la version 2.0 de Calaos est enfin là. C'est la première version stable rendue disponible uniquement grâce au travail fourni par la communauté. Outre le passage en GPLv3, le travail s'est porté sur le nettoyage du code, la modularité de chaque couche, une meilleure prise en charge du matériel, le passage à
gettext
et à l'anglais, et beaucoup de corrections de bogues.- lien n°1 : Site web de Calaos
- lien n°2 : Documentation du projet
- lien n°3 : Forum de la comunauté
- lien n°4 : Téléchargement
- lien n°5 : Code source sur github
- lien n°6 : Capture vidéos de l'interface
Sommaire
- Historique de Calaos
- Ouverture du code complète en GPLv3
- Présentation des couches logicielles
- État de la communauté
- Futur
Historique de Calaos
Calaos est une solution complète de domotique. Initialement Calaos était un système de domotique développé par la société éponyme, et partiellement Open Source. Lorsque la société a fermé ses portes courant 2013, l'intégralité du code source a été ouvert, mis sous licence GPLv3 et une petite communauté s'est formée pour continuer le développement. Aujourd'hui, nous avons une communauté active sur le forum, ainsi que quelques développeurs qui maintiennent, améliorent le code et ajoutent de nouvelles fonctionnalités.
Ouverture du code complète en GPLv3
Après la fermeture de la société, un gros nettoyage du code a été fait, ainsi que le passage à la GPLv3 de toutes les briques logicielles. Tout le code est disponible sur github, et chaque brique est dans son propre dépôt.
Ce changement de licence étant voulu pour garantir la liberté des utilisateurs dans le futur et éviter qu'une installation Calaos puisse être verrouillée par une société. Il est assez évident que l'un des problèmes de la domotique, c'est la pérennité dans le temps de l'installation, d'un point de vue technologique (support de nouveau protocole, périphérique et remplacement des équipements en panne), mais aussi d'un point de vue sécurité. Et ce qui est sûr aujourd'hui ne l'est plus forcément demain, pouvoir mettre à jour son système est donc une absolue nécessité dans une maison domotisée.
Présentation des couches logicielles
Calaos Server
Application serveur tournant en tâche de fond et qui s'occupe de la gestion de toute la maison, suivant la configuration qui a été faite au préalable. Elle permet aussi d'exporter l’état de la maison, grâce à un protocole JSON qui est utilisé par les différentes interfaces.
Technologies utilisées :
L'application est écrite en C++ et est basée sur les EFL. La configuration se fait grâce à un système de règles qui détermine ce qui se passe dans la maison (Appui sur un interrupteur --> Allumage d'une lumière). Il est possible d'utiliser des scripts LUA pour plus de contrôle sur les règles et les scénarios.-
Prise en charge du matériel/protocole :
actuellement, Calaos gère le pilotage matériel suivant :- Automates Wago, avec des entrées-sorties TOR ou analogiques, des bus d'éclairages DALI ou DMX
- IPX800
- Eco Device
- API Web
- 1Wire
- X10
- Entrées-sorties Zibase
- GPIO (avec accès direct sur les cartes tels que la Raspberry Pi ou cubieboard)
- Squeezebox
- Nabaztag (Karotz)
- Caméras IP (Axis, MJPEG…).
Calaos Home
Application permettant de piloter depuis un écran tactile l’intégralité de la solution domotique. Elle est développée avec les EFL, pour la partie graphique et la connexion avec le serveur.
Calaos WebApp
Interface permettant de piloter Calaos depuis un navigateur web. Application Web HTML5, développé avec AngularJS et Bootstrap.
Calaos OS
Calaos OS est une distribution GNU/Linux à part entière. Cette distribution est basée sur OpenEmbedded et permet de fournir des images pré-configurées pour un ensemble de machines. Calaos Server, Calaos Home et Calaos WebApp sont déjà intégrés dans cette distribution, ainsi que tous les outils nécessaires au bon fonctionnement du serveur domotique. Nous préconisons l'utilisation de Calaos OS.
Les cartes électroniques supportées sont les suivantes :
- PC Intel x86 et x86_64
- Raspberry-PI
- Mele a1000, a2000 et a1000G
- CubieBoard 1 et 2
Il est également possible d'utiliser les images Intel x86 et x86_64 dans une machine virtuelle par exemple.
Calaos Mobile
Calaos Mobile est une application pour les tablettes et les téléphones mobiles. Ses fonctionnalités sont limitées par rapport à Calaos Home, mais cette version est prévue pour être utilisée plus en tant que télécommande, que ça soit à l'intérieur ou à l'extérieur de la maison. Pour une utilisation depuis le réseau de données mobile, il est nécessaire d'avoir accès depuis l'extérieur à Calaos Server.
Calaos Mobile existe pour iOS et Android. Cette application est développée avec Qt5 et QML.
Calaos Installer
Application permettant la configuration à distance de Calaos Server. Cette application permet l'ajout, la modification ou la suppression d'entrées-sorties et de s'affranchir de l’édition complexe et rébarbative de la configuration de Calaos à la main.
Cette application permet également de créer graphiquement des scénarios en fonction des valeurs des différentes entrées/sorties, mais également de créer et d’éditer des scripts LUA permettant de répondre et de s'adapter a vos besoins. Application développée avec Qt5.
État de la communauté
À ce jour la communauté est composée d'utilisateurs installés par l'ancienne société, mais également par de nouveaux utilisateurs. L'équipe de développement est très petite (2 commiteurs réguliers, plus quelques contributeurs occasionnels).
Nous sommes d'ailleurs ouverts aux nouveaux développeurs pour venir nous aider, par exemple pour la partie web où on a plus de mal, mais aussi pour la traduction en anglais de la documentation sur le wiki. Il reste encore pas mal de travail à ce niveau.
À terme nous avons aussi prévu de mettre en place une association loi 1901 afin de fédérer le projet et récolter plus facilement les fonds pour le maintien des infrastructures de développement. Une bonne partie de la communauté sur le forum a répondu positivement.
Futur
Maintenant que les bases pour le développement du projet sont correctement posées, nous allons pouvoir continuer à améliorer et ajouter des nouvelles fonctionnalités. En vrac, nous souhaitons travailler sur :
- Ajout de plus de support matériel (MySensors.org, ZWave…)
- Ajouter plus de cartes grâce à OpenEmbedded
- Un système de mise à jour dans Calaos-OS
- Avoir un système d'historisation des données avec des graphes
- Et plein d'autres choses !
En tout cas, je vous invite à tester et venir nous parler sur IRC (#calaos sur freenode)
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Revue de presse de l'April pour la semaine 24 de l'année 2018
(Dépêches LinuxFR)
La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’Association de promotion et de défense du logiciel libre.
Sommaire
- [Numéro Magazine] Portrait de l’artiste en hackeur qui détourne les nouvelles technologies
- [France Culture] Que reste‐t‐il du logiciel libre ?
- [RFI] Software Heritage, la grande bibliothèque du logiciel
- [Numerama] Open source : qui sont les bons élèves et les cancres parmi les géants de la tech ?
- [BFMtv] Pourquoi les mèmes sur Internet sont en danger
- lien n°1 : April
- lien n°2 : Revue de presse de l’April
- lien n°3 : Revue de presse de la semaine précédente
[Numéro Magazine] Portrait de l’artiste en hackeur qui détourne les nouvelles technologies
Par Ingrid Luquet‐Gad, le jeudi 14 juin 2018. Extrait :« Algorithmes, codage, datas, hardware… comment les artistes détournent‐ils les nouvelles technologies ? C’est la question vertigineuse à laquelle répond une double exposition au centre Pompidou, avec l’artiste japonais Ryoji Ikeda en invité d’honneur. »
[France Culture] Que reste‐t‐il du logiciel libre ?
Par Hervé Gardette, le mercredi 13 juin 2018. Extrait :« Microsoft vient de racheter la plate‐forme de création collaborative de logiciels GitHub. Est‐ce vraiment une bonne nouvelle pour le logiciel libre ? Et quelles conséquences pour les utilisateurs ? La philosophie du libre a‐t‐elle gagné ou s’est‐elle fait manger ? »
Et aussi :
[RFI] Software Heritage, la grande bibliothèque du logiciel
Par Dominique Desaunay, le mercredi 13 juin 2018. Extrait :« La plupart des activités humaines dépendent exclusivement des programmes informatiques qui permettent, par exemple, aux internautes de consulter leurs réseaux sociaux ainsi que de surfer sur n’importe quelle page Web. Des logiciels fragiles qui contrairement aux hiéroglyphes gravés dans la pierre peuvent s’altérer avec le temps et disparaître à jamais. C’est la raison pour laquelle les informaticiens de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique ont développé une immense bibliothèque en ligne dénommée Software Heritage. »
Et aussi :
- [les-infostrateges.com] Software Heritage : une bibliothèque au service de l’archive universelle des logiciels ;
- [Industrie et Technologies] Software Heritage : les logiciels ont leur bibliothèque d’Alexandrie.
[Numerama] Open source : qui sont les bons élèves et les cancres parmi les géants de la tech ?
Par Victoria Castro, le mardi 12 juin 2018. Extrait :« Tout le monde dit aimer l’open source, mais qu’en est‐il vraiment ? Nous avons dressé un classement de 6 géants de la tech, du plus grand sympathisant de l’ouverture au plus propriétaire d’entre eux. »
[BFMtv] Pourquoi les mèmes sur Internet sont en danger
Par Elsa Trujillo, le lundi 11 juin 2018. Extrait :« L’article 13 d’un projet de directive européenne sur le droit d’auteur entend limiter drastiquement la réutilisation de contenus protégés. »
Et aussi :
- [Usbek & Rica] Adieu mèmes et parodies ? Pourquoi « l’article 13 » menace Internet ;
- [RTL.fr] Un projet de loi européen voté le 20 juin va‐t‐il changer la face du Web ? ;
- [Konbini France] Les gifs et les mèmes sont‐ils en danger de mort ?.
Voir aussi :
- Sauvons le partage de code ! Appel à signature de la lettre ouverte « Save Code Share » ;
- Campagne « Save Your Internet » (agir avant le 20 juin 2018).
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Galère lors de l'achat d'un livre numérique
(Journaux LinuxFR)
Les murs de mon appartement étant déjà couverts de livres j'ai fini par me tourner (dans quelques cas) vers les fichiers numériques au lieu de continuer à acheter des livres papier.
Malheureusement cet achat n'est pas toujours simple et rapide quand on est un utilisateur qui refuse les DRM et qui utilise Linux. En voici un exemple concret.
Il y a quelques jours je vois que la traduction française du roman "Artemis" d'Andy Weir est disponible à la vente.
C'est un bon candidat pour un achat au format numérique puisque l'écart entre le prix de la version numérique (12,99 €) est assez conséquent par rapport à celui de la version papier (21,5 €). Ce n'est hélas pas le cas de tous les livres !Je pars donc en chasse pour trouver un site le proposant à la vente dans une version Epub sans DRM. Évidemment impensable de l'acheter sur Amazon qui ne propose que des fichiers au format propriétaire pour ses liseuses Kindle. Pourquoi pas la FNAC ? Tout semble OK, le site indique bien que le Epub ne comporte pas de DRM. Allez hop je l'achète.
Bon y'a un souci.
Mail 1 :
Bonjour,
Je viens de commander un livre numérique sur le site de la fnac et je n'arrive pas à télécharger le fichier ePub correspondant.
Il s'agit de la commande : xxxxxxxxxxx
J'utilise un ordinateur sous Linux donc je n'ai pas de liseuse kobo ou de produit Adobe. Je veux juste le fichier Epub de base.
J'ai bien pris soin de m'assurer, avant d'acheter, que ce livre numérique était vendu sans DRM donc ça devrait être compatible avec mon ordinateur…mais encore faut-il arriver à le télécharger !Sur mon compte "Mes Ebooks" je vois bien le bouton bleu intitulé "Télécharger avec ADE" (voir copie d'écran) mais cela me conduit sur une page indiquant "Object moved to Here". Quand je clique sur "Here" rien ne se passe. Je n'ai donc toujours pas mon fichier epub.
Merci par avance pour votre aide
Cordialement
Réponse SAV 1 :
Monsieur,
Dans le cas où il ne vous serait pas possible d’accéder au lien de téléchargement depuis notre site, je vous invite à télécharger votre livre depuis le site de notre partenaire Kobo.
Remarques : Adobe Digital Editions (ou Sony Reader pour les liseuses Sony) doit être préalablement installé et associé avec un id adobe.
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.
A bientôt sur www.fnac.com
Cordialement,
xxxxx
Assistance TechniqueMail 2 :
Bonjour,
Comme je l'ai indiqué dans ma demande initiale, mon ordinateur fonctionne avec Linux.
Je ne peux donc pas installer "Adobe Digital Editions".Je veux juste le fichier Epub du livre que j'ai acheté.
Il était bien marqué sur le site que ce fichier Epub était sans DRM donc il doit pouvoir être lu par tous les logiciels compatibles Epub (y compris avec Linux).Merci d'avance
Cordialement
Réponse SAV 2 :
Monsieur,
Il n'existe actuellement pas de version des logiciels Kobo Desktop et Adobe Digital Editions compatibles avec les distributions Linux.
Je vous propose d'utiliser un émulateur intégrant Adobe Digital Editions tel que "Wine" pour lire vos livres numériques.
Notez que Linux n'est pas un système d'exploitation supporté par l'assistance technique de la Fnac, nous ne pourrons donc assurer aucun support pour la solution proposée ci-dessus.
A bientôt sur www.fnac.com
Cordialement,
xxxxx
Assistance TechniqueMail 3 :
Bonjour,
Je ne comprends pas pourquoi vous continuez à me recommander d'utiliser Adobe Digital Editions.
J'ai payé pour avoir un fichier Epub sans DRM lisible partout et je veux un fichier Epub sans DRM lisible partout.S'il vous est impossible de m'envoyer le produit que j'ai acheté sur votre site, je demande tout simplement à être remboursé.
Cordialement
Réponse SAV 3 :
Monsieur,
La plupart des livres numériques (eBooks) proposés au téléchargement sur Fnac.com sont protégés par DRM. Cette protection est demandée par les éditeurs pour autoriser la distribution.
Comme indiqué dans l'article 7 des conditions générales de téléchargement livre numérique, les achats de contenus numériques sont fermes et définitifs.
Ils ne pourront donc donner lieu à échange, remboursement ou à l’exercice d’un droit de rétractation.Je suis navré, nous ne pouvons répondre favorablement à votre demande d'annulation de commande.
A bientôt sur www.fnac.com
Cordialement,
xxxxx
Assistance TechniqueMail 4 :
Bonjour,
Vous m'indiquez que la plupart des livres numériques vendus par la FNAC sont protégés par DRM.
Quel est le rapport ? Comme je l'ai indiqué PLUSIEURS fois dans mes communications précédentes, j'ai acheté ce livre numérique JUSTEMENT parce que celui-ci était sans DRM.
C'est ce qui est explicitement annoncé sur le site de la FNAC (voir la copie d'écran ci-jointe).Quand à l'article 7 de vos conditions, il évoque explicitement la "fourniture de contenu numérique" et justement rien ne m'a été fourni !
J'ai payé 12,99 euros pour un fichier numérique et je n'ai rien pu télécharger parce que le lien de téléchargement ne fonctionne pas.Alors soit vous me fournissez le fichier Epub sans DRM tel qu'il est décrit sur votre site, soit vous me remboursez.
Merci d'avance.
Réponse SAV 4 :
Monsieur,
Je vous confirme que votre eBook ne contient pas de DRM, cependant, comme indiqué dans notre échange du xxxxx, il n'existe actuellement pas de version des logiciels Kobo Desktop et Adobe Digital Editions (logiciel géré par notre assistance technique) compatibles avec les distributions Linux.
Je vous propose d'utiliser un émulateur intégrant Adobe Digital Edition tel que "Wine" pour lire vos livres numériques (ou le logiciel que vous souhaitez à partir de votre distribution de Linux).
Notez que Linux n'est pas un système d'exploitation supporté par l'assistance technique de la Fnac, nous ne pourrons donc assurer aucun support pour la solution proposée ci-dessus.
Concernant votre demande de mise à disposition, votre eBook est bien disponible au téléchargement à partir du site de notre partenaire Kobo.
Pour le télécharger :
Rendez-vous sur le site www.kobo.fr
Cliquez en haut à droite sur "Se connecter"
Cliquez sur « Vous ne voyez pas vos options de connexions habituelles ? » puis choisir « Mon compte Fnac »
Saisissez l'adresse mail et le mot de passe de votre compte Fnac.com
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Cliquez sur les trois points en face ou sous le livre souhaité
Cliquez sur "Télécharger" puis sur "Télécharger le fichier" et ouvrez-le avec Adobe Digital Edition
La lecture du livre peut commencer.A bientôt sur www.fnac.com
Cordialement,
xxxxx
Assistance TechniqueAh cette fois une information importante est apparue dans ce mail de la FNAC ! Le gars continue à déblatérer au sujet de Wine et que le fichier est téléchargeable sur le site du partenaire Kobo MAIS il ne parle plus de l'obligation d'installer Adobe Digital Editions et de l'associer avec un identifiant Adobe.
Et effectivement quand je vais sur le site Kobo (avec mon login/password du compte FNAC) je parviens finalement à télécharger le fameux fichier Epub.
Victoire !Allez on va remercier.
Mail 5 :
Bonjour,
Dans un de vos précédents mails vous indiquiez que pour effectuer le téléchargement sur le site Kobo il fallait que : "Adobe Digital Editions (ou Sony Reader pour les liseuses Sony) doit être préalablement installé et associé avec un id adobe".
Dans votre dernier mail vous n'évoquez plus cette obligation. Je suis donc allé sur le site Kobo et j'ai pu télécharger le fichier Epub en suivant vos instructions. Je vous remercie pour votre aide.
Pour information je ne suis nullement obligé d'ouvrir et de lire ce fichier avec Adobe Digital Editions et Wine.
Il existe sous Linux de nombreux lecteurs de fichier Epub tournant nativement (Calibre, Okular, Lucidor, Bookworm, etc).Cordialement
Donc si on fait un résumé de mon expérience d'achat de livre numérique :
- Le lien de téléchargement FNAC n'a pas fonctionné (Chrome, Firefox, désactivation de uBlock Origin, rien n'y fait).
- Il a donc fallu contacter le SAV et envoyer de multiples mails.
- Le support technique m'a donné des informations fausses, incomplètes ou n'ayant rien à voir avec le sujet.
- Le tout à pris 4 jours.
- Mais à la fin j'ai pu récupérer mon fichier. C'est bon à savoir pour ceux qui connaissent le même problème que moi : en dépit de ce que peut dire le SAV, il est possible de télécharger le Epub sans devoir installer le bidule Adobe.
J'ai quand même voulu comparer avec le téléchargement de ce livre numérique via un torrent sur un site bien connu :
- 17 secondes après avoir cliqué sur le lien torrent j'avais mon fichier Epub.
Alors je ne généralise pas, peut-être que cette mauvaise expérience est spécifique à ce vendeur ou bien peut-être que je n'ai pas eu de chance avec un fichier particulier.
Mais bon ça n'incite pas trop à renouveler. -
Inventaire de matos
(Journaux LinuxFR)
Bonjour
Je suppose que je suis mauvais pour trouver des logiciels qui correspondent à mon besoin. Il y a quelques semaines j’avais besoin de retranscrire une interview, je ne trouvais pas de logiciel pour le faire sur le coup, or il existe le site otranscribe ou le logiciel Parlatype, j’ai découvert ces deux possibilités quelques jours après avoir galéré avec mpv et gedit…
Je travaille dans une UMR (un institut de recherche) et j’avais besoin d’inventorier notre matériel (lasers, photodiode, filtre, analyseur, lunettes de protection,…). Je ne trouvais rien qui réponde vraiment à mon besoin. J’ai fini par commettre INVENTAIRE.
Mon besoin est le suivant :
- outil en ligne pour être accessible depuis n’importe quel poste (intranet, pour l’instant, tout le monde à tous les droits)
- associer directement différents documents (data-sheet, caractérisation,…)
- gérer les différents entretiens (nettoyage, calibration,…) avec des icônes en fonction du temps restant
- un journal disponible pour chaque composant listé (pour suivre les aventures de laser22 et la fabuleuse calibration d’analyseur_de_spectre12)
- plusieurs inventaires peuvent être créés (plusieurs équipes ou domaines par exemple…)
- des sections « administratif » et « technique » clairement différenciées pour permettre de remplir uniquement une partie si on le souhaite.
- Si on affiche une seule catégorie, il est possible de trier en fonction des caractéristiques spécifiques à celle-ciÇa donne un listing :
Une page réussissant toutes les infos pour chaque composant :
D’autres captures d’écran sur https://github.com/yeKcim/inventaire/
Je ne suis pas développeur, le code (php, mysql) est donc très certainement crade, mais je me dis que cela peut
- soit rendre service à quelqu’un d’autre et avoir des avis
- soit avoir un commentaire m’expliquant que je viens d’inventer la roue octogonale alors que la roue circulaire existe depuis longtemps.
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Let's Encrypt, Nginx et Wordpress
(Journaux LinuxFR)
Bonjour mon petit journal,
Je voulais te dire que je me suis enfin penché sur le sujet du passage de sites web en https. J'ai trouvé plein d'informations sur le web, des documentations très bien faites, mais jamais exhaustives. J'ai donc décidé d'écrire moi-même deux articles sur le sujet.
Le premier traite de l'installation d'un certificat Let's Encrypt sur un serveur nginx (en l'occurrence un reverse-proxy mais ça marche aussi sur un serveur web).
https://w3.nonsenz.org/2017/06/lets-encrypt-nginx-https/Le second traite de la problématique spécifique de migration d'un site Wordpress en https.
https://w3.nonsenz.org/2017/07/site-wordpress-en-https/
Il complète directement le premier. Avec ces deux articles, on est donc accompagné pas à pas pour passer un site web Wordpress en https. J'espère que ça pourra aider certaines personnes. N'hésitez pas à me faire des retours si vous avez des difficultés lors de l'application de ces how-to. -
Gnome et Logitech collaborent pour vous proposer des mises à jour de leur solution Unify
(Journaux LinuxFR)
Unify est une technologie propriétaire de Logitech qui permet de connecter plusieurs périphériques sans fils sur une machine avec un seul petit appareil USB.
Logitech n'a jamais officiellement supporté Linux comme système d'exploitation, mais leur appareil fonctionne plutôt bien avec Linux et le logiciel "solaar" qui permet de configurer vos périphériques sur la clé USB sans passer par Windows.
Seulement, plusieurs vulnérabilités ont été découvertes dans le protocol de communication Unify et Logitech a poussé sur les OS supportés une mise à jour du firmware pour leurs appareils Unify. Évidemment, comme Linux n'est pas supporté, il n'y a pas eu de mise à jour pour ce système d'exploitation.
Comme Richard alias "hughsie", développeur GNOME travaillant chez Red Hat, l'explique, la vulnérabilité permet de prendre contrôle de votre machine à une distance de plus ou moins 50 mètres, ce qui rend assez dangereux de s'aventurer dans un café avec cet outil branché.
Heureusement, GNOME a à disposition depuis quelques versions l'outil Gnome Software qui est capable de chercher sur Internet des mises à jour de firmware et de les appliquer graphiquement (la partie de recherche et de mise à jour est faite par le logiciel "fwupd"). Ainsi, Richard a pu entrer en discussion avec Logitech pour demander de la documentation sur le pocessus de mise à jour du firmware Unify.
Nous pouvons remercier Logitech d'avoir accepté de collaborer avec Richard, car ils ont même accepté ensuite de publier les mises à jour sur un environnement public accessible donc par Gnome Softwaire. En plus, ils proposent maintenant la mise à jour sous forme de binaire utilisable directement par Linux au lieu de devoir le récupérer depuis le fichier ".exe" de Windows.
Si vous voulez faire la mise à jour le plus vite possible, Richard explique à la fin de l'article comment activer le dépôt "testing" nécessaire pour l'instant pour appliquer la mise à jour avec "fwupd".
Source:
- Updating Logitech Hardware on Linux (en) par Richard "hughsie"
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Rumeurs sur l'hyper-threading - TLBleed
(Journaux LinuxFR)
La peinture de la dépêche sur la faille Lazy FPU save restore n'étais pas encore sèche
que je tombais sur de curieux messages conseillant de désactiver l'Hyper-threading.Suivis de conversations plus ou moins inquiétantes sur Twitter et dans les mailings list.
Accroche toi au pinceau
Un commit sur OpenBSD désactive l' Hyper-treading par défaut.
Le message associé est explicite:« Since many modern machines no longer provide the ability to disable Hyper-threading in
the BIOS setup, provide a way to disable the use of additional
processor threads in our scheduler. And since we suspect there are
serious risks, we disable them by default »
Puisque les machines récentes ne donnent plus la possibilité de désactiver l' Hyper-threading depuis le BIOS, trouvez un moyen de désactiver l'utilisation des threads d'un processeur dans notre ordonnanceur.
Et comme on suspecte que le risque est sérieux, désactivons le par défaut.Pour faire plus court, j'avais lu auparavant un laconique:
ps deactivate Hyper-threading on your server
Désactivez l'Hyper-threading sur vos serveurs !Venant des équipes OpenBSD, il y a de quoi s'interroger.
J'enlève l'échelle
La conférence Black Hat qui se déroulera en août prochain, propose au menu:
« This therefore bypasses several proposed CPU cache side-channel protections. Our TLBleed exploit successfully leaks a 256-bit EdDSA key from libgcrypt (used in e.g. GPG) with a
98% success rate after just a single observation of signing operation on a co-resident hyperthread and just 17 seconds of analysis time »
En outre, ceci court-circuite plusieurs protections sur le cache. Notre exploit TLBeed a réussi à voler une clef 256-bit EdDSA depuis ligcrypt (utilisée par GPG ) dans 98% des tentatives, après une simple observation des opérations de signature depuis un thread tournant sur le même CPU en seulement 17 secondes d'analyse.- sans oublier le petit message de remerciement du sieur de Raadt.
Colin Percival, auteur en 2005 de:
- un papier sur les attaques via les caches, Cache Missing for Fun and Profit
- un article qui cible plus particulièrement les risques liés à l'Hyper-threading
en remet une couche:
« I think it's worth mentioning that one of the big lessons from 2005 is that side channel attacks become much easier if you're executing on the same core as your victim »
Je pense qu'il est bon de rappeler cette grande leçon de 2005: une attaque enside channel
est tellement plus facile si vous l'exécutez sur le même cœur que votre victime.Cuisine
Intel n'est jamais clairement impliqué; mais je précise, comme ça, en passant, que l'Hyper-Threading est une implémentation Intel du Simultaneous Multi Threading.
Il s'agit de faire exécuter en parallèle, sur un même cœur, plusieurs unités fonctionnelles ou de calcul.
Et pour rendre cette technique efficace et moins gourmande en ressource, cette implémentation partage aussi les caches mémoires.Keep systems protected, efficient, and manageable while minimizing impact on productivity
Conclusion
Toutes les solutions de sécurité aujourd’hui ne sont que des châteaux forts construit sur du sable.
Si encore une fois, la désactivation de l'Hyper-threading pourrait même avoir des effets positifs sur les performances, autant en finir une fois pour toute.
Retour aux origines:
- un partage complet sans protection des ressources
- plus de mode protégé
- pas même de segmentation mémoire
Vos machines iront encore plus vite. Enfin, j'espère.
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Dr. Geo 18.06
(Dépêches LinuxFR)
GNU Dr. Geo est un logiciel de géométrie interactive euclidienne du plan, pour une utilisation à l'école secondaire et primaire. Il permet d'organiser des activités pédagogiques dans l'enseignement de la géométrie, voire d'autres domaines liés des mathématiques.
Intégré à un environnement dynamique de programmation Smalltalk, il propose également une approche de la géométrie dynamique par la programmation, soit par l'utilisation de script(s) intégré(s) à une figure, soit par une description purement programmatique d'une construction géométrique. En outre, Dr. Geo est toujours modifiable depuis lui-même, fonctionnalité héritée de son environnement de développement.La version 18.06 fait suite à la version 17.07 sortie en juillet 2017. Une grande partie de l'effort fut de porter le code de la version 3 à la version 7 de l'environnement Smalltalk Pharo avec lequel est développé Dr. Geo. Outre les corrections de bugs inhérentes à ce portage, quelques fonctionnalités nouvelles ont fait leur apparition.
- lien n°1 : GNU Dr. Geo
- lien n°2 : Article Wikipedia
Nouvelles fonctionalités
Navigateur de code dédié
Dans Dr. Geo, un script est défini par une classe Pharo. L'utilisateur insère alors une instance du script dans la figure géométrique ; il lui associe si nécessaire d'autres objets géométriques de la figure en paramètres. Un script effectue un traitement ad-hoc, calculs ou modifications sur d'autres objets de la figure tels que programmés dans les méthodes du script. Une fois défini, le script est facile à utiliser.
L'édition de script se fait maintenant à l'aide d'un outil d'édition de code dédié, et non plus par l'intermédiaire du navigateur de code de Pharo, qui est pour le moins impressionnant.
À noter que l'ajout d'attribut au script nécessite toujours l'utilisation du navigateur de code de Pharo. Ce besoin est nécessaire uniquement lorsque le script a un état dont il doit se souvenir tout au long du cycle de vie de la figure.
Le manuel utilisateur a une section dédiée au script.
Inspecteur sur code de figures programmées
Une figure programmée est l'autre forme d'utilisation de la programmation dans la géométrie dynamique. Dans cette approche la figure géométrique est entièrement définie par un code Smalltalk et l'utilisation de l'API dédiée.
Il est dorénavant plus aisé de gérer ses fichiers de figures programmées. Le nouvel inspecteur de Pharo — outre l'inspection d'attributs d'instance de classe — propose aussi de voir, d'exécuter, d'éditer et de créer les scripts de figures programmées.
Zoom positionnel
Pour zoomer dans une figure l'utilisateur dispose du widget de molette orange en haut à droite de chaque figure ou de la molette de la souris. Le zoom par la souris est maintenant positionnel, focalisé sur la position du curseur souris ; celui par le widget reste, lui, centré au milieu de la zone visible de la figure.
Détection de polygone sans surface
Lorsqu'un polygone est sans surface (vide), Dr. Geo ne détectera que ses lignes, et non plus sa surface intérieure puisqu'elle n'existe pas.
Tests unitaires basés sur figures programmées
Le petit corpus de figures programmées distribué avec Dr. Geo est également utilisé pour définir une série supplémentaire de tests unitaires.
Partage réseau
Dans le cadre d'une activité pédagogique en salle informatique, distribuer aux élèves des fichiers de figures est pratique. Dr. Geo propose maintenant une fonctionnalité de partage en réseau local, indépendante des services du réseau local (NFS, Samba, Windows, etc.). La marche à suivre est la suivante :
- L'enseignant sauve les documents à partager dans son dossier DrGeo.app/MyShares :
- L'enseignant active le partage réseau local depuis le navigateur de préférences de DrGeo (menu Système, Préférences) :
- L'élève, depuis l'outil habituel d'ouverture de figures, parcourt les figures partagées (bouton 'Partage enseignant') :
Cette fonctionnalité peut s'utiliser de façon croisée avec Linux, Mac et Windows.
Thèmes graphiques
Le navigateur de préférences (menu Système, Préférences) donne accès à deux thèmes graphiques, hérités de Pharo :
Thème sombre, par défaut, à privilégier lorsque Dr. Geo est utilisé de façon autonome sur un seul poste.
Thème clair, à utiliser en vidéo projection, par exemple, car le thème sombre manque de contraste.
Option plein écran
Depuis le menu système, l'utilisateur peut basculer en affichage plein écran ; le système hôte est alors complètement masqué. Pratique pour que les élèves se concentrent sur leur activité de géométrie dynamique.
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L'admin pressé - RVM
(Dépêches LinuxFR)
Mais qui est donc ce Hervé M. ? Ruby Version Manager est un ensemble de scripts qui va permettre d'installer différents environnements Ruby. On va tout d'abord voir d'un point de vue général ce que c'est et à quoi ça peut servir. Dans un second temps, on va voir les commandes de base pour s'en sortir sans trop de difficulté, et puis s'il y a encore du monde, on verra peut-être un exemple.
Sommaire
- Introduction
- RVM, à quoi donc?
- RVM pour les poilus
- Bundle
- Utiliser Ruby avec un serveur Apache2
- Message de fin
Introduction
Ruby, c'est une techno qui monte, et en tant qu'admin-sys, je suis bien obligé de m'y coller. Pour ceux qui aiment bien un récap visuel, cette petite inforgraphie vous aidera peut-être à visualiser la place de ce langage aux cotés et PHP et de Python (source) :
Cet article a vocation à vous donner les grandes lignes et le fonctionnement général de la mise en place de cette technologie. Il s'adresse donc aux non-spécialistes de Ruby, qui veulent rapidement mettre en place un environnement Ruby.
Cet article n'a pas vocation à être exhaustif, il veut juste donner les billes pour démarrer rapidement sans faire trois jours de recherche. Celui qui veut plus de détails aura au moins une direction pour mener les bonnes recherches dans
notre amiGoogle. J'essayerai également de mettre en avant les bonnes pratiques (du moins les miennes), et quelques retours d'expérience; d'où le titre de cette série: L'admin pressé.Bonne lecture!
RVM, à quoi donc?
RVM est un ensemble de scripts qui vont permettre d'installer différents environnements Ruby dans des versions variées. Par exemple, on va pouvoir installer les environnements suivants sur une seule et unique machine:
- Ruby 1.8.7
- Ruby 1.9.2
- Ruby 1.9.3-p484
- Ruby 2.0.0-p353
- JRuby 1.5.1
- JRuby 1.5.6
- Rubinius …
Le principal atout est que l'on peut tous les installer sans qu'ils rentrent en conflit les uns les autres et en toute indépendance avec la distribution. Les fans de Debian apprécieront de ne pas jouer avec le pinning.
Gem
Ensuite, les gems interviennent. Qu'est ce qu'une gem (gemme en français) ? C'est tout simplement une bibliothèque Ruby. Concrètement, on trouvera de tout et de rien, mais par exemple, on pourra trouver des bibliothèques :
- MySQL : pour se connecter à mysql
- json : pour analyser des fichiers JSON
- Allocine Parser : pour récupérer des infos sur allociné
- Nokogiri : une bibliothèque pour lire différents formats de fichiers comme du HTML, XML ou du SAX.
Le seul problème de ces gems, c'est leur évolution dans le temps. Tandis que certains auront besoin d'utiliser Ruby 2.0.0-p353, un autre devra utiliser JRuby en version 1.5.1. De plus, certains gems peuvent être dépendants d'un autre gem sous une version différente. Tout cela peut devenir assez compliqué : un système de gestion de dépendance devint vite indispensable.
Gemset et Gemfile
La notion de gemset apparaît alors. Un gemset est un ensemble de gems lié à un environnement. Prenons l'exemple d'un cas où nous voudrions Redmine et Gitlab sur la même machine, on sera amené à créer deux gemsets différents :
- Le gemset mon_redmine, qui supporte la version 1.9.3 de ruby, avec quelques gems nécessaires qui ne fonctionnent qu'avec Ruby 1.9
- Le gemset mon_gitlab, qui doit au minimum avoir une version 2.0.0-p247 de ruby, et pleins d'autres gems qui ne fonctionnent qu'avec Ruby 2.
On va donc avoir deux gemsets, qui vont fournir deux environnements distincts et utilisables par nos deux applications.
Une fois qu'on a nos deux gemsets, il va falloir y installer des gems dedans. Bah oui, quand on crée un gemset, à part le fait qu'on précise la version de Ruby que l'on veut utiliser, bah il n'y a aucune gem dedans. On verra plus tard que l'installation d'une gem est similaire à n'importe quel gestionnaire de packet (apt, yum, pacman …). En attendant, comment savoir quels gems il faut installer et sous quelles versions? C'est à ce moment-là qu'on fait un bisou au développeur, car il y a normalement dans chaque application Ruby un fichier Gemfile. Ce fichier Gemfile est juste une liste de gems, avec la version nécessaire à installer. Concrètement, ça ressemble à ça :
source 'http://rubygems.org' gem 'mysql2', '~> 0.3.11' gem 'devise', '~> 2.2.3' gem 'devise-encryptable' gem 'devise_aes_encryptable', git: 'https://github.com/virudson/devise_aes_encryptable.git' gem 'cancan', '~> 1.6.9' gem 'ransack', '~> 0.7.2' gem 'jquery-rails' gem 'jquery-ui-rails' gem 'underscore-rails'
Le format est effectivement d'une simplicité déconcertante. Le truc magique de ce fichier, c'est qu'en lançant une seule commande, il va installer toutes les gems nécessaires.
RVM pour les poilus
À ce stade du document, on a vu les grandes notions clés de RVM, maintenant, qu'est ce que ça donne en pratique pour l'admin pressé que je suis ?
Installation
Pour installer rvm, c'est tout simple, on suit la procédure recommendée sur le site.
- Alors pour le sys-admin consciencieux, ce type d'installation peut paraître assez immonde, car il n'utilise pas le système de distribution de binaire du système. Mais il se trouve que l'installeur fait les choses bien, et qu'il installe tout dans
/usr/local/rvm
. Il ne restera qu'un fichier à mettre manuellement dans le/etc/profile.d/
. Et c'est tout. - En tant qu'admin-sys, je recommande l'installation du type
Multi-User installations
. En effet, c'est ce qu'il y a de plus adapté pour la prod, et ça permet de ne pas m'embêter avec des applications installées dans le répertoire home des utilisateurs. Il reste néanmoins possible et conseillé de lancer chaque application avec un utilisateur Unix dédié et restreint. - Si vous êtes un développeur, l'installation par utilisateur sera sûrement plus adaptée.
RVM
Lister les environnements et versions de Ruby installables :
rvm list known
Installer une version spécifique de ruby, listée au dessus grâce à la commande ci-dessus :
rvm install ruby-1.8.7-p160
Lister les environnements actuellement installés sur le système :
rvm list
Changer d'environnement actuel et définir celui par défaut :
rvm use 1.9.3 rvm --default use 1.9.3
Supprimer un environnement Ruby :
rvm remove <dist>
Gestion des gemsets
Créer un gemset. Bien sur, vous pouvez lui donner le nom que vous voulez :
rvm gemset create <gemset> [<gemset>]
Syntaxe un peu plus rapide, qui permet d'utiliser un environnement avec la bonne version de Ruby, après l'avoir créé s'il n'existait pas :
rvm use 1.9.2-head@albinochipmunk --create
Lister les gemsets créés. La dernière commande permet d'avoir une bonne visualisation sur les gemsets créés, les versions de Ruby installées ainsi que le chemin des binaires :
rvm gemset list rvm gemdir rvm gemset list_all
Remarque : il faut noter que tous les gemsets sont listés, indépendamment des versions de Ruby. Ça peut être confus au début, mais un gemset n'est techniquement pas dépendant de la version de Ruby installée. On peut changer la version, mais après gare aux incompatibilités de version des gems.
Changer de gemset :
rvm gemset use <gemset> rvm gemset use <version>@<gemset>
Supprimer un gemset, et tous les gemsets liés à une version de Ruby :
rvm gemset delete <gemset> rvm <version> do gemset delete <gemset>
Gem
C'est l'outil qui permet d'installer des bibliothèques ruby. En général, le dépôt officiel est http://rubygems.org/, mais on peut en rajouter d'autres.
Installer et désinstaller :
gem install <gem> gem install <gem> -v <version> gem uninstall <gem> gem uninstall <gem> -v <version>
Lister les gems installés localement. L'option -a permet d'afficher toutes les versions disponibles, ce qui peut être pratique pour trouver une version spécifique :
gem list --local -all gem list -l -a
Faire une recherche pour trouver les gem disponibles :
gem search <pattern> --remote gems.rubyforge.org gem list --remote --all gem list -r -a
Faire une liste des gems qui ne sont plus à jour, pour les mettre toutes à jour. On peut aussi les mettre à jour de manière individuelle. La dernière commande permet de désinstaller les anciennes versions :
gem outdated gem update gem update <gem> gem clean
Supprimer toutes les gems d'un gemset, sans supprimer le gemset. En gros, ça sert si on s'est planté, et qu'on veut repartir d'un gemset propre, sans vouloir le recréer :
for i in `gem list --no-versions`; do gem uninstall -aIx $i; done
Bundle
Bundle, c'est le programme qui va automatiser l'installation des gems pour une application donnée. Il faut lui donner un Gemfile à manger, et il digère le reste tout seul, pour créer un environnement. En gros, c'est une sorte d'
apt
, qui va lancer les bonnes commandes gem, etc …Utiliser Ruby avec un serveur Apache2
Il y a plusieurs approches différentes :
- la première consiste à utiliser le Phusion Passenger, qui va un peu fonctionner sur le principe du
mod_php5
d'Apache2. Je ne connais pas en détail son fonctionnement, que les puristes me pardonnent donc. - La deuxième approche consiste à utiliser le serveur web fournit par l'applicatif lui-même. En effet, certains gems implémentent des serveur web : Unicorn, Thin, Puma, Pow, Mongrel, …. Le serveur écoute donc sur un port différent du 80, mais on peut facilement faire un Reverse Proxy pour pouvoir y accéder sur le port 80, avec toute la configuration des vhosts qui va bien.
Le choix à faire n'est pas évident, et la solution qui m'a paru la plus simple, c'est celle du Reverse Proxy, et sinon celle de Phusion Passenger. En effet, certains applicatifs sont plus ou moins optimisés et performant avec leur propre serveur web qu'avec Phusion Passenger. D'un point de vue sysadmin, la solution Phusion Passenger est plus élégante si l'on héberge plusieurs applicatifs sur le même serveur. Il faut aussi noter que Passenger semble également poser des problèmes de stabilités et/ou de performances (il faut toutefois approfondir sur ce point, je n'ai pas vraiment d'arguments à avancer).
Concernant l'installation en tant que telle, voici un petit récapitulatif. Imaginons-nous sous le plus beau système d'exploitation du monde, Debian :-D
- Utiliser les dépôts Debian : solution toute prête, qui va installer le module Passenger dans Apache2.
- Utiliser le gem Passenger : on va pouvoir installer une version spécifique (et plus récente que celle des dépôts). Il faudra compiler cette version (pour générer le module
.so
nécessaire à Apache2) ainsi que configurer Apache2 pour aller chercher le module. - Utiliser la solution fournie par l'applicatif : c'est la solution la plus simple, tout est déjà configuré, il ne restera plus qu'à faire un Reverse Proxy pour avoir un truc propre au final.
Message de fin
Ruby est donc une technologie que nos clients nous demandent de plus en plus d'installer, à travers des applicatifs comme Redmine, GitlabHQ, ClockingIT… Et, il est important de s'ouvrir à d'autres technologies autres que le bien connu PHP, d'où la rédaction de cet article.
J'espère que cette dépêche vous a plu, elle a mis beaucoup de temps à sortir (désolé d'avoir pollué l'espace de rédaction pendant plus d'un mois). Je souhaite remercier des gens que je connais pas (encore ?) : Nÿco, sinma, Katyucha, frayd et NeoX. Leur participation à cet article m'a grandement motivé à le finir. Merci beaucoup à eux :-)
Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes et les petites erreurs techniques, mais je ne demande aucune indulgence et surtout je suis largement ouvert aux critiques constructives.
Heeuuu … à la prochaine ? :-)
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Nouvelle version de développement de GIMP: 2.9.4
(Journaux LinuxFR)
Sommaire
Bonjour à tous!
Nous venons de sortir une seconde version de développement de GIMP: 2.9.4. Pour rappel, la série 2.9.x est la version de développement de ce qui deviendra la série stable GIMP 2.10.x. Il s'agit de la seconde version de développement annonçant 2.10, la précédente étant 2.9.2, sortie il y a 6+ mois.
- La news de sortie sur le site officiel: http://www.gimp.org/news/2016/07/13/gimp-2-9-4-released/
- L'annonce sur la liste de diffusion: https://mail.gnome.org/archives/gimp-developer-list/2016-July/msg00013.html
Je ne vais pas détailler ce qui est déjà dans la news officielle, notamment car je viens de passer plusieurs heures à corriger, compléter, ajouter des captures d'écran et retravailler celle-ci. Et j'ai la flemme de refaire tout ce travail en français. Donc je vous laisse lire la news. Désolé pour les anglophobes, je sais que vous préféreriez une belle news en français! C'est ma version de journal-marque page.
Bon pour donner envie, je passe quelques screenshots des fonctionnalités les plus visuelles:
Les nouveaux thèmes et icones
La prévisualisation des effets
Pour ceux qui se souviennent, les "effets" sont remplacés dans GIMP 2.9/10 par des opérations GEGL, le nouveau moteur de GIMP où tout traitement d'image est un graphe.
L'un des premiers effets visibles est la prévisualisation sur le canevas en direct, permettant de tester les paramètres avant de valider, et depuis 2.9.4, la prévisualisation peut être découpée comme un "rideau", soit horizontal, soit vertical, pour voir une partie de son image avec, et sans l'effet. Voici en capture d'écran ce que ça fait (l'image dedans est d'Aryeom Han, la réalisatrice de ZeMarmot).Peinture symétrique
Vous vous en souvenez peut-être, j'avais aussi travaillé sur la peinture symétrique, ce qui est maintenant disponible dans GIMP, en 3 modes: miroir (symétrie axiale et centrale), tuile (symétrie de translation) et mandala (symétrie de rotation). Voici un petit gribouillis fait en moins d'une minute par Aryeom Han, encore, pour montrer ce qu'on peut faire avec:
Notamment cela rend le dessin de tuiles continus bien plus simple, puisqu'il y a rendu immédiat de l'effet. Cela ne remplace pas totalement les méthodes classiques, quand on part d'une image existante notamment, mais peut être très utile quand on souhaite dessiner ses tuiles à partir de rien, ou pour créer des motifs à répétition sympathiques. :-)
Autres
Sinon y a quelques cools fonctionnalités, notamment pour la sélection (le remplissage de trous est vraiment cool. Je suis sûr qu'on a tous eu ces sélections "magiques" qui ont plein de trous), ou le traitement par batch d'images en ligne de commande, mais aussi et surtout un support très avancé de la gestion des couleurs au cœur de GIMP (cela existait déjà, mais sous forme de module et avec énormément moins de fonctionnalités).
Il y a aussi une meilleure prise en charge des méthodes d'entrée de texte (pour écrire en languages non-occidentaux, en général avec Ibus sous GNU/Linux par exemple) dans l'outil texte, qui laissait vraiment à désirer.Voilà. Je vous laisse jeter un œil aux liens pour les détails et pour avoir une liste plus exhaustives des changements car je passe exprès sur le détail. Ce journal n'est pas une release note. :-)
Par contre, je sais, c'est chiant: nous n'avons pas de binaires pour Linux. Vous devrez soit espérer que votre distribution fasse un paquet (mais c'est une version de dév alors les chances sont maigres), soit trouver une méthode alternative (y a un PPA pour Ubuntu, mais on ne le gère pas!), soit compiler. Windows et OSX auront des installeurs, probablement d'ici quelques jours.
C'est la vie. Je suis le premier à en être triste et j'aimerais bien un Flatpak (anciennement xdg-app) pour nos versions de sorties (et pas seulement nos nightly).Pour ceux qui veulent compiler, le code est dispo en téléchargement.
Est-ce utilisable en "production"?
Alors c'est une version taguée "instable" donc je ne vous dirai jamais de remplacer et que tout ira parfaitement. Cela reste à vos risques et périls et si vous perdez des images ou des heures de travail, ou que sais-je encore, ce n'est pas de ma faute! :P
Mais soyons clair, pour le film ZeMarmot, depuis bien un an, nous n'utilisons que la version de développement. Je parle d'utilisation intensive, plusieurs heures par jour, tous les jours de l'année. Donc pour moi, oui c'est stable, et y a aucune chance de me voir retourner sous GIMP 2.8. GIMP 2.9 est tellement 1000x plus confortable d'utilisation. Et je fais une de mes priorités d'exterminer les crashs. Par contre même si je corrige des bugs Windows de temps en temps, la stabilité est moins garantie sous Windows. On recherche toujours des développeurs Windows, car c'est vraiment la pénurie (chez nous, ils sont — laissez moi compter — 0?). C'est pas énormément mieux pour OSX d'ailleurs.
Pour ceux qui se rappellent mon outil de cross-compilation Crossroad, j'ai d'ailleurs récemment fait un petit article pour cross-compiler GIMP pour Windows avec crossroad. Si des gens sont intéressés, nous accueillons les bras grands ouverts les dévs Windows (mais bon, on est sur linuxfr, donc les chances sont minces).ZeMarmot comme projet contributeur
Et pour finir, un peu d'auto-promotion de projet! Vous le savez, je "travaille" sur le projet ZeMarmot, un film d'animation fait avec GIMP, et sous licence Creative Commons by-sa.
Toutes mes contributions à GIMP (192 commits depuis la sortie de 2.9.2 soit en environ 6 mois, c'est à dire un peu plus de 14% des commits de l'intervalle) sont parce que je fais partie du projet ZeMarmot, plus ou moins directement (même si des fois, je corrige juste un bug "comme ça", cela reste parce que nous utilisons cet outil quotidiennement). Dans les nouvelles fonctionnalités, je suis le développeur de la peinture en symétrie, gros contributeur sur l'intégration des brosses MyPaint, le développeur de la bonne prise en charge des méthodes d'entrées dans l'outil texte (Aryeom est coréenne, alors forcément, pouvoir écrire en coréen dans l'outil texte était important!), celui qui a fait revivre le plugin email, mais aussi l'instigateur du renouveau des thèmes/icônes, donc en charge de gérer les contributions de nouveaux thèmes et d'icônes, mais aussi revieweur de nombreux patchs, mainteneurs de certains morceaux de code, etc.Pourquoi je dis ça? Parce que nous avons des difficultés à financer notre projet de film, qui, bien qu'associatif, souhaite rémunérer tous les contributeurs dans une optique d'un art libre professionnel (de même que pour le logiciel libre). Nous avons réussi un premier financement, vous vous en souvenez sûrement, mais les sommes récoltés ne vont pas très loin et nous cherchons donc des financements complémentaires.
Donc si vous aimez ce que je fais pour GIMP, ou si vous aimez GIMP même et appréciez qu'il évolue plus vite, ou simplement vous aimez le projet ZeMarmot, alors ce serait vraiment cool si des gens contribuaient à notre financement mensuel. Nous sommes pour cela sur la plateforme Tipeee, où vous pouvez vous inscrire, même pour juste quelques euros par mois.
Si des gens préfèrent payer en dollar US, nous sommes aussi sur la plateforme Patreon.Si vous souscrivez à ZeMarmot pour quelques euros ou dollars par mois, non seulement ça nous ferait plaisir d'avoir plus de soutiens, mais en plus, cela renforce notre position vis-à-vis de plus gros financeurs (fondations, organismes de financements…), et finalement vous financez du logiciel ET de l'art libre! :-)
Dans tous les cas, j'espère que vous apprécierez cette nouvelle version de dév de GIMP pour laquelle nous avons mis beaucoup de cœur à l'ouvrage. Et désolé pour la page pub! ;-)
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XubEcol personnalisation de Xubuntu pour les écoles
(Dépêches LinuxFR)
XubEcol est une personnalisation de la distribution GNU/Linux Xubuntu 16.04 LTS destinée aux écoles maternelles et élémentaires francophones. Elle est installée sur une classe mobile par la coopérative d'aide technologique et informatique des écoles.
XubEcol est conçue pour remplacer Windows XP, abandonné par Microsoft en avril 2014, sur le parc informatique des écoles, vieillissant, voire obsolète, car les moyens des collectivités territoriales qui les équipent sont limités. Les écoles qui ne disposent que d'ordinateurs âgés de 7 ou 8 ans, peuvent changer de système d'exploitation.
- lien n°1 : Site officiel
- lien n°2 : Pratic34 XubEcol
- lien n°3 : Classe mobile CATIE34
- lien n°4 : Téléchargement
- lien n°5 : PragmaTICE pour un équipement de l'école opérationnel
Pourquoi Xubuntu et pourquoi personnaliser ?
Xubuntu est une distribution Linux économe en ressources, fiable et sûre. Son interface classique est facile à prendre en main, proche de celle de Windows XP ou 7. Elle permet de redonner vie à des ordinateurs de moins de dix ans équipés d'au moins 1 Go de RAM.
Vous le savez : Linux n'est pas la cible des virus, donc pas besoin d'antivirus pour vérifier tout ce que l'on fait. Cela réduit considérablement les temps d'accès et la consommation de mémoire ! Des ordinateurs plus sûrs, plus rapides.
Xubuntu est entièrement paramétrable. Ce qui va vous permettre de la configurer soigneusement pour des écoles. Vous pourrez par exemple créer une session pour les élèves, avec les indispensables filtres et une session non filtrée pour les enseignants. Vous pourrez également installer un pack de logiciels spécifiques et supprimer tout ce qui ne vous sera pas utile.
Des activités pédagogiques en ligne
Pour Bruno DAVID et son équipe, l'idée de départ est assez simple et part du constat suivant :
- beaucoup de petites écoles rurales sont maintenant équipées d'internet ;
- de nombreuses activités intéressantes adaptées à l'usage en classe sont disponibles sur le Web.
Après avoir testé ces sites, il s'agissait d'orienter les enseignants vers ces ressources en ligne gratuites, sans installation. Le filtre du proxy de l'Académie assure la protection.
Pour qu'un enseignant ne soit pas noyé devant une multitude de possibilités, la page de démarrage élève de XubEcol ne contient que 12 liens. Il en utilise en général 2 ou 3 maxi avec ses élèves. Cette page est paramétrable.
Une ISO, trois sessions
L'ISO de XubEcol comporte trois sessions : élève, prof et directeur.
Pour les tester en Live USB, les mots de passe sont :
- pour la session éléve : la lettre e
- pour la session prof : ekole
- pour la session directeur : direktion
Une documentation pour le prof
Des fiches de documentation sont proposées au format PDF.
Des outils d'administration pour le directeur
Conclusion
À la fin de cette brève présentation, vous constatez que XubEcol est simple, agréable à regarder, contient un pack minimaliste de logiciels installés accessibles par des icônes sur le bureau, et utilise principalement des activités pédagogiques en ligne.
XubEcol est un moyen pour remplacer Windows XP obsolète, sur des ordinateurs âges de 7 ou 8 ans dotés de 1 Go de RAM, pour conserver un équipement de l'école opérationnel.
Cette solution économique et rassurante pour les directeurs d'écoles, est mise en oeuvre depuis deux ans par Bruno DAVID et son équipe, dans des écoles de l'Hérault.
Si vous préférez disposer d'une logithèque pédagogique libre installée sur les PC des élèves, PrimTux pourrait vous convenir.
XubEcol pourrait être complétée par la suite de logiciels éducatifs AbulEdu, qui seront disponibles gratuitement lorsque la campagne de financement participatif aura atteint son objectif.
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x86 ou x86_64 ?
(Journaux LinuxFR)
Il y as peu, relançant les Install Party dans le LUG local, nous avons été confronté à un problème : Notre trésorier, ayant préparé le matériel, et partant du principe que «Le 32 Bits ça passe partout» n'avais gravé aucune distribution en 64 Bits.
Mais si les version x86 (32 Bits) de Gnu/Linux posent moins de problèmes que leurs équivalent Microsoft (elle gérents facilement plus de 3,5 Go de mémoire Ram), elle n'incluent pas le boot sur des systéme UEFI .
Ceci nous ayant bloqué, temporairement, dans l'installation de nos machines.Mais, à part une machine qui ne le supporterais pas (ce qui se fait rare), que justifierais l'utilisation d'une distribution 32 Bits en 2016 ?
C'est une petite réflexion que j'ai mené Ici sur mon blog personnel
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Sortie de Asqatasun v4.0: audit accessibilité web & SEO
(Dépêches LinuxFR)
Asqatasun est un moteur d'audit de pages web (licence AGPL). Il inclus un crawler permettant de scanner des dizaines de milliers de pages.
Développé en Java/Spring et s'appuyant sur des briques Selenium (Web Driver), le bébé pèse ~500 000 lignes de code. Asqatasun est traduit en 3 langues (français, anglais, espagnol) et la traduction en russe est en cours.
- lien n°1 : Asqatasun.org
- lien n°2 : Asqatasun sur Github
- lien n°3 : Asqatasun sur Docker hub
- lien n°4 : Forum
- lien n°5 : Documentation d'Asqatasun
Mesures (les tests effectués)
- Accessibilité web (#a11y) sur le référentiel RGAA version 3 (utile pour les sites publics).
- Référencement naturel (#seo).
Continuous Integration / Continuous Delivery
Asqatasun s'insère dans une chaîne d'intégration continue grâce à son plugin Asqatasun Jenkins. Il est possible de mesurer toutes les nuits l'accessibilité ou le SEO de son site / son application, et de voir les courbes d'évolutions.
Caractéristiques
- Automatisation,
- Fiabilité des tests (important particulièrement pour l'accessibilité),
- Hackable: créer ses tests perso, en s'appuyant sur la bibliothèque d'utilitaires d'Asqatasun.
C'est quoi ce nom !?
- Asqatasun existe depuis 2007, il est le fork de Tanaguru par ses créateurs. Asqatasun vient du basque et signifie liberté.
Nouveautés de la version 4.0
- Images Docker :
docker pull asqatasun/asqatasun
. - Rôles Ansible.
- Tests SEO (en beta).
- Nouvelle documentation.
- Nombreuses corrections de bugs.
Nous avons besoin de vous !
Tu veux aider à améliorer Asqatasun ? Bienvenue, tapis rouge, champagne !
- Mesure tes sites avec Asqatasun (ceux des autres aussi tu peux :) ).
- Partage tes retours dans le forum.
- Améliore les tests SEO : viens, compile, code et cause sur le forum.
- Aide à traduire Asqatasun.
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J-7 avant de faire mes premières conférences
(Journaux LinuxFR)
Cher journal, j'ai le trac. Dimanche prochain, je me lance dans la vie publique, et je n'ai pas fait ça à moitié. C'est le Capitole du Libre à Toulouse et poussé par la
pression populairemestraîtres d'amis, je vais présenter deux conférences, répondre à une interview radio et parler à tous plein d'inconnus (et peut-être même quelques connus) sur un stand, alors que je ne sors jamais de ma grotte auvergnate et que je bafouille en saluant ma boulangère. Je n'ai pas bien compris ce qui m'est arrivé. Ah si : je suis tombée dans la marmite libriste et j'en suis devenue accroc. Je trouve ça tellement génial, ces projets, tellement "whaouuuuuuu", que je fais des bonds partout et que j'en oublie ma timidité naturelle.Mais bon quand même, si je me retrouve toute rouge et muette sur scène, ça ne me surprendrais pas. Comme je pense que mes auditeurs auront lu ici avant, j'espère que ça limitera le nombre de tomates lancées sur scène. Sinon, je m'abriterai derrière mes collègues. Et oui, pas folle : je viens accompagnée.
Donc : dimanche 20 novembre de 10H30 à 11H30 en salle B00, Changaco et moi vous présenterons Liberapay, que je n'ai toujours pas présenté officiellement sur Linuxfr. Ça viendra… Sans doute après cette conférence, vu qu'on aura dit l'essentiel. En quelques mots : Liberapay est une plateforme libre de dons récurrents, fork de Gratipay dont nous nous éloignons sur divers points. Vous aimez le travail de quelqu'un, vous voulez lui donner des sous pour ça, vous n'en avez rien à faire des contreparties, et vous aimeriez donner quelques centimes par semaine seulement ? Alors c'est vraiment pour vous. Et si vous souhaitez être financé en laissant la liberté à vos donateurs de payer ce qu'ils peuvent (même très peu) tout en favorisant un revenu régulier, c'est aussi pour vous.
Le même jour, de 14H00 à 16H00 en salle A001, YannK et moi allons causer de Khaganat, le MMORPG 100% libre. Enfin… on va parler de certaines choses en rapport avec Khaganat. Mais aussi de culture libre, de l'importance de dé-hollywoodiser nos imaginaires comme nous dégooglisons nos services internets, de ce qu'implique un projet libre de cette ampleur, y compris en dehors du logiciel… Nous avons tellement de choses à raconter que ça ne tiendrait pas en une après-midi entière, donc nous avons prévu de lancer pas mal de pistes dans la première partie, et de développer avec les gens présents en seconde partie. Parce que j'aime les forums, j'aime les idées géniales qui naissent du pot commun, et puis comme ça je pourrai passer mon micro à d'autres gens.
Enfin, je suis censée être sur le stand de Framasoft, parce que j'aime leur ton et leurs projets et qu'ils m'ont recrutée un jour que je squattais un peu trop chez eux. Sauf que je ne sais pas si vous avez vu le programme, mais il y a des tonnes de supers conférences, donc je ne sais pas quand je serais réellement derrière le stand !
Dans les trucs qui m'ont particulièrement tapé dans l’œil, il y a les rencontres des monnaies libres. J'ai toujours eu la flemme de me plonger dans la théorie, même si ça a l'air bien intéressant tout ça, et j'espère avoir l'occasion de faire une partie de Ğeconomicus.
J'ai eu l'occasion de voir l'intervention sur ./play.it - À vos jeux ! aux Journées du Logiciel Libre à Lyon, qui sera aussi présenté ici, et si vous ne connaissez pas, ça vaut le coup : le dev fait un superbe travail et c'est vraiment un projet à soutenir.
Il y a aussi David Revoy qui sera présent, pour présenter Pepper&Carrot, mais aussi (et c'est là que ça m'intéresse vraiment vu les guest star et le sujet) pour une Table ronde sur l'édition libre, avec Pouhiou, Neil Jomunsi, Yann Kervran, Magali Garnero et Sandra Guigonis. Si vous ne savez pas qui sont tous ces gens… ben, ce sont des artistes et des penseurs de la Culture Libre, tous plus passionnants les uns que les autres. Là encore, je me demande si 2H vont suffire !
Manque de bol, il y a en même temps des tas de sujets géniaux : Your Distro From Scratch, Un nouvel SBC a tout faire: le CHIP, Les exégètes amateurs - deux ans, Priorité au logiciel libre : combats et perspectives pour changer le monde… non je ne vais pas tout lister, je suis juste en train de constater que je n'aurais d'autre choix que de passer une semaine à regarder toutes les conférences qui auront été filmées…
Et c'est la même chose le lendemain, sauf que là je n'aurais pas trop le choix vu que je serais déjà bien prise… De 0.A.D à Blender, du chiffrement à OpenBSD, des jeux, de la politique… trop de bonnes choses !
Sans parler des soirées : avec tant de gens passionnants, tant de rencontres qui s'annoncent, je sens que je vais passer la nuit à papoter et écouter, béate, la douce musique du monde libre en marche.
À bientôt peut-être ?
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